Mesures du temps par la géochronologie
Par Ninoka • 3 Décembre 2018 • 2 995 Mots (12 Pages) • 566 Vues
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- Echelle relative des temps géologiques
Eres
Périodes ou Systèmes
Epoques ou séries
Extinction biologiques majeures
Cénozoïques (Tertiaires et quaternaires) 6,5 millions d’année
Néogène
Holocène
Pléistocène
Pliocène
Miocène
Paléogènes
Oligocène
Eocène
Paléocène
Mésozoïques (secondaires)
186 millions d’année
Crétacé
Supérieur
Inférieur
Jurassique
Supérieur
Moyen (dogger)
Inférieur (lias)
Trias
Supérieur
Moyen
Inférieur
Paléozoïque (primaire)
291 millions d’année
Permien
Supérieur
Inférieur
Carbonifère
Silésien
Dinantien
Dévonien
Supérieur
Moyen
Inférieur
Silurien
Pridoli
Ludlow
Wenlock
Llandovery
Ordovicien
Ashgill
Caradoc
Llandeilo
Arémig
Trémadoc
Cambrien
Supérieur
Moyen
Inférieur
Précambrien
Plus de 4 milliards d’années (formation de la terre il y a 4,566 milliards d’années)
Protérozoïque
Néo-protérozoïque
Méso-protérozoïque
Paléo-protérozoïque
Archéen
Echelle relative des temps géologiques
- Intérêts de la datation relative
La paléontologie, grâce à l’étude des fossiles, permet une datation relative des couches et une détermination des conditions climatologiques et écologiques dans lesquels vivaient les espèces fossiles.
- Limites de la datation relative
Les méthodes de datation relatives ne permettent que de connaître qu’approximativement les temps géologiques. Non seulement nous ne connaissons pas l’âge réel des divers couches, mais aussi, nous ne connaissons pas celui de la terre elle-même.
- La datation absolue
Les méthodes de datation absolue nous permettent de rendre plus juste les datations en essayant de combler les insuffisances de la datation relative. La méthode de datation absolue repose sur la chimie en ce sens que ses principes de datation se basent sur la dégradation progressive, et qui suit une loi connue, des isotopes radioactifs des éléments chimiques ou de la transformation physicochimiques observées chez certains éléments (qui ne sont pas tenus d’être radioactifs).
- Les méthodes de datation absolue
La datation absolue regroupe deux méthodes : les méthodes radioactives et celles non radioactives.
- Les méthodes radioactives
Les méthodes radioactives sont celles qui se basent sur la radioactivité, c’est-à-dire que ces méthodes s’occupent de l’étude de la désintégration des corps isotopiques en d’autres corps chimiques en une durée bien connue. Ces diverses décompositions émettent des rayonnements que l’on appelle radioactivité.
Les divers principes de datation par radioactivité sont nombreux et variés. On peut citer entre autres : le principe du carbone 14 (14C6), celui de datation par le Potassium-Argon, par le couple Rubidium-Strontium, par le couple Uranium-Plomb
-Le principe du Carbone 14
Il existe trois isotopes du carbone : le C12 C13 C14. Ce dernier étant radioactif, il se décompose avec le temps en C12. Sa période de décomposition est de 5730 ans plus ou moins 40 ans (selon Godwin, en 1962 ; selon Libby, qui a mis au point la méthode en 1950, elle est de 5568 ans plus ou moins 30 ans). Il est possible en connaissant la loi de décroissance du C14 de connaître le temps écoulé en fonction de la dose de C14 mesurée dans l’échantillon. Après 6 « périodes » radioactives, il n’y a plu de radiocarbone dans la matière. L’échantillon ne peut être daté par cette méthode que lorsque son âge se situe dans l’intervalle allant de 0 à 33 000 ans.
-Le principe du Potassium-Argon
Ce principe permet de dater des roches éruptiques allant de 100-500000 ans à 10 millions d’années. Lors d’une éruption volcanique, le K40 se transforme en Ar40 qui se retrouve piégé dans le réseau cristallin de la roche au
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