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Crise et Ruptures

Par   •  9 Février 2018  •  2 291 Mots (10 Pages)  •  447 Vues

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Plus généralement avec l’enchaînement des crises en corrélation avec l’intensité des échanges financiers internationaux, les institutions internationales en charge de la régulation financière n'hésitent plus à avouer publiquement que l'expansion des flux financiers internationaux s'est accompagnée d'une montée des risques et d'une plus grande difficulté à les contrôler du fait de l'opacité croissante des flux financiers. La formation d’un espace économique mondialisé appelle, en effet, de nouvelles régulations, qui n’ont pas été suffisante pour pallier aux risques de crise systémique. De nombreuses études ont été réalisées par les institutions financières telles que le FMI, les banques centrales ou les régulateurs de marché avaient identifié les risques potentiels et le manque de transparence des instruments de titrisation, mais sans y voir pour autant une menace pour la stabilité financière. Pour pallier à ces dérives et créer une rupture pour que cela ne se reproduit plus, des mesures ont été mises en place. Cependant nous pouvons nous interroger sur l’efficacité de ses mesures, pour endiguer ces dérives, le monde de la finance est devenu « fou » avec des investisseurs incrédules, des régulateurs absents, des hommes politiques influençables tant les enjeux financiers sont important. Face à la gravité de la situation actuelle du monde de la finance depuis la répétition des crises depuis les années 2000 et plus particulièrement la crise de 2008, qui a révélé au grand jour les dérives financières qui découlent des marchés financiers et de l’importance du rôle de la finance dans le fonctionnement des Etats, une rupture systémique s’impose pour certains économistes, pour en finir avec un système économique qui engendre crise sociale, crise écologique et crises économiques à répétition, avec le risque d’affrontements géopolitiques majeurs. De plus, la crise financière mondiale ouverte en 2008 a aussi révélé une crise de la régulation de la finance mondialisée auquel les régulateurs ne pensaient pas y être confrontés.

La crise des subprimes de 2008 a évolué en une crise systémique globale, la plus grave que nous ayons subie depuis l’entre-deux guerres, affectant l’ensemble de l’économie mondiale, a provoqué des remises en questions de la part des régulateurs financiers, des institutions financières, des Etats.

Les principaux axes L’objectif d’une nouvelle régulation : afin d’éviter que cela ne se reproduise, une refondation du système financier international, un encadrement plus poussé des agences de notation, limiter la pro cyclicité et les effets du risque systémique

- Normes comptables : IASB (IAS 39 : sur la valorisation et la comptabilisation des instruments financiers) = cadre harmonisé au niveau mondial des principes comptables sur les instruments financiers

- Un éventail plus poussé d’instruments de mesure du risques des banques (Comité de Bâle, G20)

Renforcer la politique prudentielle sur les banques

Bâle II ne limite pas l’emballement du crédit dans les phases d’euphorie

financière. La réglementation du ratio de capital est procyclique

Bâle II est léger sur le hors bilan, ce qui a incité les banques à titriser

systématiquement des crédits plus risqués.

Conséquences : introduire des provisions dynamiques anticycliques pour

amortir les cycles financiers

Décourager le crédit spéculatif (subprime, private equity)

qui aboutit aux prises de risque à la Ponzi par des réserves obligatoires

ciblées

Forcer les banques d’affaire à la transparence dans leurs

véhicules hors bilan : révéler les profils de risque détaillés et être

juridiquement responsables des pertes potentielles accumulées dans ces

structures

Imposer des provisions en capital sur le hors bilan

suffisantes pour empêcher le contournement réglementaire ou les obliger à

conserver une part suffisante au bilan de ces crédits ou des titres émis en

contrepartie pour les inciter à évaluer le risque (par ex. la tranche equity).

Recentrer le rôle des agences de notation

L’ambiguïté est dans le rôle de certification des marchés qu’elles se sont

attribuées avec l’aide des régulateurs, alors qu’elles ne font que fournir

une évaluation du risque individuel de crédit à travers le cycle + conflits

d’intérêt évidents dans le cadre de la titrisation :

Superviser les agences : inspection et homogénéisation des

méthodes.

Réduire leur rôle dans Bâle II

Les cantonner strictement à la notation et prohiber leur rôle de

conseil dans la structuration des crédits

Susciter la concurrence et assumer leur statut de fournisseur de

service public d’info : paiement non pas par le demandeur de

note, mais par une taxe sur les transactions financières.

Informer les investisseurs sur le sens des notes et leur caractère

partiel/ risque qu’ils ont à prendre en compte dans leurs

allocations

Parler de l’évolution de la finance ? de la place que ça a pris dans le monde

- dark pool, hedge fund

- Les hedge funds ne sont pas à l’origine de la crise. Ce sont des structures privées, censées à l’origine gérer de manière dynamique de la

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