L'intégration des minorités.

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Le problème de l’intégration des minorités ethniques au Québec

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Tout d’abord, prenons conscience des conditions des minorités au Québec car l’intégration de ceux-ci est aujourd’hui un enjeu politique dans une province de plus en plus multiculturel. En effet, la question d’intégration est un problème qu’il faut traiter pour maintenir l’ordre social dans les communautés. Par contre, plusieurs obstacles se dressent devant ces minorités, qui pour se faire accepter, doivent vivre une resocialisation, c’est-à-dire intégrer dans leur personnalité des nouvelles façons de penser, d’agir et d’être. Ces obstacles, rendent difficile aux minorités, d’effectuer des activités nécessaires afin de vivre dans un environnement propice, où ils pourront construire un avenir (famille, enfants, emploi, maison, voiture, etc.). C’est sous ce point de vue, de la qualité de vie, que les ennuis font surface dans une société qui reçoit des minorités. Un de ces ennuis, est de croire que les immigrants n’acceptent pas, les valeurs fondamentales du Québec : l'égalité entre les femmes et les hommes, la langue française comme langue commune, la laïcité de l'État, etc. Cela, peut être difficile pour les immigrants qui ont grandi dans une culture et une société avec des normes et valeurs complètement différentes. Il est d’ailleurs possible, de le démontrer en regardant l’immigration musulmane, qui au Québec, s’est hâté depuis les dernières années. En effet, les communautés musulmanes mettent à jour leurs fondements islamiques dans leur vie quotidienne, ils s’efforcent également à monter des organisations et normalisent l’image de leur religion, devenant ainsi de plus en plus visible dans les aires publiques. Pour des québécois avec un fort sens du nationalisme, qui défendent la langue française et la culture québécoise, cela peut faire monter des tensions alors qu’ils ressentent par fois une crainte pour leur culture franco-québécoise. Pourtant, la grande majorité des musulmans ayant immigré au Québec adhèrent à ses valeurs fondamentales, mais malheureusement après que quelques incidents assourdissant et tranchant, ayant attirés l’attention des médias, une image d’extrémiste masque à présent l’islam de la majorité pacifique. Ainsi, avec cet exemple et beaucoup d’autres, se forment chez le peuple québécois, des préjugés face à la différence des autres cultures. Notamment, il est possible d’observer l’impact de ces préjugés dans des activités d’intégration social tel que le marché du travail et la recherche d’un domicile par exemple.

Les plus récentes statistiques concluent que l'intégration des immigrants au marché du travail se fait plus difficilement au Québec que dans le reste du Canada. Selon Statistique Canada, le taux de chômage chez les immigrants est supérieur de 1% au taux de chômage moyen des Canadiens en 2007 (7,0% pour les immigrants canadiens contre 6,0% pour les Canadiens en général). Au Québec, l'écart est de 3,3% (10,5% pour les immigrants québécois contre 7,2% pour les Québécois en général)[1]

Dans son pays d'origine, François a obtenu une formation en gestion et comptabilité. Il a été le gestionnaire principal d'une station d'essence et d'une clinique dentaire où il recevait les diplomates les plus importants du pays. À la station d'essence d'une grande multinationale pour laquelle il a travaillé, à 23 ans, il était celui qui obtenait les meilleurs résultats de vente de toute la région. Dix ans plus tard, il pensait venir s'établir au Canada, croyant au rêve possible d'une vie encore plus riche de différence et d'expérience. Depuis son arrivée, chaque jour, son estime diminue. Alors qu'il multiplie les démarches pour se trouver un emploi en appelant proactivement des employeurs, des agences de placement et des agences d'aide en placement pour les immigrants, rien n'y fait. Malgré tous ses efforts, rien ne colle.[2]

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En effet, il est possible de voir que, malheureusement, les préjugés face aux nouveaux arrivants influencent la décision de certains employeurs, même devant les candidats les plus compétents. Ainsi, il devient alors difficile pour ces immigrants ayant les qualifications requises, de se trouver un emploi et donc de s’intégrer car selon Pierre-Alain Hoh, « l'emploi est au cœur de l'intégration d'un nouvel arrivant. » Il ajoute également : « Plus qu'une source de revenus, le travail est aussi le lieu où se vit la réalité du français pour un immigrant, où sont valorisés les apprentissages et expériences et où se forgent certains contacts et parfois un réseau social. »[3] De plus, une autre barrière se dresse face aux nouveaux arrivant, une barrière linguistique car celle-ci est la deuxième difficulté mentionner par les immigrants après celle de trouver un emploi approprié. En outre, au Québec, être capable de parler français est nécessaire. Puisque le français, est la langue officielle des québécois, de la vie de tous les jours, des milieux de travail jusqu’aux affaires et de la culture. La maîtrise du français devient cruciale pour favoriser l’intégration et la participation à la vie collective des immigrants. En effet, le français, bien connue dans le monde, a des caractéristiques qui le rendent ardu. La prononciation, par exemple, diffère de l’écriture, il y a des lettres qui ne se prononcent pas ou bien, qui se prononcent autrement, a un tel point que même les francophones qui communiquent bien dans cette langue sont rare.

En somme, il peut être difficile pour un immigrant de se s’intégré dans la communauté québécoise, le texte précédent soulevé deux difficultés parmi bien d’autres, des ennuis qui n’aident point à la construction d’un avenir sécuritaire et de qualité. Le tableau ci-dessus, montre d’autres malaises qui rendent l’intégration des immigrants incommode.

Tableau 6 Les principales difficultés rencontrées depuis l'arrivée au Canada, selon la catégorie d'immigration (déclarées 4 ans après l'arrivée)

Total

Immigrants de la composante économique

Immigrants de la catégorie de la famille

Réfugiés

%

Toutes les difficultés mentionnées