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Microéconomie

Par   •  19 Septembre 2018  •  22 394 Mots (90 Pages)  •  313 Vues

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Nombreux acheteurs

Nombreux vendeurs

Peu de vendeurs

1 seul vendeur

Produit homogène

CPP

Oligopole homogène

Monopole homogène

Produit différencié

Concurrence monopolistique

Oligopole différencié

Monopole Différencié

On va faire varier le nombre d’offreurs et de demandeurs

Demandeurs

Grand nombre

Petit nombre

1 seul

Grand nombre

CPP

Oligopole

Monopole

Petit nombre

Oligopsone

Oligopole bilatéral

Monopole bilatéral limité

1 seul

Monopsone

Monopsone limité

Monopole bilatéral

Partie I : Microéconomie de l’équilibre partiel

CHAPITRE 1 : Le Monopole

Le monopole est l’antithèse de la concurrence selon les doctrines. Depuis Smith, chacun est persuadé que le monopole est une structure de marché néfaste. Les firmes en position de monopole auraient tendance à pratiquer des prix trop élevés : ce qui signifie que la concurrence se traduit par des prix faibles. Selon l’école autrichienne, le monopole est une perversion du modèle libéral.

Définition : Une firme est en position de monopole lorsqu’elle est le seul offreur sur un marché d’industries. Pour qu’un monopole perdure, il faut que certaines conditions soient vérifiées.

- Condition d’existence d’un marché de monopole : types de monopole : Partant d’un marché de concurrence pure, quelles sont les conditions que l’on doit modifier ?

- Les barrières à l’entrée : Quand l’hypothèse de libre entrée n’est pas vérifiée, on dit qu’il existe des barrières à l’entrée. Quand les barrières ne sont pas de nature économique, on a à faire à des barrières institutionnelles ou juridiques.

- Les barrières institutionnelles ou juridiques : C’est par une loi par exemple qu’une activité comme les télécommunications a été désignée comme un monopole public. Soit une loi ou un texte règlementaire peuvent constituer ces barrières.

- Les barrières de nature économique : Il existe dans la littérature plusieurs théories à l’entrée. En économie industrielle, on a des barrières exogènes et barrières endogènes (crées par les firmes). Il suffit qu’il y ait des entrants potentiels pour que les firmes modifient leur comportement. Paolo Sylos-Labini distinguait 3 types de barrières à l’entrée de nature économique :

- Les avantages absolus de coûts : Il s’agit de démontrer que si les firmes installées possèdent un avantage absolu de coût sur ses concurrents, cela va empêcher les concurrents de s’installer. Cela veut dire que soit la proposition 1 est vérifiée, soit la 2 est vérifiée.

Soit l’industrie d’un bien j :

1ère proposition : il faut supposer que le bien j peut être produit selon une pluralité de méthodes de production. Il faut que les firmes installées aient des méthodes de production efficaces que ceux des nouveaux entrants. Exemple : supposons que la méthode de production efficace soit couverte par un brevet par les firmes installées, pendant la période d’exclusion, tout autre producteur qui souhaite réaliser ce bien doit utiliser une autre méthode de production plus efficace plus couteuse soit d’utiliser celle existante mais vont cependant payer une royalties

2ème proposition : il faut supposer que les firmes installées et les entrants ont un accès différenciés aux inputs, on peut avoir un avantage absolu de coût. Exemple : on suppose que dans la production de bien j, entre des composants qui sont réalisés soit par les firmes installées soit par leurs fournisseurs exclusifs, ces firmes ont un accès privilégié par rapport aux entrants et si les nouveaux entrants veulent l’utiliser, ils devront payer plus cher. Schéma 3 : on va supposer un marché d’industrie où l’on a une firme installée et un entrant

- Les économies d’échelle :

1er argument : Cela est un argument ancien selon Piero SRAFFA dans un journal économique en 1926. Il dit : si une firme en régime de concurrence réussissait à produire durablement sur des économies d’échelle (sous le régime de rendement croissant) sa croissance l’amènerait à occuper une position de monopole. Nous allons considérer tout le long qu’il y’a une équivalente stricte entre économie d’échelle et les rendements croissants. Quand on parle de rendement croissant, il s’agit de rendement croissant interne et pas du rendement croissant externe. Rendement externe : les facteurs qui augmentent la productivité pour toutes les firmes. Rendement interne : Les combinaisons de facteurs des firmes mis en relation avec la production des dites firmes. Les économies d’échelle sont des barrières à l’entrée

Le 2ème argument : C’est celui de la taille optimale. Il repose sur une asymétrie informationnelle, précisément sur la taille optimale des unités de production. L’idée est que : si l’on se place dans une industrie, il existerait une taille optimale des unités de production. Par définition, cette taille optimale est connue des firmes installées. Les entrants étant dans l’ignorance de cette taille optimale, ils entrent dans l’industrie en créant des produits inefficaces. Cette ignorance de la taille optimale n’empêche pas les nouveaux entrants de rentrer dans l’industrie mais les empêche à y rester.

Note : Chaque fois qu’une firme produit en zone de rendement croissant, elle fait des pertes.

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