Soin éducation et de prevention chez un patient
Par Christopher • 4 Novembre 2017 • 2 934 Mots (12 Pages) • 752 Vues
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Le sixième concept est l’éducation thérapeutique, qui selon l’OMS : « un processus continu, intégré dans le soin et centré sur le patient. Il comprend des activités organisées de sensibilisations, d’information, d’apprentissage et d’accompagnement psychosocial concernant la maladie, le traitement prescrit, les soins, l’hospitalisation et les autres institutions de soins concernées, et les comportements de santé et de maladie du patient. Il vise à aider le patient et ses proches à comprendre la maladie et le traitement, coopérer avec les soignants, vivre le plus sainement possible et maintenir ou améliorer la qualité de vie. L’éducation devrait rendre le patient capable d’acquérir et maintenir les ressources nécessaires pour gérer de manière optimale sa vie avec la maladie ». Beaucoup d’autres définitions sont disponibles comme celle de l’HAS ou celle du ministère de la santé. Cette dernière définit de manière plus simple et plus précise l’éducation thérapeutique comme « un processus de renforcement des capacités mentales et/ou de son entourage à prendre en charge l’affection qui le touche, sur la base d’actions intégrées au projet de soins. Elle vise à rendre le malade plus autonome par l’appropriation de savoirs et de compétences afin qu’il devienne l’acteur de son changement de comportement, à l’occasion d’évènements majeurs de la prise en charge (initiation du traitement, modification du traitement, évènements intercurrents…), mais aussi, plus généralement tout au long du projet de soins, avec l’objectifs de disposer d’une qualité de vie acceptable ».
Le septième concept est l’éducation pour la santé est définit par Mme DOCTEUR comme « un processus long de découvertes ou d’apprentissages de savoirs (connaissances), de savoir-être (attitudes, représentations, croyances…) de savoir-faire (aptitudes et habiletés) permettant de donner les moyens à un individu ou à un groupe d’exercer des choix relatifs à des comportements de santé ».
Le huitième concept est celui de l’apprentissage qui se définit comme « l’ensemble des processus de mémorisation mis en œuvre pour élaborer ou modifier les schèmes comportementaux spécifiques sous l’influence de son environnement et de son expérience » selon le Larousse en ligne. Il y a 5 grandes théories qui sont le behaviorisme, le cognitivisme, le constructivisme, l’humanisme et le connectivisme. Cependant beaucoup d’autres courants plus marginaux peuvent être utilisés. L’apprentissage se réalise selon diverses méthodes comme l’imitation, l’induction, l’association, l’essai erreur, l’explication, la répétition… Il convient donc de comprendre comment le patient apprend le plus rapidement afin de faciliter son apprentissage mais aussi personnaliser son projet de soin.
L’avant dernier concept est celui de la démarche éducative qui se définit « comme un processus cherchant l’adhésion et la participation du public concerné » selon le site Soins-infirmiers.com. Cette démarche se décompose en plusieurs étapes que sont l’identification des besoins avec le recueil de données et son analyse, les objectifs de l’enseignement (cognitifs, sensori-moteurs et psycho-affectifs), le contenu de l’enseignement avec le choix d’une méthode pédagogique en adéquation avec le patient (âge, niveau de compréhension, niveau intellectuel…), la planification de l’enseignement, l’évaluation de cet enseignement mais aussi du programme d’éducation et du réajustement.
Le dernier concept est celui de l’alliance thérapeutique sans qui rien ne serait possible. L’alliance thérapeutique est aussi définit par de nombreux auteurs comme la relation d’aide. Selon les auteurs BASTIAN, VALDEYRON et VAQUIER l’alliance thérapeutique désigne «une union par un engagement mutuel, un accord », plus loin ils précisent que « la collaboration patient thérapeute comme l’élément essentiel de cette alliance. L’alliance ne dépend plus que des contributions du thérapeute ou du patient mais de l’alchimie qui se développe entre eux ». Plus loin, les auteurs la définissent dans la cadre des soins infirmiers comme « la capacité que peut avoir un soignant à amener toutes personnes en difficultés à mobiliser ses ressources pour mieux vivre une situation ». Ces définitions s’appuient toutes sur les travaux de Carl ROGERS à partir de 1942 qui pensent que « les personnes ont en elles de vastes ressources pour se comprendre et changer de manière constructive leur façon d’être et de se comporter. Ces ressources deviennent disponibles et se réalisent au mieux dans une relation définissable par certaines qualités ».
LA DEMARCHE EDUCATIVE
Recueil de données
Cf. présentation succincte du patient p.6
Analyse des besoins perturbés
Les problèmes de santé du jour d’ordre médicaux sont :
-altération de l’intégrité de la peau
-infection
-diabète de type II non équilibré
Les problèmes de santé du jour d’ordre infirmiers sont :
-non observance des bonnes pratiques concernant son diabète de type II lié à sa méconnaissance de la pathologie et de ses habitudes de vie, se manifestant par des glycémies en dehors de normes (0,8 à 1,20g/L).
-perturbation des interactions sociales et familiales lié à son hospitalisation prolongée, son isolement contact et l’éloignement familiale se manifestant par un sentiment de solitude.
Hypothèse de diagnostic
L’hypothèse de diagnostic infirmier au regard de cette situation est manque insuffisantes sur le diabète de type II.
Objectifs
Nous fixons avec Mr B trois objectifs. Chaque objectif se situe dans un domaine particulier. Les trois domaines sont cognitif, sensorimoteur et psychoaffectif.
Les objectifs sont donc après négociation avec le patient et recherche de son consentement :
-Mr B comprendra sa pathologie et saura l’expliquer d’ici trois jours.
-Mr B aura la capacité d’effectuer ses glycémies capillaires dans les règles de bonnes pratiques d’ici 10 jours.
-Mr B
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