Psychopathologie du développement

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-Distorsion cognitive : « généralisation, personnalisation, maximalisation du négatif »

-Cognitions : « il ne m’écoute pas car je suis une mauvaise mère, il ne m’aime pas, j’ai tout raté, ça me rappelle mon enfance… »

3em vague : émotionnelle (mindfulness) Théorie de la pleine conscience

-Hayes, Segal

Préoccupation pour les relations entre les cognitions et émotions.

On ne cherche pas à changer le contenu des pensées (irrationnelles) mais l’attitude par rapport à celle ci. On va essayer de les accepter.

On ne lutte pas pour arriver à un but. On doit être dans l’acceptation.

Etre à l’écoute de nos ressentis et être un peu coupé de nos automatismes.

Porter une attention particulière à l’instant T.

Exemple d’approches pour la 3em vague

-Approches cliniques basées sur la mindfulness

→ MBSR (mindfulness Stress Reduction)

Zabat ZINN (yoga et médiations)

15 patients avec 8 séances hebdomadaires de 2H30 + pratique de 45 minutes par jour 6 jours sur 7/ semaines.

Le but est d’en faire une philosophie de vie.

-> MBCT (Mindfulness Based Cognitive Therapy)

- Segal, William

Prévention de rechutes dépressives, rumination, Alliance entre MBCT et les thérapies cognitives.

Chez un patient dépressif, il a plus de chance de rechuter une seconde fois. Si il ressent une pensée négative, il se dit ça y est je rechute et le mécanisme est relancé.

Le but est de casser cette boucle.

Même structures de séances.

-> DBT : pour les troubles de la personnalité Borderline

Donner aux patients des stratégies pour arriver à gérer leurs émotions, si elle devient trop forte comment je peux la gérer sans prendre des drogues ou me faire du mal.

On donne des techniques mais le cadre est plus souple au niveau de la prise en charge. On va juste donner des exercices de pleine conscience. Pas de prescriptions strictes.

C’est plutôt à la demande du patient

- ACT : Théorie de l’acceptation

Hayes (1999)

L’idée est de se mettre en action, ne pas essayer de changer ses pensées mais les accepter. Dépenser son énergie pour aller vers d’autres valeurs positives.

2. Les étapes de la thérapie

1er entretien / Analyse fonctionnelle

-Elle permet de définir et de comprendre le fonctionnement singulier, actuel et passé d’une personne.

-But : déterminer pour une séquence comportementale, les facteurs de déclenchement et les facteurs de maintient. Cotation quand c’est possible.

Le 1er entretien : on fait les présentations, définir la problématique en jeu.

L’analyse fonctionnelle se fait toujours sur un moment spécifique

Ex : j’ai du mal à ne pas boire le soir avant de m’endormir

J’ai peur quand je prends les transports en communs.

A chaque problème spécifique il faut faire une analyse fonctionnelle.

- 3 systèmes sont explorés : système moteur, cognitif et physiologique et émotionnel.

° Définition d’un objectif de traitement avec l’accord du patient

° Mise en oeuvre d’un programme de traitement, on attend que le patient s’investisse dans la prise en charge. Avec un enfant il faut lui expliquer et savoir si il se sent capable. Exercice à faire à ma maison, carnet de bord.

Puis bilan à chaque séance, on travaille avec le patient. C’est un travail de collaboration.

° Évaluation des résultats du traitement.

Application des TCC à l’enfant et l’adolescent

-> Particularités chez l’enfant et l’adolescent

-Tenir compte de l’âge : on adapte son langage, on adapte les tests, on donne des exemples qu’il peut comprendre

-Tenir compte le niveau de développement de l’enfant qui est souvent différent de son âge réel.

-Adaptation au langage, maintenir un cadre plus souple.

-Pas toujours conscient du trouble, souvent ce sont les parents qui sont demandeurs.

-Pas toujours demandeur de changement

-Adaptation des techniques : beaucoup de techniques comportementales

Aspect ludique et motivationnel

Utilisation du renforcement positif ++++ non matériel

-Aspect scolaire avec exercices à faire à son domicile : rassure car il connaît déjà ce type de chose.

-Processus cognitifs ne sont pas encore fixés : flexibilité neurologique.

-Apprentissage social (imitation de modèle) : le psychologue peut jouer le rôle du modèle. On va lui montrer comment faire par exemple pour acheter du pain.

-Apprentissages faciles et rapides : flexibilité cognitive, généralisations rapides.

-Présence des parents ou d’un environnement plus large :

Ils sont porteurs de la demande de changement

Analyse fonctionnelle