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Résumé, Le Songe de Philomathe.

Par   •  31 Mai 2018  •  2 498 Mots (10 Pages)  •  399 Vues

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- Poésie : refus d’appeler défauts « ce que chacun admire », considère ses grâces comme rares. Lui dit qu’elle est également pleine de défauts et difformités mais que Jupiter l’a privée de cette connaissance « afin d’entretenir sur terre [ses] travaux » car si elle les voyait elle arrêterait son art. L’accuse de ne pas chercher à atteindre la perfection et de porter ses regards « sur cent choses à la fois », « sans raison et sans choix », ce qui fait passer son « noble exercice » pour un caprice, un jeu de l’esprit.

- Peinture : si elle observe tout ce qui se présente à elle c’est pour être sûre de « ne rien imiter qui ne soit vrai » =/= la poésie qui est « fort encline à n dire guère la vérité », à « parler de toutes choses sans les connaître » (trop prompte, dès sa naissance). Tentatives (sœurs de son père) pour la corriger et l’instruire mais continue à tenir des discours où l’on n’entend rien. Poésie qui a observé l’ouvrage de la Peinture (« combien de fois vous ai-je trouvée… ») -> envie de s’attacher à elle. « Vous observâtes soigneusement de quelle manière de travaillais à former les images des Dieux et des grands hommes », etc. Imagination (sa mère) qui l’encourage à l’imiter et à lui tenir compagnie, ce qui fait qu’on les a pris pour des sœurs (« étant presque toujours auprès de moi à expliquer par des mots choisis ce que je représentais par mes peintures » ; « cent choses que j’ai produites, et que vous avez copiées depuis »). Peinture = ses ouvrages parlent pour elle, il ne faut « qu’avoir des yeux » pour « connaître la vérité » de ce qu’elle dit (càd que la Poésie l’a copiée). Veut abréger son discours car trop long =/= sa coutume, c’est à la Poésie qu’il faut « laisser ce grand nombre de paroles que les dieux [lui] ont laissées en partage » (et par lesquelles elle prétend se « rendre considérable »). Lui laisse ce « langage sublime » et ses expressions auxquelles « on ne comprend rien » (qui sont le langage de son père). « Abuse le monde » par ses portraits et fait « de la laideur une parfaite beauté » =/= la Peinture qui « fer[a] toujours voir les choses telles qu’elles sont ».

A ce stade, arrivée de l’Amour qui doit être juge dans leur différend.

- Amour : toutes deux spirituelles et agréables donc ne devraient pas se disputer ; de plus pas de raison de se disputer à propos de leur âge (laquelle est l’aînée) -> la jeunesse est avantageuse (lui-même aime à « paraître toujours enfant » afin de plaire à tout le monde). Ce n’est pas par l’âge que l’on considère les personnes mais « par leur mérite et par leurs services » -> lui a reçu de l’une et l’autre des services à plusieurs occasions, les connaît depuis longtemps. Mais capricieuses. Ne veut pas juger car lui-même accusé de « ne pas suivre les règles de la raison ». Les exhorte donc à se soumettre « aux ordres de ce grand Roi, dont la présence embellit ces lieux, et qui est aujourd’hui l’arbitre et les délices de tout le monde » -> c’est pour le roi qu’il (l’Amour) a rendu cette demeure si agréable et y a fait venir les Grâces et les Plaisirs, et l’a ornée en y appelant « tous les beaux Arts » (cf. Louis XIV qui s’entourait d’artistes). C’est aussi pour lui que la Peinture et la Poésie doivent « travailler l’une et l’autre à mériter son estime, et reconnaître l’accueil favorable qu’il [leur] fait » -> lui donner des marques en travaillant sur différents sujets : il leur en donne un grand nombre par ses nobles qualités. Donc pas besoin d’aller chercher dans les siècles passés « des exemples de ce qu’ont fait les anciens Héros » -> s’attacher à « bien raconter ce qu’il a fait, qui ne trouve rien de comparable dans toutes les Histoires ». Ne plus le représenter sous les traits des anciens héros, mais sous ses propres traits.

Soumission des deux querelleuses :

La Poésie promet de « chanter » les hautes actions du « grand Louis » qui « mérite d’avoir place parmi les dieux », et la Peinture de « représenter » ses vertus et actions de manière noble et digne de lui. « Traits si grands », « couleurs si vives » -> obliger le Temps à « respecter [ses] ouvrages ».

L’amour : l’une va raconter les vertus de ce « Prince incomparable », faire une image des « beautés de son âme », et l’autre exprimer ses actions héroïques et autres choses mémorables. → Importance de « représenter fidèlement » ce qu’elles voient « afin que les siècles à venir puissent encore le voir dans l’état où il paraît ajd à tout l’Univers ».

Le narrateur s’adresse à l’Amour (qui « inspire à notre Grand Monarque cette noble passion qu’il a pour les belles choses ») et lui demande de lui rapporter qu’il l’a trouvé « dans ces lieux méditant sur les belles actions de sa vie » ; joie d’entendre de la bouche de la Poésie « les louanges qui lui sont si légitimement dues » et Peinture de qui il veut découvrir les secrets de l’art « afin de laisser à la postérité des images dignes de ce grand Roi, et d’apprendre à toutes la terre les merveilles… » (‘Merveille’ = terme récurrent). Fin du rêve (« si aimable rêverie »). Voit le roi passer. On dirait que le songe continue.

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