Projet de professionnalisation

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elles-mêmes) pour répondre aux besoins des personnes hospitalisées.

Mon premier stage dans le cadre de ma formation s’est déroulé en CSAPA (Centre de Soins, d’Accompagnement et de Prévention en Addictologie) . Ce fut un stage très enrichissant et en priorité par rapport à mes aprioris du début de stage. Ne sachant où et auprès de quel public je souhaitais faire ce premier stage, j’ai donc décidé de découvrir le public toxicomane et/ou alcoolique. Je partais avec des représentations le concernant, comme le fait qu’il souffre du manque et adopte donc un comportement violent. Je m’attendais de ce fait à être confrontée à plusieurs situations violentes. Or, les personnes entrant dans ce centre sont déjà sevrées ou sous traitement de substitution, je n’ai donc assisté à aucune scène de violence. De plus, l’ASS avec qui j’ai pu passer ces 6 semaines avait un rôle très éducatif dans le centre et j’ai donc pu découvrir une autre forme d’accompagnement, plus proche de la personne puisque l’ASS avait des horaires spécifiques impliquant sa présence sur de nombreux temps de vie quotidienne. Il pouvait donc de cette manière voir évoluer les personnes hors de son bureau et au milieu de leur environnement. J’ai pu également mettre en lien la théorie étudiée à l’ITS avec les pratiques vu sur mon lieu de stage. Ainsi, j’ai pu, par exemple, observer de façon plus concrète les techniques d’accompagnement dans l’ISAP (Intervention Sociale d’Accompagnement Personnalisé) lors de l’accompagnement de personnes mais aussi dans l’ISIC (Intervention Sociale d’Intérêt Collectif) au cours de groupes de parole dédiés spécifiquement aux femmes hébergées dans le centre. De plus, l’éthique, le secret professionnel ou bien encore la déontologie sont des notions que j’ai eu la possibilité d’approfondir et surtout de confronter avec les limites que le terrain implique. J’ai également pu étudier les nombreuses lois, essentielles à ma future pratique professionnelle.

Le travail de l’ASS dans ce CSAPA était très « généraliste » c’est-à-dire qu’il pouvait traiter tous types de demandes en partenariat avec de nombreux organismes. C’est pourquoi j’ai souhaité faire mon stage de deuxième année en polyvalence de secteur, afin d’approfondir mes connaissances tout d’abord sur les différents dispositifs au niveau de l’insertion et de la protection mais aussi pour rencontrer de nombreuses problématiques et un public non ciblé malgré un secteur géographique défini.