Les troubles spécifiques de l'apprentissage
Par Christopher • 25 Novembre 2018 • 1 483 Mots (6 Pages) • 586 Vues
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Ce type de dyslexie entre un décodage purement phonologique, une écriture au son, une lecture lente des mots nouveaux ou irréguliers (monsieur, écho, choeur, pied) et des erreurs de régularisation (mer devient mère ou maire)
la dyslexie mixte représente 23% des dyslexie. La difficulté affecte le plan lexical et phonologique.
l’alexie. On la trouve souvent chez les adultes à la suite d’un AVC.
Il existe aussi un autre trouble qui se rapporte fortement à celui ci, la dysorthographie, qui touche surtout l’expression écrite. La dysorthographie accompagne généralement la dyslexie.
Nous avons vu que ces troublent handicapent à des degrés différents (légers, modérés ou sévères) l’apprentissage des enfants dans la langues (orthographe…).
En tant que professeur, comment pouvons nous intervenir auprès de ces élèves pour leur facilité l’apprentissage ?
C’est dans une dernière partie nous allons comprendre le fonctionnement d’un cerveau « dys » et chercher des méthodes pour intervenir afin de facilité leur apprentissage sur le plan pédagogique.
Tous les dyslexiques lisent avec difficulté. Leur vitesse de lecture est de deux à trois fois plus lente. Ils doivent donc consacrer plus de temps et d’énergie à cette activité.
Dans certains cas, cette lecture s’accompagne d’une perte du sens du texte. Les élèves sont tellement concentrés à décoder les mots, qu’ils en perdent le fil de ce qu’ils ont lu. Ils font parfois une lecture inexacte des mots (électricité au lieu de électricien). Chez certains enfants la perte de sens semble être normal, et aucun mécanisme n’est créé pour pallier à cela. Ils acceptent qu’un texte soit incompréhensible. Ces élèves ont donc énormément de mal à comprendre un texte lu, ils n’arrivent pas à faire des liens entre les informations entendues en classe et le texte lu. Ils ne cherchent pas la définition des mots inconnus rencontrés dans le texte, ils lisent sans comprendre.
Certains dyslexiques ont beaucoup de mal à décomposer un mot en syllabes, ou à associer syllabes et sons (au ou eau doivent être prononcés o). Certain ont du mal à garder en mémoire la séquence chronologique d’une histoire. Cela peut poser problème au moment de faire un test de lecture ou d’élaborer un résumé. D’autres ont du mal à récupérer des notions, des mots dans leur tête ; c’est une atteinte de la mémoire qui leur rend la réminiscence plus difficile.
En outre les élèves atteints de « dys » doivent travailler plus fort que les autres, pour des résultats souvent moins bons. Ces élèves sont souvent plus fatigué et cela peut provoquer un manque d’affection, des problèmes de mémoire.
Pour les élèves en situation de handicap, l’école peut mettre à disposition un certain nombre de mesures tels que :
une lettre d’information pour les enseignants (avec l’accord de l’élève) avec des mesures spéciales recommandées par un spécialiste (ex : orthophoniste)
la prise de note sur ordinateur muni d’un correcteur de texte avec l’accès à des logiciels adaptés
ajout de temps lors d’une interrogation
un accompagnateur (-gnatrice)
Le professeur peut aussi s’adapter afin d’aider les personnes en situation de dys. Il peut lire à voix haute les consignes ou les textes, expliquer oralement les devoirs à faire, écrire les notes de cours en police Arial en 12 ou 14 avec une présentation aérée, effectuer des évaluations courtes et plus fréquentes, mettre les mots clés en gras ou les souligner.
Il peut permettre à l’élève de consulter son lexique personnalisé d’orthographe, ou d’utiliser un dictionnaire, ou un ordinateur muni d’un correcteur. Il peut évoquer des idées mnémotechniques afin de retenir des mots spécialisés.
Afin que l’élève en difficulté puisse se situé, il peut inscrire sur un tableau le plan et cocher dès qu’un points à été abordés. Il peut aussi écrire les mots difficile au tableau, il peut schématiser les notes des cours. Il peut présenter les notions sous forme de graphique ou de tableaux.
Le professeur doit créer le plus de liste récapitulative possible avec les notions abordées avant un examen, ainsi l’élève pourra revoir les éléments important du cours.
En somme il faut privilégier un travail répété, gradué, fréquent mais de courte durée, axé sur les grandes régularités de la langue. Il faut tenir compte des avancés de l’élève. Le professeur doit valoriser l’élève, l’aider à mieux se connaitre et à valoriser sa créativité, son autonomie.
Il existe de nombreuse outils pouvant faciliter les activités scolaires en classes. En tant que professeur on peut investir pour un dictionnaire phonétique, des stylos à encre effaçable, des marqueurs de plusieurs couleurs, des lunettes pour les écrans, ou des feuilles transparentes de couleurs bleu, un agenda électronique.
La pédagogie freneit pourrait-elle aider les élèves en situation de
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