Analyse de situation d’hygiène
Par Junecooper • 1 Septembre 2018 • 1 236 Mots (5 Pages) • 620 Vues
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Mr J. sur une chaise en plastique recouverte de serviettes, procédons au rasage ainsi qu’au coiffage et à l’application de Pétrole Hahn. Mr J. met ses dents tout seul enfin nous l’accompagnons au petit déjeuner et désinfectons la salle de bains, changeons les draps.
Législation et lois entrant en jeu :
L’aide à la toilette est concernée par l’article R. 4311-5 : Soins et procédés visant à assurer l’hygiène de la personne et de son environnement, de plus l’hygiène corporelle est un soin infirmier sur rôle propre. Les buts recherchés sont de protéger, maintenir, promouvoir et si possible restaurer la santé. Mais le but recherché va également concerner le fait d’assurer le confort et le bien être, que le résident ait une hygiène corporelle saine, de prévenir d’éventuelles dégradations corporelles et trouver des indicateurs de dégradations suite à un traitement ou une pathologie. Il faut également respecter les principes du lavage de mains avec un gel hydro-alcoolique ainsi que les règles de bonnes pratiques d’hygiènes et d’organisation transmises en cours et par les soignants.
Constat des écarts et analyse critique :
Le problème dans ces circonstances provient donc du gant de toilette tombé juste après avoir terminé le haut de la toilette. Dans ce cas l’aide soignante a pu m’aider en ramenant un gant de toilette propre mais imaginons la même situation sans assistance.
Mes interrogations portent donc sur la réutilisation ou non du gant de toilette tombé. En effet la pathologie du patient implique une surveillance continue ce qui nous met dans l’impossibilité de le laisser en autonomie pour changer nous même le matériel. Ainsi, nous pouvons d’ors et déjà exclure cette proposition, or quels sont les risques de la réutilisation du gant tombé à l’intérieur de la douche ? Tout d’abord, nous n’avons pas besoin de développer sur les bactéries présentes dans l’eau étant donné que le résident s’est lavé avec cette eau, il aurait donc fallu se questionner sur ce risque avant la douche. Ainsi le problème vient des bactéries provenant du résident et étant retombées lors de la douche. Questionnons-nous alors sur les risques que celles-ci peuvent impliquer, en effet il est moindre étant donné que chaque résident possède sa chambre et sa salle de bain personnelle. Ainsi nous aurions pu au préalable préparer un gant de rechange pour éviter tout ce questionnement, mais dans la situation où nous n’avons pas pris ces précautions, pouvons nous réutiliser le gant tombé à l’intérieur de la douche pour terminer la toilette ? Comme dit plus haut le risque infectieux est moindre étant donné que c’est un lieu de vie, plus précisément le lieu de vie du résident en question, que celui-ci est désinfecté après chaque douche tous les jours. Ainsi après concertation avec les infirmières du service et après la demande de conseil auprès d’une infirmière hygiéniste, nous avons déduit que la réutilisation du gant de toilette pour la fin est envisageable mais uniquement dans le cas ou personne ne peut aider à aller chercher le matériel propre tout en garantissant la sécurité du patient, que la douche soit personnelle au résident en question et ce depuis longtemps et enfin qu’un nettoyage soit tout de même effectué sur le gant de toilette.
Conclusion :
Nous avons donc exploré les voies d’interrogations au niveau infectieux et les conséquences vis-à-vis du matériel de toilette tombé dans la douche de Mr J., la meilleure solution reste d’être prévoyant, organisé même dans l’imprévu, connaître ses résidents pour prévoir des situations potentiellement à risque (que ce soit pour l’intégrité physique ou même morale dans d’autres cas).
Bibliographie :
-Cours distribués à l’IFSI et participation de l’infirmière hygiéniste.
-Recueil des principaux textes relatifs à la formation infirmière.
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