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La dévaluation monétaire et la guerre des monnaies

Par   •  9 Novembre 2018  •  1 613 Mots (7 Pages)  •  548 Vues

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milliards de $ aurait fui le pays en septembre, c’est donc un record depuis janvier 2016.

Cette dévaluation a aussi été choisir dans le but de répondre aux attentes du FMI pour entrer dans le panier de monnaies de réserve ou plus particulièrement connu sous le nom de « short List », ce sont des monnaies de référence du FMI. Il n’y en a que quatre actuellement de plus, la Chine veut voir sa monnaie devenir une monnaie de référence mondiale. Donc pour cela il faudrait arrêter de dévaluer la monnaie. La stratégie mise en place par la Chine est d’améliorer la transparence monétaire vis-à-vis des acteurs économiques étrangers. La dévaluation a été d’une part choisie par le gouvernement chinois afin de revigorer son économie mais d’autre part subite puisqu’à force de dévaluer ils se retrouvent piégés à constamment dévaluer. Cela entraine une monnaie faible comparé au dollar et donc une fuite de capitaux car la chine n’a plus une monnaie assez forte pour attirer les autres.

Les effets sur mes échanges extérieurs sont que comme nous avons pu le constater, le prix des exportations a régressé tandis que le prix des importations a augmenté. La dévaluation du yuan est donc à court terme un point positif pour la Chine qui lui permet de rester mondialement compétitif. En revanche, ce phénomène ne l’est pas pour tous car en effet la Chine a une bonne devise accumulée ces 40 dernières années. Au lieu de dépenser cela dans l’achat de biens occidentaux par exemple, la Chine continue par de fortes exportations et de nouvelles accumulations de réserves étrangères. Cependant là où se situe le problème c’est que tout l’argent accumulé pourrait servir à alimenter le circuit économique occidental. La France a importé l’année N-1 un total de 42,5 milliards d’euros de produits asiatiques, plus précisément chinois (électroménager, textile, télécom etc.). En revanche, les produits français se sont vendu plus cher en Chine car par exemple si l’on prend la Chine, on peut voir que c’est le pays en première place du marché mondial pour PSA Peugeot Citroën avec un total de 25% de ses ventes par contre le Chine ne continue pas sur cette lancée et ne fait pas assez tourner le commerce international et donc l’économie mondiale.

La Chine subit aussi les conséquences de la baisse de l’activité économique Russe, brésilienne ainsi que celle des pays arabes et africains. La baisse de l’économie automobile et aéronautique est notamment due aux produits consommant moins de carburant avec une hausse des énergies renouvelable mondialement. Il y a donc un impact sur l’économie chinoise. Il faut aussi dire que la dévaluation n’est une bonne nouvelle que pour la chine. En effet de nombreux pays voisons comme la Malaisie, la Corée du Sud et Taiwan risquent de suivre le chemin de la dévaluation afin de maintenir leurs exportations compétitives et de rester dans le marché. Ce n’est pas non plus une bonne nouvelle pour l’économie américaine car si le dollar continue à s’apprécier par rapport au Yuan, la réserve fédérale des USA (banque centrale) pourrait décider de modifier la hausse de ralentissement qui elle, reste largement excédentaire et connait des taux de croissance approchant les 6% voire plus ce qui pourrait créer des tensions avec certains autres pays. La chine reste donc compétitive.

Les relations avec le financement de la dette publique américaine sont que premièrement Donald Trump étant le nouveau président des USA a souvent fait part de critiques envers la Chine notamment à cause de la dévaluation de sa monnaie. Effectivement, on note que depuis 2011, 34 tweets de Donald Trump contiennent le mot « devise ». Ensuite, à 28 reprises, les tweets de Trump incluaient le mot « Chine » souvent lié au mot « manipulation ». Pour Trump, la chine dévaluerait sa monnaie à outrance et mentirait sur ses intentions. En effet la PBOC, étant la banque centrale chinoise a abaissé le cours de référence du Yuan à un certain niveau car en effet la PBOC depuis septembre 2010 face à un dollar revigoré et sur fond de fuite de capitaux qui maintiennent la pression sur la monnaie chinoise la PBOC a fixée à 6,7008 yuans/1$. Cela à causer des tensions entre les deux présidents. Trump, lui, n’a pas cessé de menacer d’imposer des tarifs douaniers pouvant aller jusqu’à 45% sur les importations chinoises. Mais cela reste impossible à moins que les USA veuillent tout faire pour régresser. De plus une surtaxe toucherait un grand nombre d’entreprises américaines fabriquant leurs produits dans des usines chinoises. Quoi qu’il en soit Donald Trump a besoin des capitaux chinois afin de financer son plan de relance via le biais des obligations d’état. Les chinois en sont actuellement détenteurs et sont toujours prêts pour investir d’avantage. Le président reste conscient de sa dépendance envers le géant asiatique et ne prendra aucun risque de perdre de tels investissements.

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