Méthodologie du CV
Par Plum05 • 4 Juillet 2018 • 6 374 Mots (26 Pages) • 426 Vues
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faut mettre un « point-virgule » (;) sauf au niveau du dernier tirer, marquant la fin, où il faut mettre un point (Ce document contient un exemple à la page n°5).
Quant au sens des phrases, il doit être expressif et avoir un lien avec le contenu des autres phrases. Cela permet de réussir plus facilement le chapeau introductif et les phrases de transition.
Section IV : Le chapeau introductif et les phrases de transition
Le chapeau introductif se trouve juste après l’annonce de l’intitulé et avant les sous-parties. Il s’agit d’un petit texte qui porte souvent des définitions, si des termes compliqués ou des mots dont le sens n’est pas évident se trouvent dans l’intitulé. Il peut contenir des précisions ou des mises au point que l’auteur souhaite faire pour faciliter la compréhension du lecteur. Il annonce aussi les sous-parties qui le suivent. Quant aux phrases de transition, elles permettent de faire la liaison entre les paragraphes. Ces phrases doivent être préparées pour ne pas être annoncées brusquement. Elles participent à l’harmonie du texte pour éviter la coupure entre les idées. Elles jouent le même rôle que les annonces de plan, de parties ou de sous-parties qui sont dans le corps du mémoire. (Voir dans ce document, comment les transitions sont faites). C’est dans ce corps d’ailleurs que se trouvent les citations.
Section V : La rédaction des citations
Le mot « Citation » vient du latin « citare » qui signifie, « mettre en mouvement, faire venir à soi ». Une citation est une parole ou un écrit d’un auteur qui est rapporté textuellement dans le mémoire. Il peut s’agir aussi d’un extrait d’un texte officiel (loi, décret, convention, rapport…), d’une jurisprudence, d’un ouvrage, d’un article. Quand l’extrait est substantiel, on emploi le mot « passage » pour le désigner. La citation dans le corps du texte doit être distinguée de l’épigraphie qui, elle, est, en fait, une citation mais elle est placée au début d’un mémoire, d’un chapitre afin d’en indiquer l’esprit. C’est ce que vous voyez souvent au début d’un livre, d’un article, d’une thèse ou même d’un mémoire.
Par ailleurs, si un auteur note une citation et que vous souhaitez la reprendre, faites tout pour chercher ce document vous-même et pour l’exploiter à votre tour afin de comprendre l’auteur et de vérifier l’exactitude des numéros de page. Il faut donc éviter de reprendre à tout prix les citations des auteurs sans les recommandations ci-dessus.
Sur le plan de la forme, la citation est reproduite dans la plus grande exactitude de son écriture d’origine. C’est dire que s’il y a une faute de langue ou un contre sens à l’intérieur de la citation, on est obligé de la maintenir dans le texte. Seulement, il faut mettre le mot (sic) à la fin du texte cité.
Exemple : L’article 4 § 2 demande à chaque partie contractante « de veiller à ce que les SMSP dont elle loue les services soient formées en droit international humanitaire des droits de l’homme et en respectant les dispositions » (sic). Ici, le texte parle de sociétés qui doivent être formées, or, ce sont les membres qui doivent l’être et non la personne morale.
C’est dire aussi que si le texte d’origine est écrit dans une autre langue, c’est mieux de le reproduire avec cette langue. Dans ce cas, la traduction est un plus, sinon, il serait mieux de donner, en substance, le sens du contenu. C’est dire enfin que des crochets sont être utilisés pour encadrer des mots extérieurs à la citation, si le besoin de les ajouter devient nécessaire. La citation est rédigée dans le mémoire en italique et elle est entourée de « guillemets ». Une citation est écrite dans un style qui le met en harmonie avec la phrase qui la précède ou qui la contient dans le corps du mémoire.
Exemple : C’est dire qu’un fait peut ne pas causer de dommage et pourtant être illicite. C’est Dionisio Anzilotti qui fut le premier à soutenir que le dommage seul ne suffit pas, car il est intégré à l’acte illicite et « se trouve compris dans le caractère anti-juridique de l’acte ».
Pour cela, on peut couper certaines parties de la citation, si cela est nécessaire, en mettant trois points de suspension entourés de crochets […].
Exemple : Sa participation « n’implique pas nécessairement la consommation […] des crimes […] mais peut prendre la forme d’une assistance ou d’une contribution en vue de la réalisation ».
On peut également ajouter des mots ou des expressions en les mettant entre crochets. Cette coupure peut être au début, au milieu ou à la fin de la citation.
Exemple : Il est vrai que « le contexte dans lequel [ils] interviennent [est propice] à des violations de règles fondamentales ».
Toute citation doit toujours faire l’objet d’une note de bas de page.
Section VI : La note de bas de page
Sa présence dans un document atteste que l’auteur a bien consulté le document. Elle est écrite en caractère dix (10). Dans ce cadre, la référence doit être bien renseignée. S’il s’agit de citer un livre, on commence par le nom de son auteur en majuscule, son prénom en minuscule sauf la première lettre et il est mis entre parenthèse. Après le prénom, il faut mettre une virgule avant de citer le titre du document en italique, le lieu d’édition, puis la maison d’édition, la date d’édition et la page où la citation a été tirée. S’il s’agit d’un article, on commence par le nom de son auteur en majuscule, son prénom en minuscule sauf la première lettre et il est mis entre parenthèse. Après le prénom, mettre une virgule avant de citer le titre de l’article en « italique » et entre « guillemets ». Ensuite, on cite la revue ou l’ouvrage où l’article est publié, son lieu d’édition, sa date de parution et la page où se situe la citation. S’il s’agit d’un document tiré de l’internet, il faut veiller à mettre en fin de la note de bas de page, le lien de consultation et la date de la dernière visite.
Toutes les parties de la note de bas de page sont séparées par des virgules et à la fin, il faut toujours mettre un point. (Pour un exemple, référez-vous à la note de page n°1 sur ce document).
Par ailleurs, chaque bas de page porte un numéro. L’auteur du mémoire peut choisir la numérotation continue ou une numérotation par page. On peut conseiller vivement d’adopter la numérotation continue car certains membres de jury veulent calculer le nombre de bas de page par page de mémoire. Le but de ce calcul
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