Démarche clinique en institut de formation de soins infirmiers.
Par Plum05 • 12 Juin 2018 • 4 122 Mots (17 Pages) • 719 Vues
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- Recueil de données
- Présentation du patient
Madame C. Yolande est veuve depuis 1994, elle vit seule dans son appartement qu’elle partageait avec son mari avant son décès à Paris.
Madame C. à trois enfants, un fils décédé en 1997, un neveu qui a été mis sous sa tutelle à l’âge de 2 ans, ces deux personne personnes il y a une rupture de contact il y a plusieurs années et une fille qui est présente et à proximité, qui est également sa personne de confiance.
Madame C. est retraitée, elle a commencé à travailler à l’âge de 14 ans et a exercée plusieurs emplois tels que : chapelière, nourrice, ouvrière et cuisinière pendant plus de 20 ans dans une brasserie parisienne.
Madame C. dispose donc d’une couverture de la Sécurité Sociale où elle est prise en charge à 100% en Affection de Longue Durée (ALD) due à la démence à corps de Lewy, elle dispose également d’une mutuelle.
Madame C. mesure 1m56 et pèse 67.700 Kg, son Indice de Masse Corporelle (IMC) est donc de 27.82, elle est en léger surpoids. Ses cheveux sont gris clair, court arrivant en dessous des oreilles, elle a les yeux bleus. De plus, Madame C. porte toujours des jupes.
Son faciès est normal et expressif. Madame C. a besoin d’aide pour marcher.
De plus, elle possède une prothèse dentaire en haut qui est adapté, elle possède des lunettes mais elle ne les porte pas.
Madame C. a du tempérament, elle peut réagir vivement si cela ne va pas dans son sens, il faut qu’elle ait le sentiment que ce soit elle qui décide et reste centrée sur ses décisions, de ce fait Yolande ne tient pas compte des dangers éventuels liés à son âge, à sa pathologie et à ces antécédents de chute.
Madame C. est une personne ayant une désinhibition verbale dû à des troubles mnésiques, de ce fait la plupart du temps le contact est difficile, Madame C. tenant des propos virulents. Malgré cela, lors de la toilette, le contact est bon et souriant. S’ajoute à cela, des idées délirantes sont présente lié à une crainte d’être empoissonnée par les traitements médicamenteux.
Une demande de protection juridique est en cours.
- Présentation de l’environnement de la chambre du patient
Madame C. est dans une chambre seule au 1er étage, la numéro 126. Elle possède dans sa chambre une armoire, deux tables de nuit de chaque côté de son lit, une télévision, une petite table où se trouve des éléphants et un bureau avec une chaise où elle s’assoit pour prendre son petit déjeuner le matin.
Il y a une fenêtre avec vue sur le jardin, un store. Près de la porte se situe les deux interrupteurs contrôlant l’allumage de la lumière de la salle de bains et de la chambre. Elle possède également une salle de bain individuelle équipée d’une douche à l’italienne ainsi qu’un lavabo, un miroir et un toilette.
Nous pouvons noter la présence de nombreuses photographies dans sa chambre.
- Antécédents médicaux
Madame C. a eu :
- Deux accouchements
- Une arythmie cardiaque
- Une dyslipidémie
- Hypertension essentielle primitive
- Un glaucome
- Une cataracte
- Des chutes en janvier 2016
- Une hyperparathyroïdie
- Date et motif d’hospitalisation
Le 10 décembre 2015, Madame C. est transféré de l’hôpital neuro – psycho – gériatrique de Léopold BELLAN vers l’institution pour une perte de ses fonctions cognitives ainsi que le diagnostic d’une démence à corps de Lewy entraînant des épisodes d’agressivité et des hallucinations.
- Histoire de la maladie actuelle
En 2012, Madame C. présente des difficultés à effectuer un tricot alors que c’est une tricoteuse expérimentée. Madame C. présente aussi des difficultés de plus en plus importante à descendre les escaliers.
En février 2015, il existe chez Madame C. une confusion fréquente entre une présence téléphonique et une présence réelle, puis une confusion dans l’utilisation des boutons de la gazinière à gaz est notée en avril 2015. Madame C. oublie de plus en plus les informations et les confusions sont de plus en plus présentes.
Au mois de décembre 2015, Madame C. se trouve dans le déni par rapport à ses difficultés, les moyens d’aides se trouvant à sa disposition – comme la canne – mette Madame C. dans un état de peur car pour elle la canne « va la faire tomber ».
A partir de juin 2015, Madame C. montre l’alternance d’hallucinations ponctuelles qui ne sont pas agressives en premier lieu avec un comportement normal puis ces hallucinations –qui génèrent du stress, de la colère, de l’angoisse ainsi que de l’agressivité – sont entre coupés d’un comportement « hébété » et des propos incohérents.
- Vécu de la maladie
Madame C. exprime son retour à domicile très fréquemment, elle ne comprend pas pourquoi elle se retrouve dans cette institution puisque son mari – qui est décédé – l’attend.
Madame C. n’accepte pas sa diminution physique ni celle de ces capacités cognitives, elle est dans un état de déni, de totale opposition lorsque qu’elle n’est pas maître des décisions.
La fille de Madame C. a remarqué des troubles de la mémoire et du comportement au mois de décembre 2014 elle relate que sa mère « semblait éteinte et souvent dans ses pensées ». Cette dernière a eu du mal avec les épisodes d’agressivité de sa mère, cela devenant de plus en dur à gérer sur le plan psychologique.
- Points forts de l’hospitalisation
Madame C. est hospitalisée dans cette résidence médicalisée depuis le 10 décembre 2015. Suite à des troubles de l’équilibre il y a eu dix chutes dont la dernière a eu lieu le 30 janvier 2016, lors de la chute du 20 janvier 2016, l’équipe et plus précisément la kinésithérapeute note un changement dans
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