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Les grandes lignes de l’histoire évolutive de l’Homme

Par   •  5 Décembre 2018  •  1 265 Mots (6 Pages)  •  702 Vues

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Dans ce groupe des Hominoïdes, c’est avec le chimpanzé que l’Homme partage l’ancêtre commun le plus récent (6 à 7 Ma)

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- Les différences entre le chimpanzé et l’Homme

Lorsque les critères morphoanatomiques et physiologiques ne sont plus suffisants, il est nécessaire de réaliser des phylogénies moléculaires qui sont basées sur la comparaison des séquences nucléiques ou protéiques. La plupart des séquences analysées montrent que l’Homme et le chimpanzé (+/- Bonobo) sont les espèces les plus proches des Hominoïdes et partagent un ancêtre commun récent

- Les différences génétiques entre l’Homme et le chimpanzé

D'un point de vue génétique, l'Homme et le chimpanzé sont très proches. Leur caryotype comporte seulement 1,5% de différences. Ces différences entre les caryotypes sont expliquées simplement par des remaniements chromosomiques (délétion, translocation, inversions…), des mutations ponctuelles mais aussi par des duplications de gènes, fusion de chromosomes

- L’importance de la chronologie d’expression des gènes et l’influence de l’environnement dans la mise en place de ces différences.

Néanmoins, ces proximités génétiques n’expliquent pas les nombreuses différences entre ces deux espèces. En effet, le phénotype de l’Homme et des grands primates proches se construit au cours du développement pré et post natal, sous l’effet des interactions entre l’expression des gènes et l’environnement.

Il apparaît que la chronologie et l’intensité d’expression de certains gènes explique certaines différences phénotypiques

D’autres fonctions complexes comme le langage articulé ou des pratiques culturelles reposent sur des bases génétiques mais aussi sur des interactions avec l’environnement et notamment la relation avec les autres individus.

- La place de l’Homme parmi les espèces du genre Homo

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- Les critères d’appartenance au genre Homo

Le genre HOMO regroupe l’Homme actuel et les fossiles qui se caractérisent notamment par :

- Une face réduite, avec front et menton : L’angle facial élevé chez l’Homme, proche de 90°, correspond à une face aplatie, non prognathe

- Un volume important de la boite crânienne : > 600 cm3

- Un dimorphisme sexuel peu marqué sur le squelette : il n’y a pas de différence morphologique significative entre le squelette d’un homme et d’une femme

- Une bipédie liée à la position centrale du trou occipital, aptitude à la course à pied, un bassin court et large, des membres inférieurs plus longs, présence d’une voûte plantaire.

- Une mandibule parabolique en V

- La production complexe d’outils : L’utilisation d’outils n’est pas le propre du genre Homo. Cependant, Homo, même s’il n’a pas été le premier concepteur d’outils, reste celui qui les a perfectionné et rendu plus efficaces.

- Des pratiques culturelles (peintures rupestres, objets artistiques, sépulture…)

Certains de ces caractères ne sont pas exclusifs au genre HOMO… des fossiles datés entre -7Ma à -6Ma présentent certains d’entre eux– bien que n’appartenant pas au genre HOMO.

- La diversité du genre Homo

Les plus vieux fossiles du genre Homo sont âgés de -2,5 Ma et ont tous été retrouvés en Afrique. Ces individus pouvaient marcher sur de longues distances et même courir L’une de ces espèces, Homo Erectus va quitter le continent africain pour aller s’installer au Proche-Orient, en Europe et en Asie.

L’évolution du genre Homo a été buissonnante, c’est –à-dire que plusieurs espèces ont existé et même coexistés pour une période donnée. Par exemple, Homo Sapiens et Homo Neanderthalensis ont cohabité en Europe. Les Neanderthalensis se sont éteint il y a 28 000 ans

Les Homo Sapiens vont alors supplanter les autres espèces du genre Homo sur tous les continents. C’est l’homme moderne.

La construction précise de l’arbre phylogénétique du genre Homo est controversée. Les scientifiques ne parviennent pas, aujourd'hui, à reconstituer les relations de parenté entre les différentes espèces du genre Homo dans le détail en raison du fait que le rattachement de nombreux fossiles à une espèce donnée est problématique, faute de caractères morphologiques non ambigus et de fossiles suffisamment complets.

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