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Mondialisation et emploi

Par   •  29 Août 2018  •  1 597 Mots (7 Pages)  •  598 Vues

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en travail qualifié, au détriment des productions traditionnelles intensives en travail peu qualifié. Si les salaires sont parfaitement flexibles, il y a toujours plein-emploi ; mais si l’on introduit des rigidités salariales, alors les inégalités entre travailleurs qualifiés et non qualifiés s’expriment par une dégradation relative de l’emploi des seconds par rapport aux premiers. L’évolution de la structure des PCS de l’emploi dans les pays développés confirme cette tendance : les catégories les plus affectés par les baisses d’effectifs sont les ouvriers non qualifiés et les salariés non qualifiés dans le secteur des services.

La mondialisation a fait que l’apparition de firmes multinationales a transformé le secteur de l’emploi. Le travail non qualifié a donc subi de plein fouet le processus de mondialisation, et a subit d’importantes baisses dans son nombre d’emplois, ce qui se traduit par une augmentation des inégalités (précarité) et un chômage important pour cette catégorie.

Mais le chômage, s’il a explosé ces dernières années, c’est pour une autre raison principalement : la crise économique, qui fut mondiale en 2008, et sur lequel nous allons nous attarder.

B- Le rôle de la crise internationale sur l’emploi

La crise est définie comme un ralentissement de la production (période de récession notamment) et qui s’accompagne d’une montée du chômage, cela a pour conséquence notamment de nombreuses destructions d’emplois. L’économie mondiale traverse une grande crise financière depuis 2008. Le chômage a notamment atteint des niveaux sans précédent dans de nombreux pays européens, mais il a également explosé aux Etats Unis. À partir du second semestre 2008, de nombreux pays ont assisté à une forte baisse de la production, qui a entraîné un fort recul de l’emploi et une hausse vertigineuse du chômage. De 5,6 % en 2007, son point le plus bas depuis 25 ans, le taux de chômage de la zone OCDE est passé à 8,3 % en juin 2009, un niveau sans précédent depuis la guerre, le nombre de chômeurs ayant augmenté de presque 15 millions. Les pays de l’OCDE sont ainsi confrontés à une crise de l’emploi. Si elle touche l’ensemble des catégories socio-professionnelles, des « cols bleus » du bâtiment aux « cols blancs » du secteur bancaire, comme lors des précédentes récessions économiques de grande ampleur, les catégories déjà défavorisées sur le marché du travail - les jeunes, les travailleurs peu qualifiés sont notamment les premières victimes des suppressions d’emplois. Certains pays comme l’Espagne ou la Grèce ont atteint un taux de chômage de plus de 25% à cause de cette crise, alors qu’en France il a atteint un taux de plus de 10%. Cette crise à l’origine uniquement américaine est devenue mondiale progressivement.

La crise a alors entraîné une forte baisse d’activité et de la productivité. Par conséquent, au vu de l’interdépendance des économies des pays, dû notamment à l’essor du commerce international depuis plusieurs décennies, on constate que de nombreux pays ont été touchés par l’expansion du chômage, mais aussi de leurs dettes. Cette crise a été internationale, les effets de la mondialisation se font donc ressentir vu le lien des pays entre eux, et on observe que la crise a eu impact considérable sur l’emploi avec de nombreux emplois supprimés.

Aujourd’hui l’impact de la crise se fait un peu moins ressentir, mais de nombreux pays ont encore dû mal à repartir, et notamment la France qui conserve un chômage important et qui n’arrive pas à baisser, l’investissement des entreprises n’étant notamment pas suffisant.

On a donc pu observer que le processus de mondialisation a fait perdre des emplois, et a eu des conséquences négatives sur certains points. Mais on va désormais voir qu’elle peut quand même avoir des aspects positifs, et qu’elle crée des emplois malgré tout, et même autant qu’elle en supprime.

II- … Mais en crée beaucoup d’autres

A- L’impact sur la compétitivité prix et hors prix

B- La mondialisation permet la croissance

Amélioration de la compétitivité prix et hors prix.

La mondialisation permet la croissance (avec notamment le développement du progrès technique, crée de la concurrence sur les marchés). Amélioration de la main d’œuvre, plus qualifiée.

Fiche trouvé sur internet, grandes idées pour la deuxième partie :

Les exportations dopent la demande ; les importations d’intrants contribuent à l’essor de la production et à la diffusion du progrès techniques ; les importations de biens de consommations à prix compétitif augmentent le pouvoir d’achat des consommateurs qui peuvent alors croître leurs demandes de produits locaux. Différenciation des produits pour améliorer la compétitivité hors prix face à la concurrence mondiale.

Les pays d’accueil des IDE bénéficient d’un surcroît d’activité. Les filiales et FMN stimulent l’activité des fournisseurs locaux. Les IDE favorisent la diffusion du progrès technique.

La globalisation financière améliore les conditions de financement des investissements et peut faire baisser les taux d’intérêts favorisant la croissance de l’activité économique. De plus elle procure des revenus ou des plus values boursières aux détenteurs de capitaux qui sont davantage incités à consommer. Dès lors la croissance mondiale est dopée provoquant une hausse du volume des emplois.

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