Les anti-inflammatoires
Par Christopher • 16 Novembre 2018 • 1 715 Mots (7 Pages) • 535 Vues
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- Les glucocorticoïdes par voie générale (voie orale, intraveineuse).
Il y a :
- Des glucocorticoïdes naturels comme la cortisone et l’hydrocortisone.
- Des glucocorticoïdes de synthèse : ils peuvent avoir :
- Une action courte (12 à 36 heures) : Prednisone Cortancyl et Prednisolone Solupred
- Une action intermédiaire : Triamcinolone Kenacort et Méthylprednisolone Medrol et Solumedrol
- Une action prolongée (36 à 54 heures) : Bétaméthasone Celestene, Dexamethasone Dectancyl, Dexamethasone, Neodex et Cortivazol Altim
- Les effets thérapeutiques :
Ils ont un effet :
- Anti-inflammatoire pour les maladies inflammatoires systémiques (lupus, PAR).
- Antiallergique pour l’asthme, l’œdème de Quincke et les allergies.
- Immunosuppresseur pour les pathologies à composante immunitaire, la prévention et le traitement du rejet de greffe et les vomissements chimio-induits, en association.
C’est un traitement de substitution au cours de l’insuffisance surrénale chronique (maladie d’Addison) donc il faut de l’hydrocortisone.
C’est un traitement de l’insuffisance surrénale aigüe donc il faut un hydrocortisone en intraveineuse.
- Les effets indésirables.
Les effets indésirables des anti-inflammatoires sont variables selon le terrain (âge, antécédents, pathologies), la posologie quotidienne, la dose totale, la durée du traitement, la nature du corticoïde et la voie et le mode d’administration.
Les glucides font diminuer le métabolisme du glucose donc il faut faire attention au risque de diabète. On peut prévenir cela en diminuant le sucre dans l’alimentation et diminuer la posologie des diabétiques.
Les lipides ont pour effet de modifier la répartition des graisses lipolyse ce qui a pour conséquence d’avoir la bosse de bison, la face lunaire. Il faut donc faire un bilan lipidique, surveiller le poids, et faire attention au vécu psychologique de la personne pour prévenir cela.
Les protéines ont pour effet de faire la protéolyse. Cela a pour conséquences une atrophie cutanée, un retard de cicatrisation, une fonte musculaire, une ostéoporose, on peut stopper la croissance des enfants. Il faut donc une alimentation riche en protéines. Il faut faire du sport, de la marche à la musculation. Il faut une administration de calcium et de vitamine D. Il faut surveiller l’état cutané (peau mince et fragile). Il faut faire une prévention d’escarre et une mobilisation douce de la personne lors des soins.
Le calcium provoque une diminution des ABS intestinales et une augmentation de l’élimination rénale. Cela provoque une ostéoporose. On peut prévenir cela avec une oestrogénothérapie à discuter chez la femme ménopausée.
Les minéralocorticoïdes ont pour effet la rétention de sodium et la fuite de potassium. De ce fait, il y a un œdème, une hypertension artérielle ou un trouble du rythme. Pour prévenir cela, il faut un régime désodé, surveiller les signes d’OAP. Il faut faire attention aux signes d’hypokaliémie (crampes, asthénie, constipation).
Les effets digestifs peuvent avoir comme conséquence de former un ulcère. Pour prévenir cela, il faut un traitement antiulcéreux si c’est nécessaire, faire des pansements gastriques, et une fibroscopie s’il y a une suspicion d’ulcère.
Les effets neurologiques ont pour conséquence une psychostimulation soit une agitation, une euphorie, une insomnie. Il y a un risque de dépression à l’arrêt. Pour prévenir cela, il faut réaliser l’administration le matin de doses dégressives.
Les effets d’insuffisance surrénalienne ont pour conséquences la mise au repos de la glande et un effet rebond à l’arrêt. Pour prévenir cela, il faut un arrêt progressif du traitement et après 15 jours un retour à la normale.
Les effets des risques infectieux sont provoqués quand le traitement est supérieur à 20 mg de prednisone ou équivalent. Ils ont pour conséquences qu’il faut faire attention à l’ancienne tuberculose, herpes, zona, mycose. Il faut faire attention au vaccin vivant atténué. Pour prévenir cela, il faut surveiller la température et les signes infectieux. Il faut surveiller les plaies, l’hygiène des mains doit être rigoureuse.
L’importance du rôle infirmier est le fait que la corticothérapie est à l’origine de modification esthétique, soit une prise de poids, des œdèmes, des manifestations androgéniques (hyperpilosité et acné). L’infirmier doit être dans l’accompagnement dans la mise en place des règles d’hygiène de vie afin de limiter les effets secondaires.
- Les contre-indications.
Il y a des contre-indications absolues lorsque la personne à un zona ou une herpes.
Il y a des contre-indications relatives quand il y a une hypertension artérielle, un ulcère gastroduodénal, une ostéoporose, un retard de croissance, une hépatite, une tuberculose, lors de la grossesse car il y a un risque accru de diabète, d’insuffisance surrénalienne du nouveau-né et l’allaitement est à éviter car il y a un passage dans le lait.
- Interactions médicamenteuses.
Il y a un risque d’hypokaliémie s’il y a une association à d’autres hypokaliémants, par exemple, certains diurétiques, laxatifs stimulants …
Il peut y avoir une modification de l’effet des hypoglycémiants, à cause de l’hyperglycémie induite. Ils sont également déconseillés avec des médicaments entraînant des torsades de pointe (antiarythmiques).
- Modalités d’utilisation.
Les posologies sont variables en fonction du terrain et de l’indication. Pour le rythme des prises, il faut respecter le rythme nycthéméral (à 8h le matin). Il y a une décroissance progressive du traitement lorsque le contrôle de la maladie est obtenu. Donc il y a une diminution de 10% tous les 10 jours jusque 5-7.5 mg de prednisone. Il faut éviter la rechute et les problèmes de l’insuffisance surrénale.
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