L'INTERVENTION DE L'ETAT DANS L'ECONOMIE
Par Raze • 10 Avril 2018 • 2 030 Mots (9 Pages) • 650 Vues
...
On peut faire référence ici à la loi des débouchés de Jean Baptiste Say. Cette loi repose sur la neutralité de la monnaie ainsi que sur la flexibilité des prix.
La loi des débouchés considère que lorsqu'un bien est produit puis vendu, le revenu monétaire reçu est directement réinvesti à l'achat d'un autre bien. Il y a donc une création immédiate de la demande et la monnaie n'est pas voulu pour elle même, elle est simplement le moyens le plus efficace pour effectuer des transactions entre agents économiques. Ainsi tant que la loi est vérifiée, il ne peut y avoir de déséquilibre entre l'offre et la demande donc par conséquent pas de crises économiques de surproduction. Selon Say et les classiques, si il existe des crises de surproductions c'est que les mécanismes naturels du marché rencontrent des obstacles crées par l’État car celle ci ne se contente pas de ses fonctions régaliennes (justice, police, défense). Cette loi repose donc sur deux conclusions classiques qui sont l'absence totale de déséquilibre dans l'économie ainsi qu'une intervention quasi nul de l’État.
Par conséquent une théorie de l'équilibre de Léon Walras démontre l'approche globale du libéralisme économique.
Les agents économiques expriment leur préférence sur les marchés (marché des biens et services, marché du travail, marché des capitaux) ce qui permet d'en établir un prix d'équilibre.
En effet la juxtaposition des préférences individuelles des agents, donne sur un marché une courbe d'offre croissante et une courbe de demande décroissante. A l'intersection des 2 courbes, l'équilibre est obtenu par un optimum. Celui ci peut être atteint qui si certaines conditions de concurrence sont vérifiées et que l’État ne vient pas perturber cet équilibre « naturel ».
Par cet équilibre les biens sont vendus sans qu'il y est une sur ou sous production, les entreprises peuvent recruter le personnel nécessaire ainsi les demandeurs trouvent de l'emploi, les agents cherchant des fonds sur le marché des capitaux trouvent l'argent nécessaire.
Dans la conception du libéralisme la monnaie n'est qu'un voile, elle n'est demandée par les agents qu'en tant qu'intermédiaire des échanges, elle est donc selon eux rarement thésaurisée.
Toutefois, cette période de libéralisme a généré le développement de la misère ouvrière (revenus très faibles, aucune protection sociale...). Ainsi cette conception libérale ne fonctionne pas sans conséquence et n'a pas permis d'éviter les grandes crises qui ont suivis.
II : Facteurs impliquant une intervention de l’État
A: Les causes d'une intervention étatique
L'entrée dans le monde économique moderne est marqué par les révolutions industrielles qui ont permis aux États d'augmenter leur production et ainsi leur croissance économique. Cette ère économique est marquée par l'arrivée du fordisme et du taylorisme qui ont modifié les techniques de travail afin d'augmenter leur gains de productivité.
Cette période de prospérité crée une consommation de masse et une production de masse. Mais ceux ci n'a pas améliorer leurs conditions de travail bien au contraire. Cependant les crises ainsi que les guerres on souvent remis en causes ces modèles s’appuyant notamment sur une image d’État libéral et ont rendu nécessaire l'intervention de l’État.
L'intervention a permis d'aider les chômeurs, de limiter les inégalités, de mettre en place des politiques afin de stimuler et donc relancer la croissance économique.
En effet pour cela on peut s'appuyer notamment sur la théorie de la croissance endogène qui montre que l'intervention de l’État dans l'économie est bénéfique pour développer la recherche et la formation. Cette logique repose sur des externalités ici positive émanent de l’État, de grandes entreprises … L’État à l'origine de nombreux investissements entraînent une hausse de la productivité lors d'investissements dans le domaine technologique ; une augmentation des compétences acquises avec l'investissement sur la formation ainsi que l'éducation ; des meilleurs conditions de vie et de travail avec l'investissement dans la recherche et le développement. L’État crée même de l'emploi lors de grands travaux.
Toutes ses méthodes permettent donc de dynamiser l'économie, le progrès technique et d'améliorer les conditions de vie et de travail de chacun.
Ces progrès profitent à tous et ne peuvent être mis en œuvre par une seul entreprise, donc l'état intervient pour aider aux financement de ceux ci.
Cependant de nos jours, il est existe une institution permettent aux entreprises d'emprunter de l'argent afin de financer leurs projets sans qu'une intervention de l’État soit nécessaire.
Le FMI (fonds monétaires internationale) a un rôle de promouvoir la coopération monétaire internationale, de garantir la stabilité financière, de faciliter les échanges internationaux, de contribuer à un niveau élevé d'emploi, à la stabilité économique et de faire reculer la pauvreté.
Il assure donc la stabilité du système monétaire international et les gestions des crises monétaires et financières. En effet lors de crise financière afin que le pays ne fasse pas faillite, le FMI intervient en lui prêtant de l'argent le temps que la confiance des agents économiques reviennent.
Cependant en contrepartie de prêt elle met en place des réformes économiques à l'intérieur même du pays, c'est à dire un plan d'aménagement structurelle.
B: Un désengagement de l’État
Or malgré une intervention accepter de l’État par certains, d'autre en voie une intervention quasi totale qui les limitent dans leur ascension dans l'économie. C'est pour cela que l’État de plus en plus se désengage dans certains domaines afin d'ouvrir des portes et donc de limiter certains obstacles.
Les grandes entreprises préconisent une déréglementation du marché afin d’assurer une plus grande liberté et une plus grande flexibilité à l’activité économique. Cette politique repose sur l’idée que les différentes réglementations tel que la législation du travail, l'encadrement du crédit,
...