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Robert Desnos, Corps et Biens, 1930

Par   •  23 Août 2018  •  1 033 Mots (5 Pages)  •  573 Vues

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que je fus seul à t’aimer »

- fusion du poète et de la femme : -« enclos tout entier en ton corps immortel » vers 18

- pronom personnel « toi » et « moi » vers 19 et 20

=> poème s’inscrit dans la tradition élégiaque il en reprend tt les codes du lyrisme que l’on retrouve dans la poésie amoureuse du XVI ème s.

II.) Il reprend aussi les codes du lyrisme par 3 procédés :

1) expression de sentiment personnel « je »

2) l’évocation d’une souffrance

3) la musicalité

1- 1ère pers : se met en scène personnellement

→ dès le début du poème vers 2 « j’ » ; vers 4 « mon » ; vers 20 « moi ».

→ explicite : signe son poème dans le poème lui même vers 23 et 24 : « Moi qui suis Robert Desnos »

2-

→ poète souffre de cet amour :

- vers 1 « mort » et « funérailles » : poète pensait cet amour fini.

- vers 3 « cruauté » : oxymore : amour = tendresse et non souffrance.

- champs lexical de la souffrance

- vers 18 : « je serais mort » : fin de sa vie et de son amour

→ l’amour n’est pas partagé :

- vers 7 : «  Et si quelque jour tu t’en souviens » : formule conditionnelle et caractère vague

- vers 9 : « Un jour »

- vers 5 : « Des bouches se collent à cette bouche » => infidélité

- Femme = chanteuse de Musichall = objet d’admiration

=> certitude que l’amour n’est pas partagé

- vers 14 et 15 : « Dis-toi » : il se tourne directement vers cette femme, il cherche à faire renaître chez elle un amour qui à s’en doute exister en lui rappelant ce qu’il éprouve pour elle.

3- Le lyrisme du poème fait que ce poème a un coté chanté par les anaphores et répétition et créé une sorte de refrain.

- vers 4 et vers 6 = quasi identique

- vers 9 et vers 12= anaphore(reprise en début de vers) « un jour »

- vers 14 et 15 = anaphore « Dis-toi »

- vers 22 et 24= répétition « Moi qui suis Robert Desnos »

=> + chanté que parlé, voulu par le poète

- vers 2 à 6 = assonance en « ou » = harmonie

-rime pour l’oreille et rime pour l’oeuil : vers 22 et 24 « aimée et aimer « 

vers 4 et 6 forme et forme

=> Musicalité.

Conclusion : Robert Desnos poète du XXéme siècle à quand même une grande part de lyrisme traditionnel dans ce poème mais également avec une part de modernité et de surréalisme et grâce à tout cela qu’il nous fait l’éloge de l’amour et de femme si désirée qu’il nous décrit avec délicatesse et beauté. Robert Desnos nous affirme tout au long du poème qu’il est là pour l’aimer, jusqu’à la fin. On pourrait associer ce poème à la pièce de théâtre de Shakespeare « Roméo et Juliette » dans laquelle les deux amants s’aiment d’un amour intemporel et dévastateur.

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