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En quoi le progrès technique joue un rôle fondamental dans la croissance de nos économies ? Quelles en sont les conséquences ?

Par   •  11 Février 2018  •  1 402 Mots (6 Pages)  •  744 Vues

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Pour les théories de la croissance endogène, le progrès technique nécessite du capital humain (éducation, santé), des investissements en capital physique, du capital public (infrastructures notamment) et de la technologie. Ces différents facteurs provoquent des externalités positives, source de rendements croissants, et sont interdépendants.

Pour croître, il faut investir, il faut accumuler du capital physique.

Des pays comme la Chine ou l’Inde investissent aujourd’hui plus de 30 % de leur PIB ce qui explique leur croissance rapide. L’accumulation du capital permet d’augmenter les capacités de production, d’intégrer dans les biens de production le progrès technique et entraîne des externalités positives par l’apprentissage, par la pratique. L’accumulation du capital technologique est facteur de croissance. Le progrès technique qui permet cette accumulation est un bien public cumulatif dont les externalités positives sont fortes. Le capital public est lui aussi important : l’état doit financer les biens collectifs (écoles, lycées, universités, hôpitaux) et les transports.

En plus de tout cela, il faut aussi des institutions efficaces, nécessaires pour créer un environnement stable car l’insécurité ne pousse pas les agents économiques à investir, surtout quand la situation politique est instable. Une bonne gouvernance économique est donc indispensable: finances saines, lutte contre l’inflation et le chômage entre autres. C’est sans doute ce qui manque aujourd’hui dans la zone euro. Le droit de propriété et le droit du travail sont nécessaires pour créer un environnement favorable à l’introduction de progrès technique et de l’innovation.

Les conséquences de la croissance

La production économique engendre dans certains cas des perturbations dans les équilibres écologiques, du fait de la surexploitation des ressources naturelles : émissions de gaz à effet de serre, surpompage, surpêche...

Augmenter la production de biens matériels ou le transport (pour répondre à l’accroissement démographique par exemple) peut aggraver ces perturbations. Ces effets sont particulièrement visibles depuis les années 2000 dans la plaine du Nord de la Chine par exemple, qui manque cruellement d'eau par suite d'une activité économique en très forte croissance depuis les années 1980. Le réchauffement climatique amène l'ensemble des économies du monde à prendre en compte leurs émissions de gaz à effet de serre et à rechercher au maximum une « croissance propre ».

Les critiques de la croissance insistent enfin sur les déséquilibres qui peuvent naître de la croissance : bouleversements sociologiques, politiques et écologiques. Ainsi, les exodes ruraux ou les nouveaux moyens de transport ont entrainé un exode rural et des transformations urbanistiques majeures, qui changent durablement les rapports sociaux.

Mais la croissance économique permet la diminution des inégalités de revenu des individus ( quand c’est la cas, des enquêtes d'opinion sur la qualité de vie montrent que celle-ci augmente avec le revenu par habitant, jusqu'à un seuil de 15 000 dollars par an) ainsi que la diminution rapide de la pauvreté dans le monde dans la seconde moitié du XXe siècle. Elle est largement due à la croissance économique, selon la Banque mondiale : c'est dans les régions où la croissance a été la plus faible, en particulier en Afrique subsaharienne, que la pauvreté a le moins diminué et qu'elle risque d'augmenter à l'avenir.

Au plan micro-économique, des études ont montré que les stratégies visant à renforcer les capitaux propres des entreprises, ce qui permet d’absorber les pertes en cas d’accident de parcours contribuent à une croissance durable et mieux prévisible.

La croissance dépend donc de l'augmentation des facteurs de production, de ressources, naturelles, foncières et humaines qui sont peu, difficilement, couteusement ou lentement renouvelables... souvent déjà surexploitée (surpêche, déforestation, érosion des sols...). Le progrès technique peut limiter ou aggraver l'appropriation des ressources naturelles par l'homme au détriment des autres espèces. Certains auteurs soulignent que la croissance économique mesurée par le PIB tend à détruire le capital naturel. Certains économistes contemporains, comme Paul Romer, intègrent dans leurs réflexions la limitation des ressources naturelles, et le fait que le progrès technologique et la « connaissance » peuvent générer une nouvelle croissance.

Bon travail. Cependant le plan est à revoir. 14/20

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