L'inconscient et la Psychanalyse
Par Andrea • 12 Octobre 2018 • 3 907 Mots (16 Pages) • 640 Vues
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un refus/blocage non contrôlé. La résistance indique le conflit entre le conscient et les forces de l’inconscient, du ça (ensemble des pulsions et sentiments dans l’inconscient parfois verrouillées). L’hypnose parfois déjoue la résistance mais pas avec tous et pas très profondément. L’hypnose en reste généralement au préconscient qui est la zone intermédiaire entre conscient et inconscient. Freud abandonnera l’hypnose pour cette raison, et pour une meilleure méthode : la méthode des associations libres et par l’exploration des rêves. Donc : l’hypnose à été très précieuse pour découvrir l’inconscient mais est pas assez efficace pour soigner.
Le fait de la résistance prouve qu’il a été refoulé et par la parole non contrôlée, non censurée, le patient va peu à peu manifester le complexe inconscient. Ainsi, la règle c’est que le patient dise tout ce qui lui passe par la tête comme cela (ça) vient sans aucune sélection, ni honte, ni logique, y compris les images les plus dérangeantes ou absurdes. Le paradoxe, c’est que les associations libres et ne sont pas libres sous un autre angle. Car elles sont bien libres du contrôle du conscient qui accepte la règle mais sont quand même provoquées par le déterminisme psychisme de l’inconscient. Pour Freud, elles ne sont pas dues au hasard. Il suffit d’identifier le dénominateur commun des associations, leurs liens symboliques, pour contourner la résistance et accéder à ce qui perturbe l’inconscient.
Mais comment s’opère une psychanalyse ?
e) La pratique du divan et l’orientation d’une analyse
1) D’abord, nul ne doit faire une psychanalyse si il n’en ressent pas personnellement le besoin et si il n’est pas demandeur. Ensuite, il faut choisir son psychanalyste : trouver la personne dans laquelle on peut placer sa confiance. Et que le psychanalyste soit en retour d’accord pour cette aventure partagée. En outre, la psychanalyse de guérit pas tout ni toujours ni tous. Il ne faut donc pas lui demander de résoudre des problèmes qui n’ont pas leur cause dans l’inconscient (ex : grippe, troubles génétiques mentaux ou physiques, etc). Les vrais psychanalystes, savent les limites de la psychanalyse mais aussi son efficacité relative à l’intérieur de ses limites (ex : ça marche + avec la névrose qu’avec la psychose). Jamais, le psychanalyste n’est subordonné à une institution ou à l’Etat pour garder les mains libres et respecter le secret de l’analyse. Une psychanalyse est un contrat libre entre l’analyste et le patient. En dehors du contrôle social (ex : parents, école, entreprise, église) même si il y a une régulation par l’école qui a formé l’analyste. En outre, le psychanalyste doit avoir fait sa propre psychanalyse sur le long terme et aussi être supervisé au début. Le but de la psychanalyse c’est de soigner les maux par les mots (formule de Marie Cardinale) c-à-d de mettre des mots sur les souffrances de l’âme afin d’en prendre conscience et aussi de faire une catharsis c’est à dire d’effectuer une purge de l’âme c-à-d une purge de l’âme concernant les traumas, les non-dits. La verbalisation opère donc un travail psychique salutaire. Le mouvement est celui d’abord de la régression aux stades et aux objets de désirs de la petite enfance surtout. Freud insiste sur l’importance centrale du complexe d’OEdipe qui expliquerait la source de la plupart des névroses. Enfin, après un long cheminement qui dure de années il s’agit pour le patient de retrouver du désir, de l’équilibre, d’être apte à la relation à l’autre, une vie sexuelle et amoureuse épanouie, une aptitude au bonheur et à l’acceptation de la réalité. Au fond, se trouver soi-même et s’accorder avec son propre inconscient, source de vitalité et aussi de créativité. Au fond, il s’agit d’apprivoiser son inconscient, de ne plus voir en lui un ennemi mais un allié ou mieux, l’inconscient c’est nous même, notre ombre. De même, l’acceptation du passé ou du passif (ce qui est lourd, ce qui nous a pesé) conduit à convertir son histoire ce qui compte ce n’est plus de se plaindre de son vécu (comme en début d’analyse) mais ce que l’on va faire aujourd’hui de sa vie. Pour qu’une psychanalyse fonctionne il faut payer afin de ne pas consommer une aide ni contracter une dette morale. Le payement c’est donner de soi et aussi en vouloir pour son argent donc s’investir. C’est enfin, pouvoir quitter le psychanalyste à terme parce qu’on ne lui doit rien. Quand on n’est pas quitte on ne peut pas se quitter. L’important est que le patient se responsabilise sur tous ses aspects.
2) Le transfert c’est le déplacement d’affects inconscient sur une situation ou une personne. Par exemple, des sentiments agressifs ou amoureux sur la personne du psychanalyste. De telle sorte que le transfert permet de révéler en miroir les émotions qui habitent l’inconscient du patient. Par exemple de projeter sur le psy, les sentiments à l’égard du père ou de la mère. Enfin, le transfert peut prendre la forme d’un amour, d’une admiration qui permet l’investissement dans la psychanalyse. Le psychanalyste respecte la personne et déplace le transfert vers autre.
3) Le divan, ou un fauteuil confortable, à une raison d’être. C’est la détente de tout le corps qui favorise celle de l’esprit et de la parole. Mais aussi qu’il ne s’agira pas d’un échange en tête à tête avec le psychanalyste qui est installé en retrait pour souligner sa fonction d’écoute et ne pas produire la gène du regard qui juge. Ni l’interférence d’une discussion, qui ne discute pas. Le psychanalyste d’efface pour jouer le rôle de miroir neutre. Il ne dialogue pas ou peu mais relance le travail des association ou même de l’interprétation d’un rêve. Ou même de ses propres symptômes ou des évènements perturbateurs. Place entière de l’analyse. C’est à l’analysant de faire lui même une grande partie le travail de l’analyse ce qui justement dévoile son inconscient.
f) L’interprétation des rêves…
L’interprétation des rêves se posent sur un postulat de Freud, nos rêves ne se produiraient pas par hasard mais seraient conduits et inspirés par l’inconscient lui-même, par le déterminisme psychique. Ces rêves auraient donc une signification et une orientation cachée. Plus précisément, les rêves seraient l’expression de nos conflits psychiques que l’inconscient essaie de résoudre et ils seraient toujours l’expression d’un désir refoulé, non seulement les rêves érotiques mais aussi
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