Projet d'éducation artistique
Par Andrea • 17 Février 2018 • 2 514 Mots (11 Pages) • 458 Vues
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nos jours son président est sa majesté le Chef de Canton de Soubakaniédougou, ancien animateur culturel de la Région des casacdes.
b. Présentation du Président
Monsieur Héma, n’est plus à présenter dans le milieu culturel de la Région des Cascades. Né d’une famille royale, il a grandi au milieu de ses frères paternels et maternels tous artistes. Ils ont fait la fierté de la culture dans les Cascades au début des Indépendances de la Haute Volta. Ils ont animés les fêtes et les cérémonies avec ses sœurs danseuses à la première fête de l’indépendance à Ouagadougou.
Une fois enseignant et la culture rattachée à son ministère, il se retrouve Assistant Culturel à Mangodara et sort la troupe koto en 1982 lors des journées provinciales de la culture.
Puis à Takalédougou en 1984, il a pris part à l’organisation de la première semaine Nationale de la Culture de Gaoua. Il a sorti la Troupe Doti les années 1986 à Bobo Dioulasso ,1988 à Koudougou Réo et 1990 à Bobo Dioulasso ou elle fut retenue première en danse de grâce et troisième en instrumental.
Les obligations du service le séparèrent de cette troupe en 1992 pour Banfora. Mais il a eu le temps d’aider le responsable provincial de la culture, puis comme Directeur Artistique il a assuré l’organisation des éditions de VACANCES – PROMO- CULTURE avec l’ex Maire de Banfora Mamadou Koné. Il s’est retrouvé dans la même fonction, à la réalisation des deux premières éditions du FESTRIM avec son Président Traoré Nissé Joanny.
Aujourd’ hui retraité, il est à la chefferie coutumière de soubakaniédougou et le constat qu’il vit est le résultat de ce projet provenant de lui.
PRESENTATION DU PROJET
1 contexte et justification
La Région des cascades à l’instar de bien d’autres Régions du Burkina Faso connait une diversité culturelle due à la multiplicité ethnique. Depuis l’introduction de la culture attelée dans la Région avec la culture du coton, certaines pratiques ancestrales sont abandonnées et en voie de disparaître si nous ne prenons garde. Il s’agit de la culture à la grande daba accompagnée par le balafon ou la kora ou goni. Ces deux instruments sont accompagnés le plus souvent pour ce qui est du balafon de deux autres que sont le korokoto en Dioula ou koroba en Cerma en plus du Pêrêtê ou Pêrênê en Cerma. Le joueur de koroba est le chanteur du trio, il reprend les notes des morceaux joués pendant que celui du Pêrênê communique avec les laboureurs grace à son instrument. Chaque cultivateur possède un nom de labour et répond à l’appel du Pêrênê ce qui se vérifie aisément au niveau des danseurs du koto de Mangodara lorsqu’ils sont interpellés, ils poussent des cris de joie.
Depuis un certain temps le constat est amère, au regard des jeunes qui ne comprennent plus ce langage des instruments. Vu ce qui précède, il apparaît nécessaire d’impliquer les jeunes à l’apprentissage de ce langage. Le présent projet qui s’exécutera en trois phases, la première en Avril 2016 vise donc à la revalorisation de cet instrument tant important pour la communauté et sa sauvegarde comme patrimoine culturel et héritage de toute la société Cerma de Soubakaniédougou
2. titre du projet : Le Pêrênê : Instrument De Communication
« Projet d’éducation artistique : La communication par le Pêrênê. »
3. localisation
Le projet concerne une cinquantaine de jeunes hommes ou filles de la commune de. Soubakaniédougou, soucieux de la perte de leur culture et aptes à relever le défi.
4. groupe cible bénéficiaire
Cinquante (50) jeunes hommes et filles de la Commune de Soubakaniédougou.
Des jeunes sans distinction de sexe ayant le souci d’apprendre ce langage ignoré d’eux.
Il n’est pas rare que ces jeunes restent bouche bée devant un ancien interpellé par le pêrênê, à regarder sans comprendre un seul mot. Pour la première phase recruter une cinquantaine de jeunes volontaires qui s’inscriront à cette école de communication par le pêrênê.
5. objectifs specifiques
- Contribuer à l’éveil des consciences des jeunes.
- Contribuer à la conservation du patrimoine culturel.
-Contribuer à la protection de ce patrimoine en voie de disparition.
- Connaître le langage d’un instrument notamment le pêrênê.
6. Résultat attendu
• Le patrimoine artistique et culturel de la Région est valorisé
• La sauvegarde du pêrênê est assurée
• Les jeunes maîtrisent davantage le pêrênê
• Ils comprennent aisément le langage du « pêrênê » et répondent facilement quand ils sont interpéllés
• Les cinquante (50) jeunes hommes et filles connaissent les noms
7. objectif de la formation
La formation vise à renforcer les capacités de communication des jeunes entre eux et à inculquer une cohésion au sien de cette jeunesse.
Les jeunes ainsi formés deviennent des formateurs à leur tour. Ainsi :
L’information et la sensibilisation permettront l’éveil de conscience des jeunes :
- La compréhension du langage du pêrênê.
- La possibilité de parler le langage du pêrênê
- L’utilisation du pêrênê comme instrument de communication
8. déroulement des séances de sensibilisation.
Il sera organisé une séance d’information et de
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