La voiture à hydrogène

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2. Les impacts sanitaires à court et à long terme et les risques pour l’Homme

Les personnes ayant le plus de risques d’avoir des maladies liées à la pollution sont les enfants et les personnes âgées. Les enfants, plus particulièrement ceux en poussette, sont plus exposés que les adultes car ils respirent plus vite, ils se trouvent près du sol et ont des alvéoles pulmonaires encore en voie de développement. Quand aux personnes âgées, elles ont une capacité respiratoire diminuée. Certaines professions comme les chauffeurs routiers, employés de péage etc sont également surexposées à cause de leur métier.

Les personnes souffrant d’asthme, ou d’une maladie cardiovasculaire, ou d’une maladie respiratoire comme une broncho pneumopathie chronique obstructive, ainsi que les enfants et les personnes âgées sont beaucoup sensibles aux effets néfastes sur la santé des particules fines qu’ils respirent.

En effet, plus les particules sont fines, plus les particules en suspension dans l'air sont agressives pour l’organisme et rentrent loin dans les bronches, créant une inflammation de ces bronches. Les bronches s'épaississent alors et sécrètent des glaires qui rendent la respiration difficile et provoquent l'essoufflement, et des problèmes de respiration. Il existe également des risques cardio-vasculaires comme une angine de poitrine, infarctus, troubles du rythme cardiaque, qui s'expliquent par le passage des particules très fines à travers la paroi des bronches jusque dans la circulation sanguine de l’Homme. Cela épaissit le sang, qui risque de coaguler très rapidement.

Les particules fines ont été reconnues responsables de cancers du poumon (OMS en 2012).

Sur le long terme, les particules les plus fines vont être associées à un accroissement des symptômes des voies respiratoires et des maladies respiratoires obstructives chroniques, une capacité respiratoire chez l’enfant très faible, une augmentation de la mortalité cardio-pulmonaire et du cancer du poumon chez l’adulte et les personnes âgées.

Les particules les plus grosses, à court terme, peuvent induire des effets sanitaires aigus : comme des réactions inflammatoires des poumons, symptômes respiratoires, manifestations cardiovasculaires, accroissement de la prise de médicaments parfois inutiles, des hospitalisations et de la mortalité.

Maladies

Facteurs

Effets

Asthme

La pollution, le tabac, la fumée, les allergènes, les produits chimiques, un effort, l’humidité, la poussière

Crises de dyspnée, sensation d’oppression dans la poitrine, toux irritative avec expectoration

Maladies pulmonaires obstructives chroniques (bronchite chronique)

Tabac, l’hérédité, la pollution au travail et dans l’environnement (poussière ou produits chimiques), des antécédents d’infections pulmonaires durant l’enfance (fragilité)

Toux, production de crachat, essoufflements, limitation du débit aérien, déficit de l’échange gazeux

Rhinite

Allergènes, le froid sec, la pollution, le tabac, les infections d’origine virale, le stress ou les émotions fortes, l’effort physique

Nez qui coule, congestion nasale pouvant conduire à une obstruction nasale, irritation des muqueuses du nez, irritation des yeux, de la gorge, des oreilles

Allergies

Pollution diverses de l’air, animaux, insects, pollens, poussières..

Démangeaisons, éternuements, conjonctivite, irritation des yeux

Maladies cardiaques (angines de poitrine)

Tabac, excès de cholestérol, obésité, la sédentarité, la consommation d’alcool, le diabète, l’hypertension artérielle, le stress, l’âge, le sexe (les hommes sont plus touchés que les femmes), les antécédents familiaux

Une mauvaise oxygénation du myocarde, à cause d’une baisse de débit sanguin dans une artère coronaire.

Fig 3 : Tableau des principales maladies liées à la pollution

3. L’appareil respiratoire : le trajet des particules fines dans les voies respiratoires

Les particules fines sont des « cancérogènes probables » et il y a des liens entre la pollution atmosphérique et la survenue de problèmes respiratoires et cardiaques.

Les particules s'immiscent dans l'appareil pulmonaire :

Les particules de diesel sont capables d'atteindre le parenchyme pulmonaire profond (l’étage alvéolaire). La déposition de ces particules s'effectue majoritairement au niveau trachéo-bronchique et alvéolaire. La déposition au niveau du rhinopharynx est plus faible. Pour des particules de taille supérieure, une majorité des éléments reste piégée dans les voies respiratoires hautes. Ainsi, les particules des voitures diesels et essences, iront au plus profond de l'arbre respiratoire les composés adsorbés.

Une personne adulte respire en moyenne 15mᶾ d'air dans une journée. Les polluants atmosphériques sont directement en contact avec l'appareil respiratoire. Les particules fines et ultra-fines peuvent pénétrer dans l'organisme à travers les poumons, la peau ou la paroi intestinale. L'appareil respiratoire peut se subdiviser en trois parties principales : le naso-pharynx, partie supérieure, le segment trachéo-bronchique et dans la partie inférieure, le segment pulmonaire.

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Fig 4 : Trajet dans l’appareil respiratoire en fonction de la taille des particules

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Fig 5 : Trajet de l’air (et des particules) dans l’appareil respiratoire humain

L'air et les particules par la bouche et le nez puis traversent la trachée qui se ramifie en bronches et bronchioles jusqu'aux sacs alvéolaires. La trachée et les bronches sont des conduits qui facilitent le trajet de l'air et de particules.