Le travail nous rend-il heureux?
Par Junecooper • 17 Septembre 2018 • 1 302 Mots (6 Pages) • 592 Vues
...
- Le travail permet à l’Homme de s’accomplir
- Enrichissement matériel
Le travail n’est pas seulement un moyen pour l’Homme de subvenir à ses besoins mais c’est aussi un moyen de s’enrichir et ce à la fois en un double sens à la fois matériel et spirituel. Au sens propre le travailleur peut se constituer un pécule en épargnant une partie de la richesse qui la produite dans la mesure où le travail humain produit un surplus de richesse.
- Enrichissement spirituel
Le travailleur s’enrichit au sens figuré puisqu’il peut développer et acquérir en mettant en œuvre son activité, non seulement du savoir et son savoir-faire qui donne à une maîtrise technique mais également du savoir-être une certaine discipline de soi c’est-à-dire s’épanouir spirituellement, moralement, humainement. Toutefois, dans la réalité pour bons nombres de travailleurs des sociétés contemporaine, notamment les salariés peu qualifiés, le travail ne permet pas un tel enrichissement au sens matériel et au sens spirituel. Est-ce à dire si le travail que le travail ne serait au fond nullement un moyen pour l’Homme de s’accomplir ou bien est-ce à dire que les conditions sociales d’organisations du travail ne permettent pas à l’heure actuelle, à cette activité, de jouer pleinement le rôle qui devrait être le sien.
Le penseur Karl Marx a fait une hypothèse dès le début du XIXème siècle en estimant que l’organisation du travail dans les sociétés capitalistes contemporaines ont fait de celui-ci une activité « aliénée ». Selon Marx le travail en régime capitaliste produit l’effet inverse de celui qui devrait normalement produire, car par un paradoxe qui n’est qu’apparent on peut constater aujourd’hui non seulement que « l’ouvrier s’appauvrit d’autant plus qu’il produit de richesse et il devient lui-même une marchandise » (K.MARX) en étant contraint de vendre également sa force de travail à un prix de plus en plus bas.
- L’artiste est-il un travailleur comme les autres ?
Dans la mesure où il ne se soumet pas entièrement aux contraintes techniques de son art, mais où il jouit d’une certaine liberté individuelle de conception et de création, l’artiste se distingue du simple travailleur notamment de l’artisan et à fortiori de l’ouvrier. Son activité semble s’apparenter alors à un loisir c’est-à-dire une activité susceptible d’être pratiquée pour le seul plaisir qu’elle procure en elle-même. Toutefois, dans la mesure où il est contraint de satisfaire ses besoins comme les autres membres de la société, l’artiste est conduit à se servir de son art comme un moyen pour produire de la richesse en vendant ses œuvres. Dès lors, l’artiste la sphère économique de la production et des échanges et il est donc soumis à ce titre et aux mêmes contraintes que l’ensemble des travailleurs.
En conclusion, le travail est devenu à l’époque moderne et contemporaine une activité essentielle des Hommes par laquelle car elle permet de satisfaire leurs besoins en transformant leur environnement naturel. Pour ce faire ils ont recours à un savoir-faire et à des outils donnant ainsi à leur travail une dimension technique qui joue un rôle déterminant dans le progrès historique des sociétés humaines. En revanche, il apparaît que le travail peut être la cause d’une profonde aliénation des Hommes et ce y compris dans les sociétés occidentales contemporaines, industrielles et capitalistes dans lesquelles un grand nombre de travailleurs ne peuvent s’épanouir en travaillant ou de leur activité. Soit parce qu’elle s’effectue dans des conditions indignes soit parce qu’ils sont victimes d’une destruction de leur emploi salarié. Ce sujet pose aussi une autre question, la délocalisation du travail manuel sera t’elle à l’origine d’un nouveau modèle de travail ou verra t’elle la création de nouvelles formes d’entreprises ?
...