Devoir de SVT

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Pour cela, et comme je vous l'ai dit précédemment, notre collaboration entre l'ESA et la NASA est un réel symbole qui nous permettra de mener de concert cette grande mission spatiale.

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Nous allons lancer notre équipement sous la forme d'un « train spatial », avec une masse au lancement d'environ 12 tonnes, qui sera chargé d'amener l'orbiteur et l'atterrisseur à destination du satellite. Une fois l'orbiteur en rotation, il sera capable de repérer et de cibler les éventuels océans ou les grands réservoirs d'eau à l'état liquide qui pourraient se trouver sous les glaces de la surface, éléments que nous avons déjà identifiés.

La mission scientifique de l'atterrisseur est prévue pour durer au minimum 30 jours et celle de l'orbiteur trois mois après la fin de la mission de l'atterrisseur. L'orbiteur sera équipé de panneaux solaires et de divers instruments qui serviront à caractériser les champs de gravité et magnétique du satellite. Il pourra notamment mesurer l'amplitude des marées d'Europe.

En ce qui concerne l'atterrisseur, il sera muni de plusieurs instruments allant de 5 à10 kg, d'une grue spatiale, et de caméras afin de réaliser un panorama du site d'atterrissage. Sa descente sera freiné par un parachute qui sera largué aussi loin que possible afin de ne pas contaminer la zone (l'ensemble du matériel sera bien évidemment stérilisé).L’atterrisseur dans sa phase de descente dans l'atmosphère du satellite mesurera sa composition. L'objectif est d'arriver, lors des derniers kilomètres au-dessus de la surface d'Europe, à sonder la partie de l'atmosphère la plus dense, là où ont pu être éjecter des matériaux organiques. Il y a donc des chances de trouver de la vie dans le Système solaire, ailleurs que sur Terre. Bien que ce satellite se situe cinq fois plus loin que la distance entre le Soleil et la Terre, il dispose de trois facteurs essentiels à l'apparition de la vie : l'eau sous forme liquide, une chimie organique et une source de chaleur.

Grâce à son système de forage, il prélèvera des échantillons puis les analysera afin de découvrir les diverses molécules représentatives de la vie.

Pour cette mission, les informations recueillies seront transmises sur terre via les antennes du réseau de radiotélescopes.

Pour la réalisation de ce projet, il est envisagé, pour la partition de l'ESA, un budget à la hauteur d'environ 500 millions d'euros. Du côté américain, le coût sera nettement plus élevé, car il s'élève à environ 2 milliards de dollars (l'utilisation du lanceur explique en partie ce coût élevé).

Nous sommes convaincus au sein de l'ESA, que ce projet, capitale pour la recherche spatiale, nous permettra de préserver notre place comme un des acteurs majeur dans ce type de recherche capitale pour l'avenir des générations futures.

2ème Partie :

1)

[pic 3]2) Le graphique représente l'état de l'eau en fonction de la température et de la pression atmosphérique. Les pointillés représentent le niveau de pression et de température de la Terre. Si on prend les données du tableau, et qu'on les rapporte au graphique en convertissant la pression en pascal, l'eau de la planète Europe devrait être gazeuse. Cependant sur Europe, il y a une vaste surface glacée, et probablement de l'eau liquide en-dessous.

3) Pour envisager une éventuelle habitabilité sur Europe, il faudrait que la surface de contact avec le fond de l'océan recèle de quelques éléments bien particulier pour permettre à des acides aminés de se former. Ce qui peut se révèler etre une probabilité existente pour Europe et Encelade par exemple. Rappelons qu'une zone d'habitabilité est une zone théorique où l'eau peut rester liquide à la surface d'une planète et où les conditions physiques comme la température ou l'atmosphère sont compatibles avec l'existence de la vie.

4) On sait que la Terre se caractérise par son atmosphère, la présence importante d'océans à sa surface et des conditions favorables à la vie. A titre de comparaison, elle est beaucoup plus grosse qu’Europe, elle possède des océans dont la profondeur maximale peut atteindre plusieurs km. Si elle était uniformément répartie sur la surface terrienne, l’eau serait profonde de 2.7km. Europe possèderait donc 2 ou 3 fois plus d’eau que la Terre.

L’eau d’Europe serait salée comme celle de la Terre, à la différence que l’eau terrienne est salée avec du chlorure de sodium alors que l’eau d’Europe comporte à priori du sulfate de magnésium. Ce satéllite présente des signes révélant une probable activité interne suite à la présence de plaques tectoniques (ce processus a également été observé sur la Terre). Certaines réactions chimiques connues sur Terre, et génératrices de molécules organiques peuvent se dérouler : FeO (contenu dans les silicates) + H2O → Fe203 + H2 puis H2 + CO2 → CH4 (et autres petites molécules organiques) + H2O.

Europe serait un endroit probable où la vie pourrait se former car les quantités d’hydrogène et d’oxygène seraient comparables en proportion à celles de la Terre, et la chaleur également présente (du à l'activité des palques tectoniques) favoriserait une forme de vie.