Projet intrapreneurial
Par Christopher • 23 Octobre 2018 • 2 222 Mots (9 Pages) • 492 Vues
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Intrapreneuriat vs entrepreneuriat
Dans leur sémantique, les mots paraissent se ressemblent et donne envie d’être assimiler l’un à l’autre. Pourtant il existe bien des différences entre chacun des deux termes.
La notion de risque n’est pas la même chez un entrepreneur, il se lance lui-même dans les affaires afin de maximiser son retour sur investissement. Comme nous l’avons vu, intrapreneur, aussi libre qu’il devrait être agit à titre d’employé et dépend d’une organisation. De plus, le bénéfice qu’il peut espérer dépend de la rémunération et des récompenses que lui accordera son supérieur en considération de ce qu’il aura pu apporter à l’entreprise.
Appartenir à une organisation nécessite aussi l’intrapreneur à agir aussi en gardant une pensée collective. Rattacher ses activités individuelles à celle du groupe. Comme ses ressources ne sont pas les siennes, il a d’une certaine façon moins de liberté de faire ce qu’il veut et il est important pour lui de savoir convaincre et motiver pour jouir de ces ressources.
Il doit savoir gérer ce double rôle qu’il possède en interne et en externe.
LES QUATRES MODES DE MANAGEMENT DE L’INTRAPRENEURIAT
Nous allons maintenant voir les modes de management de l’intrapreneuriat qui sont les suivants :
- L’intrapreneuriat spontané
- La cellule intrapreneuriale
- La plate-forme intrapreneuriale
- La division intrapreneuriale
Afin de bien se familiariser avec ces quatre styles de management, il nous faut bien définir et distinguer le processus intégré du processus séparé, ainsi que le processus singulier de la dynamique intrapreneuriale.
Lorsque l’on parle du processus séparé cela signifie tout se passe dans un lieu spécifique et distinct des divisions opérationnelles. Ici, il y a une autonomie du personnel qui s’est affranchie de leur ancienne hiérarchie.
Inversement, dès que l’on parle de processus intégré, cela se déroule au sein même de l’organisation. Les employés gardent leur poste de travail habituel tout en avançant dans le projet à côté de ça. Ici le soutien et les ressources leur viennent donc de l’organisation.
Le processus singulier poursuit une opportunité spécifique alors que la dynamique intrapreneuriale s’agit plutôt d’un dispositif qui encourage les initiatives intrapreneuriale.
L’intrapreneuriat spontané
Il s’agit au départ d’un processus singulier et intégré. C’est l’œuvre d’un individu qui a su, se lancer dans une démarche intrapreneuriale. Il se distingue des autre types d’intrapreneuriat dans le sens que personne n’a chercher à créer un environnement propice à l’innovation, mais qu’il y a là un acte purement spontané.
Ce type d’intrapreneuriat présente l’avantage d’être à la fois économe en moyen qu’en terme de temps. On peut aussi le qualifier de plus sûr car, dans ce cas de figure, son échec est moins embêtant pour l’entreprise. Bien que le risque d’échec soit justement élevé dans l’intrapreneuriat spontanée.
Un de ses inconvénient est qu’on ne peut pas vraiment le prévoir ou le commander à l’avance. Aussi, puisqu’il s’agit de la réalisation d’une personne, il est peu contrôlé et reste relativement aléatoire. Il n’existe pas d’organisation derrière toute la démarche de l’intrapreneur, ce qui le rend plus vulnérable car sans soutien. Comme évoqué dans le texte : « il est important de prendre pleinement conscience de cette asymétrie (intrapreneur / organisation) qui est à l’origine de nombreuses difficultés t incompréhensions de part et d’autre »
Pour souligner un de ces grand point fort, tel énoncé dans l’ouvrage, est son « incrémentalisme ». C’est-à-dire qu’il n’y a pas besoin de grands sauts planifiés mais de simples petits changements au fur et à mesure que le projet avance.
De plus, agir seul peut-être source de fierté, plaisir et de développement professionnel et personnel pour l’intrapreneur. Le succès peut aussi lui rapporter gros : prime, poste de direction, progression de carrière etc. Dans le cas inverse le risque pour l’intrapreneur est d’être stigmatiser pour le reste du groupe en faisant « un passage à vide ». Peut-être que cela est à double tranchant pour lui.
Un dernier élément pouvant être décourageant pour un intrapreneur spontané est le risque de scission stratégique entre son supérieur et lui-même.
Il existe des exemples de marque connues comme IBM et son ingénieur nommé David ou bien, Polaroid Corporation et Joline qui a eu l’idée de créer des photos artistiques pour des grands centre de loisirs.
moyens limités tout en construisant sa légitimité en interne.
La cellule intrapreneuriale
La cellule intrapreneuriale est du domaine des processus intrapreneuriaux induits. Considéré comme le plus simple des dispositifs, Il y a, ici, présence d’une petite entité mise en place pour développer un projet spécifique. John Galbraith, spécialiste du design organisationnel, nous parle de task force soit de gagner temps et flexibilité en raccourcissant les circuits de prise de décision. Elle est petite, autonome, et permet d’atteindre les objectifs plus vite et à moindre coûts. Elle ressemblerait sur ce point à l’intrapreneuriat spontané mais y gagne en plus que les priorités stratégiques la cellule et les dirigeants ne peuvent qu’être alignés.
Elle est facilement dissoute lorsqu’elle perd son utilité.
Ses inconvénients sont semblables à l’intrapreneuriat spontané :
- Succès tributaire du talent de ses membres et donc non-garantie
- La haute direction ne peut pas apporter un avantage substantiel au projet
- Les intrapreneurs doivent tout gérer de l’étude du marché, problèmes technique, développement de l’offre, constitution de l’organisation jusqu’à faire reconnaître leur légitimité dans la boite.
Nous avons l’exemple de Silvia et son projet de TV sur l’ADSL qui permet aux utilisateurs de recevoir un bouquet de chaînes et l’accès
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