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L'objectivité ou non des théories économiques

Par   •  24 Septembre 2018  •  1 420 Mots (6 Pages)  •  330 Vues

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Bien que l'objet de leur démarche soit différente, ainsi que la difficulté de faire des experimentations, la démarche en économie se traduit par le fait de poser des hypothèses, de déduire des prédictions, essayer de les confronter avec la réalité et changer d'hypothèse si elle ne se verrfie pas par les faits. Certes, on se rapprochera jamais de la vérité autant que les sciences approximativement exactes, néanmoins, cela nous permettra d'améliorer nos connaissances, d'améliorer nos prévisions soit en en se refferant à l'histoire pour comprendre nos erreurs soit en faisant plus d'hypothèse. Tout en sachant que nos objets d'études sont des etres subjectifs.

Avec les débuts d'une réelle analyse de l'économie à partir de la renaissance avec le mercantilisme, se développe l'intuition que l'économie politique est par nature une science . Cela se manifeste déjà avec les physiocrates comme Samuel du Pont de Nemours qui s'intitule De l'origine et des progrès d'une science nouvelle ou l'idée est comme les sciences physiques , de trouver des lois valables de manière générale en tout lieu et en tout temps. Mais aussi , on peut retrouver l'exemple de John Ramsay Mcculloch avec l'intitulé de son livre »principles of political economy » en 1825 ou pour lui les sciences économiques sont tout aussi légitime que les sciences « dures ». Cependant, il faudra ttendre la fin du XIXs, avec le mouvement néoclassique pour avoir une dérive de l'économie en une idéologie scientiste .On peut l'observer notamment à travers le court extrait de l'économiste Jacques Généreux intitulé les veritables lois ou il critique les néoclassiques d'avoir trop souvent recours au maths, réduisant l'Homme en un etre rationnel et égoiste pouvant etre mis en un systeme d'équation et ne s'appuyant pas assez sur les faits.

Outre cette dérive idéologique, on assiste à un appauvrissement intelectuelle de la pensée économique, depuis ces 30 dernières années. En effet, selon Christophe Moussu et Steve ohana, par crainte de ne pas pouvoir publier leur théories, les économistes se soumettent aux dogmes du courant de pensée du moment, à savoir ici les néo-classiques .Mais on retrouve aussi un débat idéologique sur la facon d'enseigner la science économique. Dans l'enseignement de la science économique en débat.Enfin… !, on dénonce le fait qu'il y ait un manque de pluralisme dans la facon d'enseigner l'économie, notamment par le fait de la place importante accordée à la théorie néoclassique, de ne pas assez s'appuyer sur les faits et le manque de reflexion sur le domaine économique.

Nous avons donc pu voir que de par leur fondement, les théories économiques sont qu'on le veuille ou non des théories idéologiquement orientées, ces différentes idéologies s'étendent bien au-dela de l'académie économique.

En effet, de part l'histoire des faits économiques, on ne peut qu'observer l'influence qu'excerce les faits sociaux sur la facons qu'a l'économiste de prendre partie et inversement. On peut s'appuyer, pour cela de karl marx . Dans son livre intitulé, « le capital », Marx critique la surexploitation des ouvriers . Il l'explique à travers l'analyse économique sur le principe de la plus-value qui se traduit par la diminution du salaire ou encore en faisant travailler plus longtemps l'ouvrier tout en conservant le meme salaire . Mais aussi , l'exemple des mercantilistes qui a travers le traité d'économie politique de Montchrestien insiste sur l'importance majeur joué par les Etats-nations .

A travers ces différentes ces différentes analyses, on peut donc arriver à la conclusionque pour plusieurs critères qui leurs sont propres, les théories économiques ne sont pas scientifiquesau sens exacte du terme et donc ne peuvent faire assez preuve d'objectivité. Cependant, elles demeurent une science social au sens large du terme dans le fait qu'elle nous permettent d'approffondir nos connaissances sur l'Homme et ses interactions environnementales.Tout en étant une science rattachée au social, elles sont donc subjectives portant donc différents jugements de valeurs et par la suite differentes idéologies.

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