EC3 - variation de la demande et fluctuations
Par Plum05 • 5 Novembre 2018 • 1 149 Mots (5 Pages) • 687 Vues
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Une variation des dépenses en FBCF de la part des entreprises peut alors expliquer les fluctuations de l’activité économique. En effet, la croissance est notamment permise par le progrès technique, lui-même permis par une capacité d’investissements importante. Ainsi si les entreprises investissent de manière conséquente, cela fait augmenter la demande globale, et l’accroissement du PIB sera assez fort ; une phase d’expansion verra alors le jour. A l’inverse, de faibles investissements de la part des entreprises auront un impact sur la croissance car la demande globale diminue. Cette croissance sera faible, ou même négative, et une phase de récession voire de dépression pourrait naître. Cela si l’augmentation du PIB se fait de manière intensive. Par exemple les pays tel que la Corée du Sud ou la Finlande ont une croissance reposant majoritairement sur les investissements des entreprises. Ainsi si leur volume d’investissements fluctue, l’activité économique connaîtra une phase de fluctuation.
La variation des dépenses en investissements des entreprises peut alors expliquer les fluctuations économiques. Cependant, la demande globale est également composée du solde des transactions courantes, ce dernier pouvant donc faire varier la demande globale et alors provoquer des fluctuations économiques.
La balance des transactions fait donc partie de la demande globale. Cette expression désigne la différence entre les exportations d’un pays (bien envoyés dans un autre pays) et les importations (produits apportés dans un pays). Ainsi, la capacité des pays à exporter résulte de sa compétitivité à l’international, et son volume d’importations provient de la demande intérieure d’un pays. Ce solde peut aussi bien être excédentaire (plus d’exportations que d’importations) ou déficitaire (plus d’importations) ou nul (c’est-à-dire autant d’exportations que d’importations). Il peut alors représenter une part importante dans le PIB comme en 1974 où il représentait plus de 25 % ou une plus faible comme en 2011 où il ne représentait rien (0 %) (document 2).
Un solde plus ou moins important peut alors expliquer les fluctuations de l’activité économique. En effet, une baisse de compétitivité de la part des entreprises (qui peut être liée à un manque d’investissements) peut entraîner une diminution du volume d’exportations, provoquant une diminution de la demande globale. Cela est assimilé à un choc de demande, ici d’origine exogène à l’activité économique du pays, provoquant une diminution du PIB. A l’inverse, une hausse de la demande intérieure (représentée ici par le volume des importations) entraîne une hausse de la demande globale et donc une fluctuation de l’économie. Par exemple, si la demande intérieure fléchie suite à un choc de demande négatif, la demande globale va également fléchir (document 3 : « au resserrement de la demande intérieure dans chaque pays, s’ajoute celui des partenaires voisins »), pouvant alors provoquer une fluctuation de l’activité économique.
Les fluctuations économiques peuvent donc s’expliquer par une variation de la demande globale. En effet, une évolution des consommations finales des ménages peut faire varier la quantité produite par les entreprises et donc le PIB, tandis que la variation du volume d’investissement joue un rôle majeur dans la croissance, pouvant alors faire fluctuer les créations de richesse. Enfin, un solde plus ou moins important d’importations et d’exportations a aussi un effet sur la demande globale.
Cependant, les fluctuations économiques peuvent également s’expliquer avec d’autres facteurs comme le comportement des banques durant les phases d’expansion ou de récession, appelé cycle du crédit.
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