Cours endocrinologie: l'axe hypothalamo hypophysaire
Par Plum05 • 4 Octobre 2018 • 1 541 Mots (7 Pages) • 519 Vues
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(cartilage de conjugaison) et muscles.
• Indirectement en stimulant la synthèse par le foie d’intermédiaires polypeptidiques : les somatomédines ou IGFs (Insulin-like Growth Factors)
2 IGFs :
IGF I et IGF II
Prolifération cellulaire en particulier des chondrocytes (cellules osseuses)
Effets métaboliques : incorporation AA dans les protéines.
Agissent à plusieurs niveaux :
• Sur les os
• Sur les muscles
• Sur les gonades
Action sur les os :
GH et IGF agissent sur la croissance en longueur des os favorise croissance de l’individu.
Os : épiphyse - cartilage de conjugaison – diaphyse – cartilage de conjugaison – épiphyse
Cartilages de conjugaison : assure croissance en longueur des os.
GH + IGF I
Ostéoblastes sécrétant matrice organique de l’os
Multiplication chondrocytes
Multiplication cartilage
Essentiellement pendant la période embryonnaire :
GH + IGF II
Prolifération chondrocytes
Cellules cartilages de conjugaison
Action sur les muscles :
Action sur les gonades :
GH + IGFs potentialisent action des gonadostimulines FSH/LH
Augmentent la production des stéroïdes sexuels à la puberté
Cf. gros schéma récapitulatif régulation. (Cadres jaunes, oranges, bleus, violet, flèches vertes)
d. Régulation de la sécrétion
Croissance pas continue, variations au cours du temps (maximale à l’adolescence)
Variations taux de croissance corrélées avec les variations de sécrétion GH
Sécrétion GH pas continue non plus : cyclique (une pulsation/heure) et accélération à la puberté.
Variation sécrétion GH liée à des interactions avec le SNC modulant la sécrétion de 2 hormones :
• La GH-RH = somatolibérine
o Hormone libérée par la partie ventromédiane de l’hypothalamus par des neurones qui lui imposent un rythme sécrétoire rapide de 1 pulse/heure.
o Induit la sécrétion de GH.
• La GH-IH = somatostatine
o H. Libérée par les neurones hypothalamiques préoptiques.
o Inhibe la sécrétion de GH en enlevant sa rythmicité.
GH est produite par les cellules somatotropes de l’hypophyse.
Stimule la croissance et la division cellulaire : surtout les cellules des os et des muscles.
La sécrétion de GH-RH est continue et faible pendant l’enfance et les circuits neurologiques fonctionnels à la puberté, accélèrent la sécrétion de GH-RH.
La GH continue d’être sécrétée mais sa production diminue régulièrement de 10% tous les 10 ans.
2. Thyréostimuline (TSH)
a. Structure
H. Glycoprotéique (30% de glycanes)
2 chaîne peptidique alpha et beta portant des sucres
Alpha : 96 AA et dépourvue d’activité biologique (commune aux hormones glycoprotéiques)
Beta : 112 AA et porte l’activité biologique (responsable de la spécificité biologique et immunologique)
Toutefois, ce n’est qu’avec l’association avec la chaîne alpha que l’activité hormonale est complète.
3 sites de N-glycosylation
b. Synthèse et libération
Hypophyse (cellules thyréotropes) TSH
Cellules thyréotropes = cellules sécrétoires les moins nombreuses (10% des cellules hypophysaires sécrétantes)
Sécrétion TSH : plus importante la nuit mais sécrétée de façon permanente
Son taux plasmatique est faible entre 1 et 4 ng/mL.
c. Propriétés physiologiques
La TSH a de nombreux effets sur une glande endocrine située à la base du cou : la glande thyroïde.
TSH
Le poids de la thyroïde
La vascularisation de la thyroïde
La synthèse de la thyroglobuline par la thyroïde
La synthèse des hormones thyroïdiennes T3 et T4
La désiodation des iodotyrosines
d. Régulation de la sécrétion
Cf. schéma régulation thyroïde
3. Gonadostimulines (FSH/LH)
a. Structure
H. Glycoprotéiques cf. TSH
2 chaînes peptidiques alpha et beta portant des sucres.
b. Synthèse, libération
Cellules à FSH et à LH sont les mêmes sauf certaines qui ne sécrètent que l’une ou l’autre des hormones et constituent 10 à 15% des cellules antéhypophysaires.
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