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Tocqueville et la Révolution Française

Par   •  1 Décembre 2018  •  1 286 Mots (6 Pages)  •  396 Vues

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Le système des ordres est donc déstabilisé par plusieurs évolutions : la dévalorisation du rôle de la noblesse traditionnelle par le développement de l'autorité royale, la réussite matérielle des couches supérieures du Tiers-État qui entendent participer davantage aux affaires publiques et même un repli de la foi religieuse. Ces conditions ainsi réunies, les parties hautes de la population sont de plus en plus difficile à discerner entre elles : la société est alors uniforme et réciproquement désintéressée des intérêts d’autrui.

Cependant, on notera que les mœurs mettent plus de temps à se répandre et que l’on, peut donc encore différencier la population, à l’exception des « hommes au-dessus du peuple » que l’on ne distingue plus qu’en droit.

Malgré qu’ils soient plus ressemblant que jamais à cette époque, la bourgeoisie et la noblesse se sont curieusement isolé l’une de l’autre par la même occasion. La première condition étant paradoxalement aggravante pour la seconde.

A la précédente perception de la société de l’Ancien régime, s’oppose une autre vision : celle d’une société subdivisée en une multitudes de groupe qui forment à plus grande échelle le théâtre de deux classes antagonistes. Si l’on a dit plutôt que les similitudes entre les deux amplifiait leur isolement, ceci s’explique par une certaine animosité entre eux.

En effet, la Noblesse qui possède les fonctions de gouvernement se transmet par le sang : c’est donc une caste qui tiens à se distinguer du reste de la population par ses mœurs par exemple. Le mariage en est l’illustration puisqu’à une telle époque il était impensable qu’une famille bourgeoise s’unisse à une famille noble.

Même si la Noblesse traitait habituellement les affaires publiques, il n’en est pas moins qu’elle avait perdu en crédibilité et son pouvoir reculait chaque jour. Elle n’est plus le rouage nécessaire d’un système interdépendant et la société voit sa cohésion se dégrader, par manque de liens et de contacts courant entre les deux. Ainsi, les classes de plus en plus indépendantes deviennent même antagonistes, privé de toute volonté « d’agir ensemble ».

De ce fait, la Noblesse qui perd graduellement en pouvoir reste proche de celui-ci et maintient une frontière clairement édictée avec les autres classes notamment à travers l’inégalité d’impôt et l’anoblissement. Même s’elle peut être franchi, cette frontière, visible de tous est à l’origine d’un mépris généralisé « que le nouveau noble inspirait à ses anciens égaux ».

Pour finir, même si la société aboutit sur un ensemble subdivisé en une multitude d’intérêts privés, les barrières ainsi formées restaient tout de même fragiles, puisqu’elle vole en éclat. Cette subdivision était en fin de compte opposée à l’intérêt pub et au bon sens. D’autant plus, que les français étaient déjà prêt à s’unifier en un seul corps, puisque la véritable raison pour laquelle chacun avait mis en place ces distinction tenait essentiellement du fait que d’autres avaient voulu se distinguer. Cette unité était donc possible à condition qu’aucun ne soient délaissé et d’autres avantagé personnellement, laissant place en 1789 à la Révolution.

Pour conclure, la Révolution française a structurellement bouleversé le système d’Ancien Régime qui a vu ses institutions balayées. La société d’ordre n’a donc pas survie à l'uniformité des français, décidé à abolir un système isolateur fondé sur l’inégalité tant social que juridique.

Conclusion = bilan des idées principales développées dans les parties

= Réponse à la question de la problématisation

= l’élargissement du sujet : ouverture

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