L'euthanasie
Par Andrea • 29 Novembre 2018 • 1 134 Mots (5 Pages) • 672 Vues
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exécutée par le médecin en accord avec le patient.
Toutes ces personnes ET je dis bien toutes ces personnes sans exception ! Attestent d’une mort calme, en sommeil profond, survenant en quelques minutes au moment choisi très souvent précédé d’adieux émouvants à leurs proches. Et non pas comme certains pensent, que les patients en phase terminale meurent lentement, intubés, gavé et bourré de médicaments. Ainsi la très célèbre romancière Anne Bert a été euthanasiée, elle a été suivie par des médecins. « Je serai donc accompagnée par des médecins que je connais, dans un service de soins palliatifs, à l’hôpital, racontait-elle. Je vais être hospitalisée quelques jours pendant lesquels je verrai à nouveau des psychologues, des médecins. Je peux renoncer jusqu’à la dernière minute. Au bout de ces quelques jours, si ma demande est réitérée, je vais être endormie et une injection létale sera pratiquée. À mes côtés, il y aura mon mari, ma fille et quelques personnes très proches. Je ne serai pas seule ». Conclure
néanmoins, l’euthanasie n’est pas une solution humaine. En effet, l’euthanasie est l’ultime recours. Que ce soit pour le patient ou aussi pour les membres de sa famille, ses amis etc., car il ne faut pas oublier que ces personnes aussi vont être affectés par la mort de leur proche.
Certaines personnes qui expriment le désir de mourir le font le plus souvent parce qu’ils ont besoin de réconfort, qu’ils sont déprimés, ou que leurs douleurs et leurs symptômes ne sont pas bien contrôlés. Ils changent aussi souvent d’idée. Il faut bien faire la part des choses entre une personne qui est juste déprimée quelques jours et une personne qui est restée bien trop longtemps dans son lit d’hôpital ou sa chaise roulante et qui veut mettre fin à ses jours. La demande à mourir est une sorte de cri du cœur qui représente le plus souvent un appel à la sympathie. Faire mourir le patient n’est pas une solution humaine pour soulager les situations dramatiques de douleur ou de souffrance terminales : le médecin essayera toujours de sauver le patient et surtout il aura toujours le devoir et le pouvoir de faire mourir la douleur, et non pas de faire mourir le patient.
Bien que le suicide soit parfois revendiqué comme une liberté, il demeure avant tout un drame personnel fondamentalement contraire à la nature humaine et un échec de la société. Le suicide n’est jamais sans retentissement sur les autres personnes et sur toute la société. La réponse face à la personne qui veut se suicider a toujours été qu’on lui vienne en aide : elle doit le demeurer. Sauf cas extrême.
Pour conclure, le sujet de l’euthanasie est un sujet très sensible. Cependant, comme je l’ai repris dans mes arguments, l’euthanasie ne peut pas être considérée comme un meurtre, car cela est murement réfléchi par la personne de plus, cette pratique se déroule dans de bonnes conditions, souvent entourées des proches. Par contre, il faut aussi bien faire la part des choses entre une personne qui souhaite mourir et une personne qui est juste déprimée, mais il est vrai que le départ pour la personne est un soulagement pour elle, mais pas nécessairement pour les proches. Je dirais que je suis pour cette pratique, car selon moi, on met fin à la souffrance de la personne. Et je trouve que c’est le
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