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GILDAN FFOM DSR2010.

Par   •  27 Mai 2018  •  1 185 Mots (5 Pages)  •  578 Vues

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La gestion de l’entreprise selon ses parties prenantes

Bien que l’entreprise Gildan prétend agir de manière éthique, ses parties prenantes n’en pensent pas tout autant. L’entreprise a passé par une période d’environ 5 ans où son image, sa légitimité et sa crédibilité ont été mises en jeu. Tout a commencé en 2002, où un reportage choc de CBC révèle la face cachée de la société Gildan en Honduras. En effet, CBC interrogea des ouvriers qui ont dénoncé les mauvaises conditions de travail, soit un quota de production très élevé, un très bas salaire, une rémunération selon la production, des pauses surveillées, de longues journées de travail, des licenciements abusifs, des tests de grossesse obligatoire à l’embauche, et surtout des licenciements si les employés tentent de faire rentrer un syndicat. Dès ce reportage, l’entreprise se trouve en phase de reconnaissance de l’enjeu, car les révélations de CBC ont été les premiers à démontrer l’injustice des dirigeants envers les employés. Cette divulgation au publique a amené la phase d’amplification où d’autres parties prenantes, ont pris conscience de l’enjeu et ont par la suite commencé à mettre de la pression sur Gildan. Ensuite, le processus de formation de l’enjeu a suivi ses phases jusqu’à son implantation.

Ensuite, l’organisme de Toronto, Maquilas solidarity Network (MSN), s’engage dans une campagne qui dénonce le mauvais comportement de Gildan en Honduras face à ses employés. De plus, cette partie prenante dénonce la certification du WRAP, car selon elle, cette dernière regroupe les normes les moins strictes et elle ne permet pas une bonne transparence. Par la suite, le prix d’excellence reçu a créé des frustrations, notamment par l’ETAG en affirmant que Gildan profite de ce prix pour rassurer les actionnaires et cacher le fait qu’elle abuse des licenciements. Sans oublier qu’en 2003, MSN proteste à nouveau que Gildan n’agit pas face à leur enjeu. En effet, plusieurs clients de Gildan s’interrogent sur les licenciements accrus en 2002, soit 38 mises à pied en Honduras. Un inspecteur du ministère de travail à même voulu visiter l’usine pour enquêter, mais l’entreprise lui a interdit l’accès. Cela n’est donc pas crédible et accroit encore plus les soupçons des parties prenantes. De plus, selon la FTQ (fonds des travailleurs du Québec) Gildan n’avait pas accepté de suivre la norme du SA 8000, sachant qu’elle ci est primordiale pour les employés et est basée sur les conventions internationales de l’organisation du travail. Certains clients de Gildan menacent même de cesser d’acheter leurs produits, si la compagnie ne réembauche pas les employés et de se conformer à la norme SA 8000 tant rejeté par Gildan. Sachant que Gildan ne veux toujours pas collaborer avec ses parties prenantes, FTQ a voulu agir de façon concrète en menaçant de vendre 11.2% des actions, car elle ne veut pas être associé avec une entreprise qui interdit la syndicalisation et ne veux pas adhérer à une norme qui favorise la légitimité.

Finalement, nous remarquons que les groupes de pressions continuent à accuser Gildan de plus en plus fort et celle-ci continu de nier toute les allégations. Ainsi, FTQ s’est finalement retiré de Gildan en vendant la totalité de son investissement. Selon Mitchell&al, cela montre que cette partie prenante avait beaucoup de pouvoir sur la compagnie, car ce retrait a enclenché des changements positifs. De plus, l’entreprise se trouve en situation d’urgence, car toutes les parties prenantes menacent l’entreprise constamment et demande qu’elle agit rapidement. Sans négliger le fait que l’entreprise n’est aucunement légitime, car la relation avec ses parties prenantes est sous forme de contrats et ces derniers revendiquent des propos éthiques et moraux et finalement, les actions de l’entreprise ne représentent pas tous ses intentions. Ces 3 attributs dans la gestion des parties prenantes, soit le pouvoir, la légitimité et l’urgence, prouve que l’entreprise est très saillante et les gestionnaires doivent prendre des mesures définitives et rapides.

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