Cours 2.6 les conduites addictives
Par Andrea • 15 Novembre 2018 • 4 254 Mots (18 Pages) • 494 Vues
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Lutter contre la dépression, l'angoisse, ine protection face au suicide. Elle devient alors un objet fétiche, auquel les « initiés » attribuent des pouvoirs « magiques ».
Un instrument de révolte contre la famille, les adultes, l'ordre établi
Répond au besoin de s'affirmer, la transgression de l'interdit
La drogue favorise une confrontation de l'adolescent avec ses limites psychiques et organiques
Echappatoire au principe de réalité, refuge dans le principe de plaisir
L'adolescent qui se drogue régulièrement adopte un mode de vie ….
L'environnement culturel et social
Du toxicomane à l'addict moderne :
- le sens de la consommation de drogue a changé. Depuis les années 1980, phénomène d'intoxication en masse de jeunes appartenant à toutes les classes sociales
- Apparition de la polytoxicomanie le junkie apparaît dans les années 80, il est celui qui se pique à n'importe quoi, risquant la mort à chaque intraveineuse. Il est en définitive « un hippie qui a perdu l'espoir », en lien au malaise social.
Le vécu de la drogue semble dominé par le besoin de « s’écrouler, être absent du monde :
- l'usage de la drogue n'est pas un support de la communication
- dans la société postmoderne, le toxicomane veut tout et tout de suite : la drogue répond à sa demande dans un contexte d'hyperindividualisme.
Notion de structure : névrose, psychose, état limite perversion
Névrose : anxieux/déprimé, mise en scène d'un conflit oedipien non surmonté, parents/partenaire présent dans le rapport à la drogue
Psychose : prodrome ? Automédication – addiction secondaire et non primaire
Etats limites : régulateur des troubles de l'humeur
Instable et excessive dans les émotions et les relations / Phase du faux self : sentiment d'être superficiel / Comportements à risque / Traits psychopathiques, pervers.
Facteurs de protection et de vulnérabilité :
Protection :
intelligence / capacité à résoudre des problèmes / sociabilité / estime de soi / Soutien familial / modèles identificatoires / régulation souple des affects / bonne tolérance aux frustrations . Capacité à accepter les contraintes.
Vulnérabilité :
Désinhibition / recherche de nouveauté / recherche de sensation / susceptibilité à l'ennui / difficulté à trouver du plaisir / +/- disposition psychopathologique (passé, histoire, culture) et neurobiologique
Les 3 facteurs constitutifs :
[pic 3]
Le tabac :
Substance la plus consommé dans le monde.
Problème majeur de santé publique
Première cause de mortalité évitables dans le monde (7,5 millions de morts/an)
Comorbidité psychiatriques et somatiques importantes
Fagerström pour évaluer la dépendance
Importance du RPIB (repérage précoce et intervention brève) par IDE.
Action sur l'acétylcholine avec ACR.
La dépendance au tabac a longtemps été réduite à une dépendance à la nicotine. Des travaux récents suggèrent que d'autres composants du tabac sont également addictogènes.
L'une des drogues ayant le taux de dépendance le plus élevé.
Dichotomie pharmacodépendance à la nicotine / dépendance comportementale (gestuelle)
Sevrage :
Importance de l'entretien motivationnel.
Dispositifs transdermiques (patch) utilisables à des fins de sevrage ou de réduction de la consommation.
Gommes, pastilles de nicotine (1mg/cigarette fumée/j)
Inhalateurs médicaux
« cigarette » électronique :
- solution de propylène glycol et de nicotine chauffée par une resistance électrique.
- Présence de formaldéhyde dans les vapeurs
- toxicité globale bien moindre de celle du tabac
- ne serait pas une source de tabagisme passif
Traitement et évaluation des comorbidités (anxiété, dépression, pneumologie, cardiologie..)
Effets dus à l'arrêt du tabac :
- effets négatifs : l'arrêt du tabac est fréquemment associé à une période de transition se manifestation par des désagréments passagers : somnolence, sensation de faim, toux, chat dans la gorge, gencives sensibles pouvant saigner lors des brossages, difficultés à faire face à des émotions vives, difficultés à se concentrer, irrritabilité, palpitations cardiaques.
S'atténue au fil des semaines
- effets positifs : diminution notion du risque de contracter des maladies graves, économie d'argent, sensation de liberté, énergie, plaisir de retrouver son odorat, teint de la peau plus vif, meilleure haleine, timbre de voix plus clair, récupération d'un sommeil qualitatif
La prise de poids :
- est un effet secondaire classique de l'arrêt du tabac
- environ 5kg la première année de l'arrêt
- et peut être plus importante chez l'obèse
L'alcool :
effets et fonctions
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