La problématique sociale de santé

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Nous lui demandons si il est suivi régulièrement par des médecins, il nous dit que oui mais ne pas honorer tous les rendez vous et dit « mettre sa santé de côté pour s’occuper de celle de son fils ».

- La pathologie et son inscription sur le territoire.

Le terme VIH désigne le Virus de l’Immunodéficience Humaine. Lorsqu’une personne est infectée par ce virus, celui-ci va détruire progressivement certaines cellules qui coordonnent l’immunité. Au fil du temps, ces cellules deviennent de moins en moins nombreuses et l’immunité est de moins en moins efficace. Des maladies de plus en plus graves peuvent alors se développer. Certaines maladies sont appelées "maladies opportunistes" parce qu’elles profitent de la diminution de l’immunité pour se développer. Lorsqu’une personne a une ou plusieurs maladies de ce type, on dit qu’elle a le sida (Syndrome d’Immuno Déficience Acquise).[8]

Monsieur nous dit être contaminés par le virus du VIH et du SIDA car il a développé une maladie opportuniste récemment.

Cette pathologie est fortement présente sur le territoire, en effet, la région PACA, avec Ile de France et Rhône Alpes, fait partie des trois régions de France métropolitaine enregistrant le plus de nouveaux cas de séropositivité au VIH en 2013. En PACA, le département des Alpes Maritimes présente l’incidence la plus élevée en nouvelles séropositivités par million d’habitants.

En ce qui concerne le dépistage, en région PACA, l’activité de dépistage bien qu’en baisse (-8% entre 2011 et 2013) est importante et supérieur à la moyenne nationale : 96 tests réalisés pour 1000 habitants en 2013. Avec 181 sérologies positives par million d’habitants, la région PACA est la 2ème région de France métropolitaine en proportion de test positif par rapport à la population après l’Ile de France.[9]

Au niveau des moyens mis en œuvre pour la prévention et le soin de cette pathologie, il existe de nombreux dispositifs. Le département met à la disposition du public de l’information et des centres de dépistage gratuits, il en existe 5 sur le département[10]. Il existe aussi sur Nice le CASO (centre d’accueil, de soins et d’orientation) qui met en place des réunions d’informations sur la maladie et sur la prévention. Au sein de l’hôpital l’Archet est également présent, le centre d’information et de soins de l’Immuno-déficience Humaine qui prend en charge les patients atteints.

- Impact de la pathologie sur le phénomène d’exclusion

- Les effets de la pathologie sur la situation sociale

Le sida constitue un facteur d’exclusion. La plupart des personnes démunies, séropositives ou malades se trouve dans une souffrance à la fois somatique, sociale et psychologique qui entraîne souvent une rupture sociale avec l’environnement. Le sida aggrave ainsi les disparités et les inégalités sociales.

Monsieur nous explique qu’il est suivi par le Centre Hospitalier Universitaire de Nice à l’Archet et avoir déjà rencontré l’assistante sociale du service.

Monsieur nous informe que de part sa maladie et ses difficultés familiales, il n’arrive pas à s’occuper de sa situation sociale.

J’ai pu remarquer lors de ces différents entretiens que c’est l’assistante sociale qui à essayer de rechercher les informations concernant la problématique de santé de Monsieur, ce dernier ne voulant pas nous le dire au début de notre accompagnement.

En effet, c’est après plusieurs entretiens, et une fois la relation de « confiance » entre l’assistante sociale et l’usager qu’il à pu se livrer. Nous lui avons expliqué qu’il était important pour nous, dans notre accompagnement de pouvoir l’aider et l’orienter vers différents acteurs au plus près de sa pathologie.

Ainsi nous pouvons nous aussi travailler avec lui, sur le fait de ne pas négliger son état de santé, nous sommes donc entrés en relation avec son accord, avec l’assistante sociale du CHU afin de lui faire part de l’avancement de notre travail avec Monsieur. Depuis nous travaillons donc en partenariat avec cette dernière afin de mobiliser Monsieur dans la prise en charge du soin de sa pathologie.

En effet, la pathologie de Monsieur impact énormément sur notre accompagnement, il est difficile pour lui de gérer le courrier qu’il reçoit, il laisse donc trainer d’importante facture, et il à même été menacé d’expulsion faute d’impayé de loyer. Nous avons l’impression que notre travail est difficile à être mené à bout, car Monsieur adhère a nos propositions puis laisse la situation sans s’en préoccuper. Ainsi le travail accomplit, prend toujours énormément de retard ce qui met Monsieur en grandes difficultés.

En ce qui concerne la prise en compte de la pathologie dans l’accompagnement sociale nous avons pris en compte, l’état de santé de Monsieur et nous lui proposons donc de venir à son domicile pour éviter ses déplacements lorsqu’il à besoin de notre aide et qu’il se sent trop faible pour se déplacer.

- Accompagnement d’une personne porteuse du VIH et rôle de l’assistante de service sociale

Le travailleur social doit être attentif aux situations de précarité que l’infection par le VIH peut générer et, lorsque la précarité précède la maladie, être attentif à ce que la séropositivité n’accroisse pas les difficultés du parcours personnel et social.

L’infection du VIH/sida est une pathologie chronique médicalement complexe, ayant de nombreuses répercussions psychologiques et socio-économiques sur l’individu et sa famille. C’est pourquoi la prise en charge des personnes vivant avec le VIH doit être globale, c’est-à-dire non seulement soigner, mais aussi accompagner la personne pour l’aider à gérer sa maladie, son traitement et ses conséquences.

Elle doit également se faire dans le cadre d’un continuum de soins permettant de s’occuper de la personne aussi bien en milieu de soins qu’en dehors. L’accompagnement comprend différentes activités : gestion des réactions à l’annonce de la séropositivité, soutien psychologique, éducation thérapeutique, éducation nutritionnelle, aide économique ou juridique. Pour être de qualité, il doit répondre à des conditions précises qu’il est important de bien maîtriser.

L’accompagnement devra, en outre, s’adapter à chaque personne, notamment