TPE sur antibiotique

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-Les quinolones qui inhibent la réplication du chromosome bactérien avec comme cibles les topoisomérases de type 2 et de type 4 (les topoisomérases sont des enzymes responsable de la structure de l'ADN) .

3)Choisir les antibiotiques selon les infections et le patient

Pour soigner des infections bactériennes le choix des antibiotiques à utilisés est important, il faut donc que les médecins examinent les différents symptômes du malade puis qu'ils en déduisent les antibactériens nécessaires pour le soigner sachant en plus qu'il faut faire attention aux effets indésirables.

Prenons par exemple:

-Les aminosides sont efficaces contre les bactéries à gram positif, qui sont les bactéries qui sont en violet lors de la coloration de Gram, commes les staphylocoques.Ils sont indiqués généralement dans le cas de maladies infectieuses urinaires ou rénales.

-Les bêta-lactamines intègrent de nombreuses sous familles comme les pénicillines ou les céphalosporines. On les utilise énormément dans le cas d'infections des poumons, des bronches, de la gorge ...

-Les macrolides sont efficaces contre les bactéries à Gram positif; ils sont utilisés quand il s'agit le plus souvent d'infections du nez, des oreilles ou de la gorge.

-Les quinolones eux, ont la possibilité d'être prescrit dans le cas de plusieurs infections qu'elles soient génitales,intestinales ou même nazales.

Les antibiotiques peuvent être prescrit dans un but curatif, c'est à dire pour soigner d'une infection ou dans un but prophylactique, c'est à dire pour prévenir des infections.

Quelques fois il se peut que certains individus soit allergique à des antibiotiques: certains sont toxiques, certains ont même tué des patients. Les effets indésirables se manifestent par des diarhées, des nausées ...

II)La résistance antibactérienne

Pour échapper à l'action létale des antibiotiques, les bactéries ont développé de très nombreux mécanismes biochimiques de résistance, ainsi qu'une grande ingéniosité pour les acquérir et les diffuser. Afin de mieux comprendre ces mécanismes, il est nécessaire de connaître la structure des bactéries:

[pic 6]

La résistance préexiste à l'utilisation des antibiotiques, elle est le résultat de d'une guerre micro-organique et à la présence de bactéries productrices d'antibiotiques. L'évolution vers la résistance des bactéries aux antibiotiques caractérise la fin du 20ème siècle, avec l'apparition de bactéries multirésistantes.

Il existe deux types de résistance chez les bactéries :

La résistance naturelle est du tout simplement à l'évolution, mécanisme naturel présent chez tout êtres vivants. Au fil des générations les bactéries évoluent concrètement, il arrive que l'ADN ne soit pas correctement recopier lors de la mitose.

Cette évolution créé petit à petit des systèmes capable de stopper ou de diminuer l'action des antibiotiques afin que la bactérie « survive » à leur attaques. Cette résistance est présente chez tous les individus d'une même espèce.

La résistance acquise quand à elle ne touche que certaines souches mais celle ci se multiplie vite pour recréer une nouvelle population résistante à l'antibiotique. Elle s'acquière par simple mutation ou par la transmission de gène de résistance entre bactéries lors de trois mécanismes de transformation du génome bactérien .

1)Une résistance qui se transfère

Les bactéries ont la capacité de se transmettre leurs résistances acquises de plusieurs façons:

- La transduction bactérienne qui est le transfert de l'ADN partiel d'une cellule à une autre par l'intermédiaire d'un vecteur viral, le cas présent d'un bactériophage qui est un virus n'affectant que les bactéries. L'ADN transféré est intégrer dans l'ADN de la bactérie ainsi le génome est recombiné et dans certains cas il est porteur d'un gène de résistance aux antibiotiques.

[pic 7]

- La transformation se produit lorsque la bactérie incorpore de l'ADN étranger ou exogène présent dans son environnement. Cette ADN est «nu» c'est à dire sans composant supplémentaire, un solution pure qui peut être issu d'une bactérie morte, une fois qu'il est capté et intégrer au génome de la nouvelle bactérie il est exprimé et s'il est porteur d'un gène de résistance alors la bactérie saura lutter contre les antibiotiques.

[pic 8]

- La conjugaison qui est un transfert génétique unidirectionnel qui se fait par l'intermédiaire d'un type particulier d'ADN circulaire appelé plasmide, qui se réplique indépendamment du chromosome et qui n'est pas nécessaire a la survie de la bactérie. De nombreux plasmides sont porteur d'un gène de résistance aux antibiotiques. Lors d'un contact cellulaire étroit entre la bactérie donatrice (mâle) et la bactérie réceptrice (femelle), il se crée un pont cellulaire creux qui permet le transfert d'une copie du plasmide en cours de réplication du mâle à la femelle. Ainsi la bactérie femelle acquiert la résistance.

[pic 9]

2)Plusieurs procédés pour lutter contre les antibiotiques

Les différentes résistances bactériennes se regroupent en 4 modes d'actions :

Le brouillage : la bactérie synthétise des protéines ou des enzymes qui peuvent séquestrer l’antibiotique ou le dégrader pour le rendre inoffensif (hydrolases, transférases...). Ce brouillage peut se faire à l’extérieur de la cellule, comme à l’intérieur.

Le camouflage : la bactérie peut modifier la cible de l’antibiotique. Celle-ci n’est plus reconnue et devient insensible à l’antibiotique.

Le blindage : la bactérie empêche l’accès de l’antibiotique aux cibles intracellulaires, par :

- modification de la perméabilité membranaire;

- mise en place d’un système