Vinci implantation en Amérique Latine.
Par Christopher • 14 Juin 2018 • 6 075 Mots (25 Pages) • 555 Vues
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La transaméricaine ou « autoroute panaméricaine » est un système de voies rapides et d'autoroutes qui relie l'ensemble des Amériques : il est composé d'un axe principal qui parcourt le continent du nord au sud et de plusieurs axes secondaires transversaux.
La connexion du nord au sud-est quasiment achevée : en 2016, il restait à réaliser deux tronçons totalisant 87 kilomètres au niveau du Panama (dans la province de Darién) et de la Colombie.
Le réseau est le principal moyen de transport, en effet, presque 70 % du transport de marchandises est fait par ce dernier, contre 27 % par le rail, 3 % par transport fluvial et 1 % par les airs. Pourtant, la Colombie possède l'un des taux les plus bas de routes par habitant d'Amérique latine.
La Colombie a un plan financement à l’ordre de 25 milliards de dollars, mais ce n’est qu’un début. Au total, on estime que la Colombie devra investir un total de 50 milliards dans ses infrastructures au cours des 10 prochaines années. C’est un énorme investissement pour une économie pesant 400 milliards.
Mexique
Le Mexique est la seconde puissance d'Amérique latine avec un PIB de 1 144,334 Mds $, il est composé de 119 713 203 habitants et est le 14ème pays en termes de superficie avec 1 964 375 km2. Grâce à sa position géographique, le Mexique est le pont entre les états unis et l’Amérique latine.
L’infrastructure routière mexicaine se compose de 350.000 km de routes, dont 50.000 km de routes fédérales et 5.900 km d’autoroutes à péages, mais moins de la moitié de ces routes ont un revêtement satisfaisant. Une faible partie du réseau concerne les besoins en voies de communication internationales. Afin de garantir le fonctionnement de nœuds d’échanges intertidaux, le Mexique doit également soigner ses routes.
Pourtant, le transport intérieur de marchandises est majoritairement routier, le Mexique a donc tout intérêt à investir dans ce secteur pour que le monde puisse le rejoindre aisément. Les efforts portés sur les trois principaux moyens de faire transiter la marchandise (air-terre-mer) semblent être en marche pour que le Mexique puisse grandir grâce au commerce extérieur.
Membre de l’ALENA, le Mexique est économiquement et politiquement tournés vers les États-Unis, principal marché, premier investisseur, pôle d’attraction de leurs travailleurs migrants comme de leurs classes moyennes et source de leurs références intellectuelles. Des accords de libre-échange sont venus en quelque sorte institutionnalisé et verrouiller cet « exclusivisme », qui dépasse l’économie et configure une relation de dépendance Nord-Sud librement assumée. 80 % des échanges mexicains sont effectués avec Amérique du Nord
- Scoring (pondération)
Afin de sélectionner les marchés les plus prometteurs, il s’agira désormais d’appliquer une pondération sur chacun des critères de sélection du pays d’implantation.
La méthodologie appliquée est la suivante : pour chaque critère, chacun des pays sera noté de 1 à 5 (5 étant la meilleure note, 1 la plus faible). Cette note sera ensuite multipliée par le coefficient d’importance du critère. Les deux pays comptant le plus de points seront ensuite étudiés plus en profondeur au niveau de leurs spécificités culturelles et de leurs pratiques commerciales respectives.
Critère
Coefficient d’importance (Pondération)
Brésil
Argentine
Colombie
Mexique
Longueur du réseau routier
5
5
3
2
3
Qualité du réseau routier (5 indiquant un réseau de piètre qualité)
2
5
3
3
4
% de fret routier
2
3
5
4
3
PIB
2
5
3
2
4
Croissance
2
1
1
5
2
Plans d’investissements nationaux
3
3
4
5
2
Population
1
5
2
3
4
Concurrence
2
2
3
2
1
TOTAL
/
71
59
60
52
Ainsi, nous remarquons que le Brésil est le pays doté du plus grand potentiel économique, suivi de la Colombie. Nous allons désormais pousser notre analyse sur ces deux pays dans leurs pratiques culturelles et commerciales respectives.
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