Analyse de situations d'hygiène

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L’IDE jette tous les déchets sur le plateau à la poubelle. Elle dit ainsi à Mr B qu’il peut repartir et qu’il obtiendra ses résultats d’analyse de sang par son neurologue.

L’infirmière effectue un lavage des mains.

(Le soin qui a été effectué par l’infirmière a été fait sans gants, mais elle m’a exigée d’apprendre à faire les prises de sang avec des gants).

Mon infirmière référente étiquette tous les tubes avec les étiquettes de Mr B, en vérifiant plusieurs fois. Elle attribue chaque tube à la feuille correspondante de la demande d’analyse et à chaque sachet correspondant.

Je mets le plateau utilisé dans le lavabo, que je bouche et rempli d’eau, et y verse un sachet d’anios. En général, nous laissons les plateaux une quinzaine de minutes tremper puis nous les rinçons et les laissons sécher à l’air libre.

Je pars ensuite envoyer tous les tubes à prélever au laboratoire d’analyse via les pneumatiques.

L’infirmière laisse ainsi une traçabilité de ce soin dans l’agenda désigné pour.

Identification des règles d’hygiène

L’infirmière effectue un lavage des mains en arrivant sur son lieu de travail. D’après nos cours et TD, il est indiqué que le lavage simple des mains est à faire au moment de la prise de service et en fin de service.

Dans la transmission des infections associés aux soins, le rôle des mains démontre 70 à 80% des cas, une transmission manuportée.

Pour qu’un lavage simple des mains soit efficace, le temps total de la friction des mains doit être de 20 à 30 secondes. Elle se déroule en 7 étapes : premièrement il faut mouiller les mains ; deuxièmement, déposer une dose de savon doux ; la troisième étape consiste à savonner les mains soigneusement pendant au moins 15 secondes, sans oublier le bout des doigts, les espaces interdigitaux et le haut des poignets ; quatrièmement, rincer abondamment les mains à l’eau du réseau ; la cinquième étape est le séchage des mains par tamponnement à l’aide d’essuie-mains à usage unique ; sixièmement, fermer le robinet sans le toucher à l’aide de l’essuies mains ou avec le coude et pour finir jeter l’essuie mains dans la poubelle sans la toucher.

L’infirmière effectue également un lavage des mains avant de commencer le prélèvement sanguin de Mr B mais aussi après avoir fini le soin. En faisant référence à nos cours d’hygiène et d’infectiologie, il est indiqué qu’une friction hydro-alcoolique est à faire avant et après tout soin. La friction hydro-alcoolique doit être effectué sur des mains propres et sèches, et la friction doit se faire jusqu’à évaporation totale du produit, elle se déroule en 7 étapes : paume contre paume ; paume de la main droite contre dos de la main gauche et inversement ; paume contre paume avec doigts entrelacés ; dos des doigts contre paume opposé ; totalité des pouces ; ongles dans le creux de la main ; et poignets par rotation.

Est-ce-que le lavage simple des mains avant et après est suffisant pour éviter toute transmission ?

Durant tous ses lavages de mains, l’infirmière garde sa montre au poignet, mais toujours dans nos cours, il est indiqué que le lavage des mains se fait sans bijoux, en ayant les ongles courts et sans vernis. Est-ce-que les règles d’hygiènes sont totalement respectées ?

L’infirmière désinfecte la zone de ponction en utilisant une compresse pour un mouvement, en allant du centre de la zone à l’extérieur. Ces gestes se font ainsi, afin de ne pas ramener de germes au centre de la zone de ponction.

L’infirmière jette l’aiguille dans le conteneur (boîte jaune) à objets piquants, tranchants et coupants. Le tri des déchets est respecté, on y jette bien les aiguilles et corps de pompe dans les conteneurs.

L’infirmière effectue la prise de sang sans gants. Dans nos cours, il nous est recommandé de porter des gants, s’il y a un risque de contact avec du sang ou un liquide biologique, ou si les mains sont lésées, afin d’éviter toutes transmissions manuportée.

Conclusion

En faisant mon analyse, j’ai pris conscience que chaque soignant a sa manière de travailler, ses habitudes, et qu’au fil des années d’exercice de profession s’en perd quelques règles d’hygiènes à respecter. Mais cela permet tout de même, de voir les différentes manières de travailler et de plus tard s’avoir s’adapter à tous types de situation si certaines règles ne sont pas possibles à effectuer. Par exemple dans les campements humanitaires, s’il y a ruptures de stock de gants, faire les soins sans gants.

Dès le début de ma formation j’aimerai appliquer les pratiques d’hygiènes à suivre, afin de les garder comme de bonnes habitudes même après un bon nombre d’années d’exercice de ma future profession, pour protéger le patient mais ainsi que moi-même.