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catégorie du travail atypique est particulièrement importante. Les femmes sont en effet davantage employé sous une forme ou une autre d’emploi atypique que les hommes, et ce, malgré le fait qu’elles représentent près de la moitié de la main-d’œuvre. »2 Dans une enquête de Statistique Canada6, il est possible de voir qu’en 1999 près de 41 % des femmes occupaient un emploi atypique comparativement à 29 % chez les hommes. Pour le travail à temps partiel, il est possible de lire ceci dans le manuel d’économie du travail de Tremblay pour y voir la situation des femmes : « Les femmes sont beaucoup plus présentes au sein de la catégorie des travailleurs à temps partiel que les hommes. »2 Pour le travail autonome, il est possible d’y lire ceci : « En 2001, l’ensemble des travailleurs autonomes comptait 33,9 % de femmes comparativement à 26,3 % en 1976. »2 Pour les femmes, il peut être avantageux d’avoir un emploi non conventionnel pour mieux répondre à leurs besoins personnels, par contre, il a été prouvé que les emplois atypiques correspondaient plus souvent aux exigences des employeurs et non de celles d’employées. Il est possible de lire ceci dans le manuel de conciliation emploi-famille de Tremblay : « La progression des horaires non standards répond de plus en plus à une exigence des employeurs. Elle ne s’explique pas par une préférence des employés ni, généralement, par un objectif d’articulation emploi-famille, quoique certains le prétendent. »3 Il est donc important de faire la distinction ce que les travailleuses désirent et ce que les employeurs désirent. Les demandes des employeurs pour les emplois atypiques peuvent amener un lot de difficultés et de contraintes aux femmes sur le marché du travail puisque cela engendre un « sentiment de toujours manque de temps, l’impression que son rythme quotidien est constamment perturbé et qu’il devient de moins en moins possible de planifier et de consacrer le temps voulu aux vacances, aux activités culturelles, aux loisirs, à la formation, et ainsi de suite […]. »3 Bref, il est possible d’affirmer que les différents types de travail atypiques peuvent être assez régulièrement une difficulté et une contrainte pour les femmes sur le marché du travail.

Troisièmement, nous allons discuter des conditions de rémunérations auxquelles les femmes sur le marché du travail ont accès. La rémunération comprend les salaires et les avantages sociaux. Il est possible d’emblée d’affirmer que dans une proportion des types d’emploi, les hommes obtiennent, pour un emploi similaire, un salaire plus élevé que les femmes. En effet, il est possible de soutenir cette affirmation avec la statistique suivante : « Selon les résultats de l’enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR), le ratio des gains entre les femmes et les hommes travaillant à temps plein s’établissait à 72,5 % en 1997. […] Dans l’ensemble, en considérant le taux horaire, ce ratio s’établissait à 80,3 %. » 7 Autrement dit, les femmes gagnent en moyenne 80,3 % du salaire des hommes pour des emplois équivalant. Il est donc possible d’affirmer que les femmes peuvent souffrir considérablement de cet écart salarial. L’impact d’un salaire inférieur peut se faire sentir à plusieurs niveaux dans les sphères professionnelles et personnelles de ces femmes. Dans la sphère professionnelle, il peut être difficile d’atteindre les promotions, d’obtenir un comportement égal de la part des supérieurs, un manque d’estime et une insatisfaction importante. Quant à la sphère personnelle, l’écart salarial peut entraîner un stress important en lien direct avec la situation financière, une diminution de la qualité des biens et la possibilité d’achat. Bref, il est possible de voir que la différence salariale est une difficulté extrêmement importante à laquelle les femmes doivent conjuguer une bonne partie de leur présence sur le marché du travail.

Pour ce qui est des avantages sociaux qui sont une partie importante de la rémunération globale des employés, il n’est pas possible d’affirmer que les femmes sont moins privilégiées que les hommes dans ce domaine. Souvent, les entreprises établissent des politiques et des pratiques qui s’appliquent aux employés, sans égard à leur sexe. Il est donc possible d’affirmer que dans la rémunération globale, la partie la plus difficile pour les femmes est, comme mentionnée plus haut, les écarts entre les salaires.

Conclusion

Pour conclure, il est possible de revenir sur les principales difficultés et contraintes auxquelles les femmes doivent conjuguer lors de leur présence sur le marché du travail. Nous avons discuté des problèmes qu’entraîne une mauvaise gestion de la conciliation travail-famille, soit le stress, manque de temps, fatigue, etc. De plus, nous avons analysé la présence des femmes quand les différents types d’emploi non conventionnel. Il est possible d’affirmer qu’encore aujourd’hui, les femmes souffrent de ces emplois puisqu’elles sont principalement favorables aux exigences des employeurs. En enfin, nous avons discuté de l’écart salarial entre les hommes et les femmes. Les femmes ont encore aujourd’hui un salaire inférieur à celui des hommes pour un emploi similaire et aux exigences semblables. Bref, il est possible d’affirmer que les femmes présentent sur le marché du travail doivent savoir s’ajuster avec ces différentes contraintes et difficultés pour tenter de réussir le mieux possible d’avoir une vie saine et équilibrée.

Malgré les difficultés et contraintes élaborées plus haut, il est possible d’affirmer que la situation globale des femmes sur le marché du travail ne cesse de s’améliorer pour réussir à atteindre le niveau des hommes. Les gouvernements et les employeurs doivent faire des actions concertées pour s’assurer que les difficultés et contraintes auxquelles les femmes doivent faire face disparaissent. En effet, de nos jours, une importante majorité des femmes désirent avoir une carrière et réussir sur le marché du travail. De plus, elles sont de plus en plus présentes dans les collèges et universités. Il est donc nécessaire de tenter des diminuer au maximum les difficultés et contraintes, même si beaucoup de bonnes actions ont déjà été mises en places. Le but est d’améliorer constamment la situation sur le marché du travail pour les femmes, sans toutefois oublier la situation des hommes, qui ne doit pas décliner.