ADM2010 TP2

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sait quoi?

Entreprise conjointe:

L’objectif de la communauté doit être clair pour tout le monde, c’est ce qui ralliera les membres et c’est ce qui leur permettra de déterminer la raison d’être de la communauté. L’identité de la communauté incite les participants à s’impliquer et donne un sens à leurs actions. Du côté du principe entreprise conjointe, il faudra se poser la question QUELLE EST NOTRE RAISON D’ÊTRE?

Quel est l’impact stratégique majeur?

Quelle est la pertinence?

Sommes-nous reconnus?

Avons-nous une portée raisonnable?

Répertoire partagé:

Par répertoire partagé on entend les différentes informations, provenant de différentes sources, l’expérience commune acquise, les nouveaux concepts, le langage commun. Il s’agit en bref de l’ensemble des ressources de la communauté. finalement, afin de définir adéquatement le principe du répertoire partagé  nous devons nous poser la question QUE SAVONS-NOUS?

Quelles connaissances pouvons-nous partager?

Qui les détient?

Qui a besoin de ces connaissances?

Quoi documenter?

4. Les phases de développement d’une communauté pratique :

Le développement d’une communauté pratique contient 5 phases, elles varient d’une communauté à l’autre et la durée de chacune de ces phases sont variables :

1. le potentiel;

2. l’unification;

3. la maturité;

4. le momentum;

5. la transformation.

À l’étape du potentiel, les membres du groupe apprennent à se connaître, on cogite encore à propos des différentes orientations que pourrait prendre la communauté. C’est à cette étape que les membres doivent connaître les intérêts de chacun, les personnes qui sont déjà impliquées dans d’autres communautés, les experts qui y participent. Le coordonnateur doit être nommé à cette étape et la communauté doit déterminer son mode de fonctionnement.

À la phase de l’unification, le coordonnateur a pour rôle d’intensifier le sentiment d’appartenance de la communauté par divers moyens. Il doit s’intéresser aux activités de la communauté et avoir les compétences requises pour animer cette communauté tant au niveau humaine que technique. C’est également à cette étape que les relations entre les membres se développent, les échanges deviennent pertinents et il est important de documenter les résultats obtenus jusqu’à maintenant.

Une fois la phase de maturité atteinte, l’identité de la communauté , ses orientations et ses frontières doivent être bien définies. La communauté doit bien connaître son rôle au sein de l’entreprise et ne pas s’en éloigner.

Durant la phase du momentum, la communauté atteint sa vitesse de croisière ,certaines tensions peuvent apparaître , il est important de maintenir l’intérêt des membres avec un bon leadership. Il faut surtout faire en sorte que la communauté conserve son orientation et sa pertinence.

Les opinions diffèrent, les controverses alimentent les débats. C’est ce qu’on appelle la phase de transformation, certaines communautés se dissoudent à cette phase, d’autres se transforment en club. Quoi qu’il en soit, la transformation de la communauté sera largement influencée par son environnement et les ressources dont elle dispose.

5.Le design de la communauté de pratique :

Le design de la communauté de pratique est en quelque sorte l’organigramme de la communauté. On retrouve de façon organisée les différents éléments qui composent la communauté. Dans le cas de Desjardins par exemple, on retrouve les 4 méthodes de communication utilisés dans la communauté. (voir figure 1)

Figure 1.

La différence entre une équipe de projet, un groupe de travail et une communauté de pratique:

Afin de bien faire la différence entre une équipe de projet, un groupe de travail et une communauté de pratique, il importe de bien les définir:

Une équipe de projet est formée par les gestionnaires dans le but de mener à terme un projet précis. Une fois la tâche accomplie, l’équipe de projet se dissout.

Un groupe de travail est formé afin de réaliser un produit ou un service, ses participants sont donc toutes les personnes qui dépendent du chef du groupe.

Tandis que la communauté de pratique est bien souvent informelle, elle se constitue par elle-même et sa finalité ainsi que ses objectifs se forment d’eux-mêmes. Contrairement aux autres groupes, ce qui unit les membres de la communauté de pratique est la passion, et le désir d’implication dans cette communauté dans le but d’échanger de l’expertise. La durée n’est jamais déterminée, la communauté durera tant que ses membres auront le désir de maintenir la communauté et de s’y investir.

Maintenant, certaines communautés de pratiques sont formées par les organisations, elles peuvent être formées à partir de communautés informelles déjà existantes et avoir un but précis. Cette forme de communauté de pratique est discutable puisque les membres n’ont pas nécessairement choisi de prendre part à cette communauté. Il faut donc savoir si le temps et l’implication qu’ils y mettront vaudront le coup, si les membres formeront un groupe où le partage d’idées ou d’expertise se fera naturellement.

Les apports d’une communauté de pratique :

La communauté de pratique procure différents avantages tant à long terme qu’à court terme4.

Pour l’entreprise, elle permet entre autres à court terme d’améliorer les résultats organisationnels :

de résoudre des problèmes;

de procurer des réponses rapides aux questions;

d’améliorer la qualité des