La malnutrition infantile en Asie du Sud.
Par Christopher • 23 Mai 2018 • 5 638 Mots (23 Pages) • 691 Vues
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Dans le régime alimentaire pakistanais, les céréales restent le principal aliment de base, apportant 62% de l’énergie totale.
Par rapport aux autres pays d’Asie du Sud, le niveau de consommation de lait est important au Pakistan, tandis que la consommation de fruit et légumes, de poisson et de viande reste très faible.
Depuis l'indépendance du Pakistan (1947), les infrastructures sanitaires se sont régulièrement améliorées mais restent insuffisantes notamment dans les zones rurales. Le taux de mortalité des enfants de moins de cinq ans, indice important de l'état sanitaire et nutritionnel d'une communauté, reste élevé par comparaison avec les normes internationales: 137 pour 1 000 naissances. Les nombreuses maladies infectieuses, telles les infections respiratoires et intestinales, restent la cause de 50% des décès chez les enfants de moins de cinq ans, la malnutrition étant un facteur aggravant, notamment dans les zones les plus peuplées.
Quant à l’Afghanistan ce pays subit une guerre civile (les talibans contestent toujours l’autorité centrale du pouvoir pro-américain).
Cela fait de nombreuses années que l’Afghanistan affiche des taux de malnutrition élevés. Mais le problème était pour ainsi dire caché jusqu’à récemment, s’accordent à dire de nombreux experts, du fait d’un manque d’éléments concrets permettant d’en cerner l’ampleur. C’est pourquoi l’aide alimentaire fut négligée.
Depuis 2007, l’Afghanistan est le principal bénéficiaire au monde de l’aide au développement en termes de pourcentage de son revenu national, 6,2 millions de dollars juste pour l’année 2012.
Pourtant ces fonds n’ont pas vraiment lutter contre la malnutrition infantile car ils furent alloués à la gouvernance et à la sécurité et ainsi que des nouvelles infrastructures sanitaires.
Le nombre d’enfants atteints de malnutrition aiguë sévère a été multiplié par plus de trois, passant de 98 900 en 2003 à 362 317, tandis que le nombre considéré de femmes enceintes et allaitantes nécessitant une intervention nutritionnelle a pratiquement doublé, atteignant 246 283. En général, la malnutrition aiguë tue plus rapidement que la malnutrition chronique, qui est, notamment, la première cause de handicap mental évitable au monde.
Tandis que l’éducation et la santé se sont améliorées dans les zones urbaines, les populations rurales restent vulnérables à la mortalité maternelle, la période périnatale, la mortalité infantile et les maladies. La malnutrition est une préoccupation majeure dans le monde entier.
C) Les autres cas
Aux Maldives, pays pourtant très touristique, il s’avère qu’un quart des enfants de moins de 5 ans souffrant de retards de croissance. Les Maldives ont un de pires taux de malnutrition infantile de l’Asie du Sud, les causes en sont le manque de fruits et de légumes frais ainsi que la prépondérance d’aliments à forte teneur en sucre.
En outre, l'absence d'un régime approprié a pour conséquence que plus d'un quart des enfants des Maldives âgés de six mois à cinq ans sont anémiques et que près de 60 % des enfants sont atteints d'une carence en fer.
Aux Maldives, les ressources économiques ne vont pas à tout le monde.
On peut dire que c’est un pays en développement qui se trouve à proximité du Sud l’Inde, malgré son tourisme de luxe, les richesses de l’hôtellerie ne sont pas réparties et ne sont pas toutes à destination de la population, d’où des répercussions sur les enfants. Dans cette logique, la pauvreté persiste malgré le paradoxe de l’économie touristique.
Tandis que le pays a déjà réalisé cinq des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMG), dont celui de la réduction du nombre de personnes souffrant de la faim, près de 17 % de ses enfants restent atteints d'insuffisance pondérale et 19 % souffrent de retard de croissance ou possèdent un faible rapport taille/ âge.
Des facteurs environnementaux et climatiques viennent aggraver les problèmes alimentaires.
En 2004, les Maldives, l’Inde et les côtes du Sri Lanka ont subi un séisme ainsi qu’un tsunami, plus de 31000 personnes au Sri Lanka, 16 400 personnes en Inde et une centaine de personnes aux Maldives ont péri.
Six mois après ce tsunami qui a détruit la plupart des réservoirs destinés à la collecte des eaux de pluie, les Fond des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) fournira 2604 réservoirs pour approvisionner en eau les écoles, les centres de santé et notamment les centres communautaire.
C’est à cause notamment de ce tsunami qu’aux Maldives, la malnutrition infantile est l’une des plus graves en Asie du Sud.
Au Tibet chinois, selon une étude effectuée entre 1994 et 1995 dans onze comtés de la région autonome du Tibet, la malnutrition y affectait plus de la moitié des enfants âgés de sept ans ou moins. La cause majeure désignée était la pauvreté.
Une enquête a été menée en 1992 et 1994 par des japonais dans les camps de refugiés tibétains en Inde. Elle conclue que la malnutrition était la cause de 40% des décès d’enfants de moins de 5 ans et que la mortalité était de 162%, un taux encore plus élevé que celui des indiens. La malnutrition au Tibet affecte plus de la moitié des enfants Tibétains. Le Tibet demeure un des pays les plus pauvres au monde.
De même les conditions climatiques sur le plateau tibétain peuvent être impliquées dans la malnutrition et la famine.
L’important problème climatique qui s’est passé en 1996, ou l’une des pires tempêtes de neige a eu lieu et ou environ 80 000 personnes, essentiellement des nomades, ont risqué la famine.
Deux ans plus tard, début 1998, la région fut victime du même phénomène et 100 000 Tibétains furent menacés de famine également.
II. Les différents symptômes de la malnutrition
- Quelques définitions
Ici, nous donnerons quelques définitions afin d’éclairer le propos.
Nous commencerons par la définition de l’émaciation :
·L’émaciation est un amaigrissement extrême. Si la
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