Qu'est ce que l'économie

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Après avoir expliqué l’analyse des néoclassiques nous allons à présent approfondir celle des keynésiens.

- L’analyse keynésienne

Contrairement aux néoclassiques, les keynésiens ont une approche macroéconomique. Selon eux, il est impossible que le marché ne s’autorégule. Les prix ou les salaires sont rigides car toutes les hypothèses de la concurrence pure et parfaite ne sont pas vérifiées. Par exemple, on fait face à une asymétrie d’information sur le marché du travail puisque que le travailleur sait ce que l’on attend de lui, or, l’employeur ne peut pas être sûre des réelles motivations du demandeur d’emploi.

Par ailleurs, la flexibilité des prix ne promet pas un équilibre. Effectivement, pour les keynésiens, la baisse de salaire représente certes du profit pour les entreprises mais également une baisse de revenu pour les travailleurs, ce qui va aboutir à une baisse de la demande d'emploi. Une baisse des salaires va donc contribuer au chômage alors que les néoclassiques pensent l’inverse. Les keynésiens préconisent un salaire minimum (le SMIC en France) situé au dessus du prix d’équilibre puisque les travailleurs vont ainsi pouvoir davantage consommer. Les néoclassiques eux pensent que cela nuit à la flexibilité des salaires.

De plus, la monnaie peut jouer un rôle important sur l’activité économique d’un pays, elle est donc relativement active. Les keynésiens pensent que l’augmentation de circulation de la monnaie permet d’anticiper une situation dans laquelle l’investissement va dépasser l’épargne et on va donc se trouver en pénurie de liquidités. Les politiques monétaire et budgétaire de relance sont donc des politiques keynésiennes. Elles permettent de relancer l’économie par la baisse des taux d’intérêt ou par l’augmentation des dépenses publiques.

L’Etat est un acteur important selon l’analyse keynésienne puisqu’il doit intervenir en instaurant des politiques économiques. Cet acteur représente une aide importante dans la relance de l’emploi puisque comme vu précédemment le marché ne s’autorégule pas automatiquement. Ainsi, l’Etat peut éviter que le chômage perdure.

Pour conclure, nous pouvons ainsi dire que l’économie peut être analyser avec une approche néoclassique et une approche keynésienne tout en sachant qu’une analyse est en lien avec la microéconomie et l’autre en lien avec la macroéconomie. Chacune des deux approches se basent sur des mécanismes économiques différents l’une sur la flexibilité des prix et l’autre sur la rigidité. Ces deux analyses restent tout de mêmes très théoriques et ne sont pas toujours applicables à l’actualité même si elles peuvent souvent aider à la compréhension des faits économiques. Enfin, on peut ajouter que ce ne sont pas les uniques analyses de l’économie mais restent les principales.