La contraception hormonale d'urgence
Par Christopher • 18 Septembre 2018 • 1 089 Mots (5 Pages) • 379 Vues
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à ce type de méthode. On sait en effet que les progestatifs, comme le lévonorgestrel à une certaine dose, empêchent le pic de LH, ce qui inhibe ou retarde l’ovulation.
Si l’ovulation a déjà eu lieu, la pilule du lendemain va interférer avec le processus de fécondation. Elle aurait donc un effet sur le mucus cervical et le fluide utérin, bloquant alors le transport des spermatozoïdes et diminuant fortement la probabilité de fécondation.
Enfin, il existerait un effet anti-implantatoire. La pilule du lendemain altèrerait l’endomètre, gênant la nidation, et induirait une régression du corps jaune, empêchant ainsi toute grossesse de se développer.
II. Enjeux
A) Risques
Quelques effets indésirables peuvent survenir après la prise du comprimé : nausées, maux de tête ou de ventre, petits saignements. Ils sont rares et disparaissent en général rapidement. Des troubles des règles qui peuvent être avancées ou retardées sont également observés.
Il n’est pas recommandé d’utiliser la pilule du lendemain deux fois dans le même cycle, c’est-à-dire entre deux périodes de règles. En cas de vomissements dans les 3 heures après la prise du comprimé, il faut prendre un nouveau comprimé. La prise de certains médicaments, par exemple pour l’épilepsie, la tuberculose, le VIH... peut diminuer son efficacité.
La contraception d’urgence, pilule du lendemain, est connue de la majorité des personnes, mais seulement 5% des personnes en connaissent précisément le délai d’usage et les conditions de délivrance.
En revanche, la contraception d’urgence hormonale n’augmente pas, pour l’avenir, le risque de stérilité, de fausse-couche spontanée ou de grossesse extra-utérine.
B) Limites
L’utilisation de la contraception d’urgence hormonale doit rester exceptionnelle. En effet, elle n’est pas efficace à 100 %.
Elle ne peut remplacer la prise d’une contraception régulière associée à un suivi médical. Aussi, la prise de la pilule du lendemain ne protège pas des rapports sexuels suivants. Par ailleurs, il convient de faire un test de grossesse 15 jours après le rapport, afin de vérifier l’efficacité de la pilule du lendemain.
C) Aides
Depuis mai 2016, la notion de « détresse caractérisée » n’est plus nécessaire pour accéder à ce moyen de contraception d’urgence, et les infirmières scolaires sont autorisées à l’administrer aux élèves mineures et majeures.
Néanmoins, la décision de délivrer cette contraception est précédée d’un entretien avec l’élève, destiné à évaluer l’urgence de la situation.
Lors de cet entretien, l’accent est mis sur le fait que la pilule du lendemain ne constitue pas une méthode de contraception régulière et qu’elle peut ne pas être efficace dans tous les cas.
L’élève est également informée que ce médicament ne peut pas lui être administré de manière répétée et que son usage ne doit pas être banalisé.
La pilule du lendemain est remboursée par la Sécurité sociale lorsqu’elle est prescrite par un médecin.
Conclusion :
Grâce à plusieurs techniques pour stopper l’ovulation et la fécondation, comme une régulation du taux de LH ou encore en bloquant le passage des spermatozoïdes, le taux de IVG a considérablement augmenté.
Aujourd’hui, il existe deux types de contraception d’urgence : Le Lévonorgestrel qu’on appelle aussi « pilule du lendemain » et l’Ulipristal aussi appelé « pilule du surlendemain ». Ces méthodes sont uniquement d’urgence et en aucun cas un moyen de contraception. De plus, elles sont facilement disponibles avec toutes les aides apportées notamment aux mineures avec le planning familial ou même la Sécurité
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