Le théâtre peut-il interroger la conscience
Par Christopher • 5 Juillet 2018 • 833 Mots (4 Pages) • 551 Vues
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Nous avons ainsi montré que le théâtre permettait la création d'un mirroir sociétal. Toutefois ce moyen n'est pas nécéssaire dans toutes les situations.
Le théâtre peut également desservir un but purement ludique. On connaît l'existence du théâtre de boulevard, il mélange populaires et bourgeois. Il avait lieu le plus souvent au Boulevard du Temps à Paris. Ou bien celle du théâtre digestif de Cocteau. Ces deux genres théâtraux n'ont aucune autre fonction que de divertir. Cela montre qu'il est possible de plaire et de divertir sans pour autant devoir faire réfléchir. Le théâtre est un loisir, nous avons les pièces Les Bonnes et Les Paravents de Jean Genet, qui n'ont pas de but éducatif. Cela s'inscrit dans Le Nouveau Théâtre, qui contre toutes attentes, annihile la face moralisatrice du théâtre. Celui-ci se caractérise par une rupture totale par rapport aux genres plus classiques, tels que la tragédie ou la comédie. Quand bien même le théâtre ne serait « qu' » un divertissement, cela est déjà formidable. Nous pouvons affirmer que dans sa forme primitive il a probablement été le premier divertissement de l'humanité. Nous constatons enfin que, dès la toute petite enfance, l'homme « joue » sur la scène de la vie face à son entourage.
« Le théâtre ne change rien au monde . Puisse-t-il continuer d'interroger quelques consciences. » Le théâtre est bien d'autre chose qu'on peut pas limiter au divertissement ou à la prise de conscience alors, il échappe à la définition qu'en fait Michel Amaza. Il ne « changera rien au monde », mais comme tout art il a le mérite de changer les modes de penser, cela n'est-il pas similaire ?
Pour conclure, nous affirmons que certes le théâtre peut être un instrument de l'interrogation de la conscience, mais n'importe quel spectacle focalisé sur la vie ou autre sujet quotidien interrogera inconsciemment la conscience. Alors, tout art et ici, le théâtre ne peut nier sa fonction philosophique et didactique par l'interrogation qu'elle suscite chez l'homme, mais aussi que la plus grande règle de celui-ci était, comme le racontait Molière, de plaire ( place et dorece ).
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