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TP1 - ADM2015

Par   •  2 Juin 2018  •  3 831 Mots (16 Pages)  •  603 Vues

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Autre fait inquiétant selon moi, le premier article évoque le fait que la consommation de lait n’apporterait pas de véritable barrière de défense contre les fractures et les problèmes musculaires. Il mentionne même que les femmes nord-américaines seraient plus touchées par les fractures que les femmes asiatiques, alors que le second article dit le contraire. Je crois, comme le second article, que les vitamines et les bienfaits du lait jouent sur la formation et le développement de l’ostéoporose. Je crois d’ailleurs qu’il est parfois difficile de comparer un seul point, soit les fractures de la hanche, entre des femmes qui proviennent de deux cultures opposées, où non seulement la consommation de produits laitiers diffère, mais l’alimentation en général est totalement opposée.

De plus, je crois personnellement que les gens qui n’ont aucun problème à ingérer le lait devraient favoriser ce breuvage, au lieu de se tourner vers des produits qui bien souvent ont une plus faible teneur en protéine ou vitamines, mais qui, toutefois, permettent un bon compromis pour les gens qui ne peuvent consommer le lait.

En lisant divers articles sur la consommation du lait, j’ai pu constater que plusieurs articles remettent en doute les bienfaits du lait. Aussi, plusieurs études démontrent que la consommation du lait diminue d’année en année, notamment de 20 % depuis les 30 dernières années.[4]

Cet article, publié en 2012, évoque même ceci : «C'est inquiétant, parce qu'on remplace forcément le lait par d'autres boissons, souvent à calories vides. On se prive de calcium, de vitamine B12 et des 14 autres éléments nutritifs du lait pour consommer plus de sucre », dit Amélie Charest, professionnelle de recherche à l'Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels de l'Université Laval.[5]

Analyse de la consommation

Le processus de consommation s’inscrit à l’intérieur d’un processus et varie selon plusieurs choses. Notamment lorsque nous parlons des termes «bien» et «services», il y a une notion de produits tangibles et des produits intangibles avec la notion de produits de consommation.

Dans le cas du lait, il s’agit d’un bien puisque nous achetons un produit à consommer. Notre processus d’achat est clairement tangible puisque nous pouvons toucher le produit et le mettre de façon délibérée dans notre panier d’épicerie. Avec des produits alimentaires, nos motivations sont bien la plupart du temps un achat fonctionnel et utilitaire plutôt qu’immatériel. En fait, la personne qui fait l’achat se dit qu’elle pourra nourrir sa famille et elle-même. Avec un produit comme le lait, force est de constater que notre corps en a besoin dès la naissance et par la suite les besoins en produits laitiers diminuent avec le temps. Si on se fie au premier article, nous n’aurions pas besoin d’acheter du lait à partir de sept ou huit ans, toutefois, les valeurs nutritives très élevées de ce breuvage poussent la société à continuer d’acheter du lait, au-delà de ce chiffre.

Ce qui varie dans notre façon de consommer le lait est, selon moi, en lien avec les influences internes et externes. Que ce soit de la façon dont nous avons été éduqués où nos valeurs qui nous poussent vers un mode de vie soient végétalien ou autre, notre consommation sera teintée de ses influences internes ou externes.

Selon l’équation de Kurt Lewin, plusieurs facteurs vont influencer notre façon de consommer. Que ce soit des facteurs internes ou des facteurs externes. Le comportement serait en fonction de la personne et de l’environnement et cela permet de constituer les champs psychologiques, soit ce qui agit en tout temps sur chaque personne. [6]

En effet, selon l’article qui évoque que la consommation de lait diminue sans cesse au Québec et même aux États-Unis, force est de constater que cette évolution résulte directement de nos influences[7]. Que ce soit par le mode de vie familiale, la culture et les classes sociales, cette consommation peut varier. En fait, si on prend une expérience situationnelle d’une mère de famille qui souhaite pratiquer un sport après le travail et qui, suite à son entrainement, souhaite prendre un verre de lait rapidement. Elle se tournera plus facilement vers les alternatives du lait traditionnel, soit le lait de soya ou d’amande, qui ne nécessite pas forcément de réfrigération et qui est facilement transportable dans un sac de gym et qui sera peut-être plus facile à digérer pour elle puisqu’elle est en âge adulte.

Par contre, si on prend une influence interne qui dépend du style de vie du consommateur, par exemple une mère qui cette fois souhaite offrir un produit qui offre plus de protéine et de vitamines à son enfant, avec un produit plus faible en sucre, comme l’article qui prouve que le lait propose plus de points positifs pour le corps humain. La mère de famille va surement acheter un lait de vache et le mettre au réfrigérateur afin de l’offrir en collation à ses enfants puisqu’elle aura un souci de donner un breuvage de qualité à ses enfants.

Le consumériste

Avec cette controverse à propos du lait, j’ai souhaité comprendre le mouvement du consumériste en lien avec cette consommation, qui est, pour certain, un mode de vie.

Selon le dictionnaire, le terme consumériste vise à donner aux consommateurs un rôle actif au niveau économique et social. [8] En ce sens, l’image du consommateur client et autonome représente parfaitement le type de consommateur des produits laitiers aujourd’hui. Comme il a été soulevé plus tôt, il y a deux courants de pensée pour la consommation de lait, le «pour» et le «contre», et ce, pour plusieurs raisons qui appartiennent aux consommateurs. Par contre, le lien que nous pouvons faire, dans l’aspect consommation globale est le fait que l’individu choisi librement et en toute connaissance de cause si le produit à consommer lui convient et convient à son mode de vie. Pour prouver ce fait, on peut facilement retrouver des militants qui choisissent de se tourner vers les produits de substitutions et produits végétaux au lieu de consommer un lait animal.

Il y a aussi un élargissement dans le débat, par exemple, il y a le débat sur les hormones données aux vaches et le fait que la consommation de lait biologique est en croissance au Québec. En fait, en 2015, il y a eu une augmentation de 18 % dans la demande pour le lait biologique. [9]

Avec ce type de consommation, il y a certainement un lien avec la simplicité volontaire puisque les gens qui

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