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La croissance et la mondialisation

Par   •  29 Octobre 2018  •  1 231 Mots (5 Pages)  •  451 Vues

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déboucher sur la deuxième guerre mondiale en 1939/1945.

En 1947, Les USA aide l’Europe, le Plan Marshall, marque le début d’une longue période de croissance, appelée par l’économiste Jean Fourastié « les trente glorieuses » (1945-1975) qui sont le début d’une globalisation des échanges. (Système monétaire international accords de Breton Woods 1944, Traité de Rome en 1957 création de la CEE).

Les principaux facteurs de croissance sont : l’émergence de la société de consommation basée sur la publicité et le crédit, la croissance démographique, l’immigration, l’Energie à bas prix, les accords commerciaux internationaux (GATT 1947). Dans le même temps l’emploi et les salaires progressent, le commerce mondial explose.

Mais dès 1973 avec le premier choc pétrolier (quadruplement du prix du pétrole du prix du pétrole suite aux conflits entre Israël et pays arabes), suivi d’un deuxième choc pétrolier en 1979, le monde s’enfonce dans la crise économique jusqu’en 1990.Les prix de production explosent, les entreprises se délocalisent, entrainant chômage et pauvreté.

La croissance aujourd’hui : la Mondialisation

À partir de 1990 la mondialisation se développe, de nouveaux pays industriels émergent. (Corée, Malaisie, Taiwan, le Brésil, l’Afrique du Sud, l’Inde) C’est la naissance de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) en 1995. En 2008 la Chine devient la deuxième puissance économique du monde.

C’est la création des zones économiques régionales : Commonwealth (GB, Canada ancien empire britannique), Mercosur (pays Amérique du Sud), ASEAN (pays d’Asie), CEMAC, CEDEAO (Afrique)

C’est la création de nouvelles voies commerciales voies maritime par le pôle nord, projet d’une « nouvelle route de la soie » reliant la Chine à l’Europe via le Nord (Russie) et le Sud (Inde, Afrique)

La globalisation financière domine la planète et les flux financiers n’ont plus aucun rapport avec l’économie réelle. Notre décennie est aussi le temps du surgissement de la société numérique et de la naissance de « l’homo numericus » suivant le terme de l’économiste Daniel Cohen. Les cycles du passé deviennent inopérants devant l’imprévisibité et la vitesse des changements. Les communications ont été bouleversées par l’arrivée d’internet, des réseaux sociaux, des moteurs de recherche intelligents, créant « une société monde instantanée » Les avancées sans précédents dans le domaine des nanotechnologies, des biotechnologies, de l’informatique, des sciences du cerveau(NBIC) débouchent sur un avenir inconnu : la robotisation, l’intelligence artificielle et in fine modification de l’humain.

Limites et Enjeux

La croissance trouve ses propres limites dans le fait que les ressources naturelles : matières premières et énergie ne sont pas inépuisables. La croissance doit donc s’inscrire dans une politique de développement durable : économie d’énergie, énergies alternatives, recyclage des produits, lutte contre le gaspillage, nouveaux modes de consommation, innovation technologique. Il faut prendre conscience que notre mode de consommation actuel ne peut pas être généralisé à la planète qui a des ressources limitées dans le temps et l’espace. La croissance d’aujourd’hui reste à inventer.

Le réchauffement climatique impose de nouvelles contraintes en particulier au niveau énergétique pour la limitation des gaz à effet de serre (Accord sur le climat Paris 2006)

Les enjeux de la croissance doivent rester le bonheur des hommes. Force est de constater que le pari n’est à ce jour, pas gagner. La répartition des richesses n’a jamais été aussi inégale dans le monde. L’appropriation des richesses et la sauvegarde du leadership, reste les moteurs de l’actio politique et économique des leaders mondiaux actuels et le partage des connaissances et des richesses n’est pas leur priorité. La maitrise des NBIC nécessitent une prise de conscience des responsables politiques car de leurs décisions morales dépend notre bonheur présent et futur. Ne pas laisser entre les seules mains de gens soi-disant éclairés tels que les transhumanistes, qui prédisent pour l’homme non pas le bonheur, mais l’immortalité, est une nécessité. (Comme si pour l’homme le bonheur c’était être

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