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Le Cirque Magique

Par   •  14 Mars 2018  •  2 086 Mots (9 Pages)  •  717 Vues

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Selon étude menée en 1992, les cirques traditionnels drainent 60% du public, les petits cirques de village, 26%. La fréquentation du cirque traditionnel est très saisonnière : 79% des sorties ont lieu pendant les vacances et au moment des fêtes de fin d’année.

Les grands cirques, comme Pinder et Bouglione, se répartissent le marché des grandes villes, ce qui oblige les autres à s’aventurer sur le terrain moins lucratif des petites agglomérations au sein desquelles il s’avère souvent difficile de jouer plusieurs représentations.

De plus, il est difficile pour un cirque de trouver un espace urbain susceptible d’accueillir un chapiteau car il existe peu de lieux physiquement accessibles.

Les tarifs pratiqués par le cirque traditionnel se situent entre 11 et 36€.

36% des français trouvent le prix trop cher, 43% trouvent places assises inconfortables, 41% trouvent le lieu souvent trop loin du domicile, et 37% trouvent avoir mal été prévenus de l’arrivée du cirque.

- Le Cirque Magique par-rapport au marché du Cirque

En ce qui concerne les recettes, le cirque moderne (avec ou sans chapiteau) a un fonctionnement fondamentalement différent du cirque classique et s’apparente à celui des autres arts du spectacle vivant.

D’une part, la subvention publique, directe ou indirecte, est un élément important (de 30 à 60% en général). Les produits dérivés, eux, ne constituent plus qu’un apport marginal, alors qu’ils peuvent représenter 30% du chiffre d’affaires pour un cirque traditionnel.

Surtout, les compagnies de nouveau cirque supporte très peu, ou en tout cas moins que dans le cirque traditionnel, le risque de la diffusion, puisqu’elles passent par des diffuseurs, souvent institutionnels qui assument la billetterie.

Le secteur du nouveau cirque est non-seulement en concurrence avec tous les autres secteurs du cirque, mais aussi avec les autres spectacles vivants : théâtres, concerts, opéras, danse…

Le secteur du cirque contemporain draine 14% du public, selon une étude menée en 1992.

A l’inverse du cirque traditionnel, le cirque contemporain attire 71% de son public en dehors des périodes de vacances et des fêtes de fin d’année.

Les tarifs pratiqués par le cirque nouveau sont souvent libres, ou alors se situent entre 15 et 32€.

49% des français estiment que les spectacles du nouveau cirque ne se renouvellent pas.

Le nouveau cirque ne peut pas rivaliser avec les structures qui proposent des abonnements qui réduisent le prix de la place.

SWOT – Cirque Magique

FORCES

FAIBLESSES

- Notoriété

- Désaccords au sein de l’entreprise

- Coûts importants liés à l’itinérance

- Pas de convention collective, salaires bas

- Turn-over des employés

- Pas assez ouverts sur l’extérieur

- Ne peut pas rivaliser avec les structures qui proposent des abonnements qui réduisent le prix de la place

OPPORTUNITES

MENACES

- Subventions publiques importantes

- Supporte peu le risque de la diffusion, car passe par des diffuseurs souvent institutionnels qui assument la billetterie

- Augmentation de la part de budget des ménages consacrée aux services culturels et récréatifs

- Cirque contemporain a une fréquentation régulière

- Mal accueillis par les municipalités

- Prix au m² extrêmement cher

- Nouveau cirque pas du tout structuré

- Dépend des programmateurs (si passe par un réseau de diffusion culturelle)

- Nouveau cirque dévalorisé hors des grands réseaux culturels

- Produits dérivés n’ont qu’un apport marginal

- Concurrence large avec cirques traditionnels et les autres spectacles vivants

- Les grands cirques se répartissent le marché des grandes villes

- Difficile de trouver un espace urbain susceptible d’accueillir un chapiteau

LES CHOIX STRATEGIQUES

- La sédentarisation

Un des choix stratégiques pour le Cirque Magique serait d’établir son chapiteau à un endroit fixe. S’ils deviennent sédentaires, ils pourraient obtenir d’autres financements au niveau régional, notamment des Directions Régionales de l’Action Culturelle (DRAC) car ils pourraient montrer plus facilement leur impact sur les habitants de leur région.

En effet, la culture dans les régions connaît un poids croissant : en 10 ans, de 1993 à 2003, les dépenses culturelles au niveau des régions sont passées de 230 millions à 452 millions d’euros. Dans le même temps, le budget du Ministère de la Culture et de la Communication a évolué de manière beaucoup plus modeste, de 2,21 à 2,49 milliards d’euros.

Une sédentarisation leur offrirait donc la possibilité de trouver un montage financier avec ceux qui les subventionnent déjà.

Cependant, la sédentarisation comporte le risque pour le Cirque Magique de se fossiliser, de devenir trop traditionnel, et donc d’aller à contre-courant de leur positionnement artistique.

- Tourner en salle

Un autre choix stratégique serait de faire des tournées sans chapiteau dans des salles de spectacle existantes (centre culturels, théâtres…).

Etant mal accueillis par les municipalités qui leur propose un prix de location de terrain au m² aberrant, le Cirque Magique s’est déjà tourné vers les réseaux de diffusion culturelle (services culturels territoriaux, réseau des établissements nationaux, festivals,…).

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