INSTITUT DE FORMATION EN SOINS INFIRMIERS MEAUX

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Les personnages principaux

Les personnages principaux sont tout d’abord l’auteur qui est aussi le narrateur de cette histoire.

L’histoire se déroulant dans un centre de rééducation nous assistons à l’intervention du personnel tel que : Ernest le « meilleur et très doux »[1] aide-soignant de l’étage, Jean – Marie l’aide-soignant « très gentil mais très relou »[2] du matin, Christiane surnommée le « sanglier des Ardennes »[3], mais aussi François le masseur kinésithérapeute, Chantal l’ergothérapeute.

Nous voyons également les autres patients du centre tel que : Eddy l’ex-délinquant, Samia l’ex-suicidaire qui sont dans le même état que Fabien MARSAUD, Toussaint qui parle du « concept gâcher sa vie »[4], Steeve considéré comme « le casse – cou »[5], Farid qui aime le rap et inventeur du « concept niquer une heure »[6], Kévin le fan de Bob Marley

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Les différents thèmes

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Thème principal

Le thème principal de cet ouvrage est l’ambiance, le quotidien, le ressenti, la vision des personnes lourdement handicapées qui sont les tétraplégiques ; « incomplets » ou « complets » ; les paraplégiques, les traumatisés crâniens, les grands brûlés ou encore les amputés. Il met en avant les mois passés dans ce centre de rééducation comme étant un moyen « de préparer la suite, c’est – à – dire organiser son futur lieu de vie après le centre de rééducation »[7].

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Thème secondaire

Les thèmes secondaires de cet ouvrage sont les relations qu’a pu construire Fabien MARSAUD à travers ses promenades dans le centre – avec les différents patients de ce dernier ou bien avec le personnel soignant durant la journée ou la nuit –.

Cet ouvrage met en arrière-plan le fait que les relations ayant été construites ont été une source de réconfort et de distraction face à l’interminable solitude que ce centre peut représenter.

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Analyse de l’ouvrage

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Synthèse de l’ouvrage

Cet ouvrage se déroule en août 1997 en France. Fabien MARSAUD qui est l’auteur et le narrateur, s’est fracturé – suite à un mauvais plongeon – une vertèbre cervicale qui est parti se loger dans la moelle épinière. Les médecins établissent donc que Fabien MARSAUD est tétraplégique : il ne marchera plus jamais, par conséquent après avoir passé plusieurs semaines en réanimation, il est transféré vers un centre de rééducation français.

Cependant, au fil de la lecture, nous apprenons que Fabien est en réalité un « tétraplégique incomplet »[8] puisqu’il parvient à bouger le pouce de son pied gauche deux semaines après son arrivée en réanimation, ce qui laisse présager une amélioration de son état de santé.

L’histoire se déroulant dans un centre de rééducation, nous recueillions donc des informations concernant le personnel soignant qui se consacre à la rééducation du narrateur : François le masseur kinésithérapeute, Chantal l’ergothérapeute, Madame CHALLES, « médecin en chef du service de neurologie »[9], ainsi que différents aides – soignants tel que : Ernest, Jean – Marie ou bien Christiane. Cette équipe va accompagner Fabien vers la finalité de son séjour qui est : le retour de son indépendance mais aussi de son autonomie.

Fabien nous présente également ses « compagnons d’infortune »[10] : Kévin, Toussaint, Farid, Patrice, Steeve, Eddy, Samia et d’autres encore, avec qui il va passer la majorité de son temps, et qui vont l’aider. Fabien ne mentionne que rarement sa famille mais lorsqu’il le fait nous avons la certitude qu’il est bien entouré : « Moi, j’ai de la chance d’être entouré. J’ai des visites tous les jours de la semaine, après le repas du soir, et tous les week – ends. Il y a mes parents, ma sœur, ma copine et tous mes potes qui se relaient pour que j’aie toujours du monde qui viennent me voir»[11]. Toutes ces personnes s’avèreront être un soutien moral mais également une force pour avancer.

De plus, le narrateur nous montre les nombreuses barrières auxquelles il va devoir faire face dans ce centre telles que : changer de chaîne télévisée, manger, fumer, aller aux toilettes et cela sans l’aide d’une tierce personne. La perte d’autonomie et la dépendance sont deux des éléments qui sont importants dans cet ouvrage ; nous obtenons une meilleure vision des émotions et le ressenti qu’une personne en situation de handicap peut avoir.

Fabien MARSAUD met en évidence avec beaucoup de légèreté, d’insolence, la progression de son état de santé. Il nous expose le déroulement de la vie en communauté avec ses compagnons ; ils se taquinent, se moquent, se disent des blagues à tout va ; cela leur permet de dédramatiser la situation dans laquelle ils se trouvent, de moins penser à leur état de santé et à leur statut d’handicapés.

A la fin du livre, nous savons que Fabien est sorti du centre avec en sa possession des béquilles lui permettant de rester debout. Ces autres camarades exceptés Samia doivent toujours être dans le quotidien du centre de rééducation «A part Samia, peut – être, je sais pertinemment que les autres sont toujours dans leur fauteuil. »[12]. De plus, Fabien est resté en contact avec Farid et que « le destin a décidé que la vie de Toussaint serait un drame jusqu’au bout »[13] compte tenu de son décès.

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Mots – clés de l’ouvrage

Les mots clés de cet ouvrage sont :

- Patience : Apprendre à se maitriser dans une situation ou bien en étant autour de personnes. Fabien nous montre que la notion de patience est pour lui bien acceptée : « un bon patient sait patienter »[14] , « j’attends »[15].

- Handicap : Conséquences du à un accident entrainant des lésions et / ou des incapacités. Tout au long de cet ouvrage, différents types d’incapacités plus ou moins supportables sont cités

- Relation / Amitié : Lien solide, de solidarité, d’unité entre les patients du centre et le personnel soignants qui évoluera en rapport d’amitié.