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Peut-on changer de regard sur les banlieues

Par   •  7 Mars 2018  •  1 123 Mots (5 Pages)  •  499 Vues

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Cette fracture linguistique causée par la fracture sociale, pose aussi le problème de l’insertion à la vie professionnelle. Car la discrimination ne s’arrêtent pas aux portes de leurs quartiers, mais affecte aussi leur recherche d’emploi du fait de leur échec scolaire. Ce qui généralement déplaît aux employeurs qui refusent de prendre des risques, en engageant une personne sans diplôme venant de plus d’une banlieue. Il y a là les stéréotypes des entreprises voyant d’un mauvais œil la venue d’un banlieusard, au sein de leur structure. Car qui dit jeunes des citées dit, personne sans compétences, n’ayant aucun respect des valeurs d’une entreprise et qui pourrait voler voir créer des conflits gênant pour le bon fonctionnement de la boîte. Cette injustice est également exposée sur les graphiques établis par « l’O.n.z.u.s. » (Observatoire National de zones urbaines sensibles), en effet on constate que l’insertion professionnelle touche plus sensiblement les jeunes de quartiers âgés entre 15 – 24 ans, mais soulève un autre problème, celui d’un sentiment d’insécurité plus fort dans leur quartier que chez eux, ressentit plus particulièrement dans les « Zus », exemple : 28 % en 2011 contre 13% dans les quartiers « UUZus ».

Ce phénomène démontre une fois de plus les stéréotypes et le regard méfiant que porte la population sur ces individus. Ces jeunes interrogés dans l’essai « Quand les banlieues brûlent », sur les diverses raisons de leur « Rage », montrent du doigt l’hypocrisie et le manque d’intérêt à leur égards des enseignants qui les négligeaient de part leur origines d’immigrés. Cette atmosphère oppressante, les on conduit tout droit à l’échec scolaire et l’impossibilité pour eux d’accéder un jour à une véritable insertion sociale. Pour eux, le mot école évoque l’échec scolaire, c’est l’institution qui a « gâché leur avenir ».

Ce corpus nous a permis de mieux comprendre la banlieue et les acteurs divers qui la constitue. A Travers ces documents, nous pouvons réaliser que les éléments perturbateurs responsables de ces conflits, ne sont pas ces individus qui y vivent, mais ceux qui les ont dénigrés et abandonnés c'est-à-dire, L’Etat, les médias, les forces de l’ordre, Les institutions, Leurs familles. Les jeunes des cités sont le reflet de tous ces acteurs, entre autre de la Société, c’est un cercle vicieux. Si l’on veut que ces quartiers changent un jour, il faut changer les mœurs et dynamiser ces quartiers, part des aménagements semblable au centre-ville, tels que des revêtements de sol, mobilier urbain, plantations. Des équipements attractifs (sportifs, culturels, sociaux…), afin de créer un véritable lien social et de cohésion avec l’ensemble de la population et d’éviter ainsi l’exclusion sociale. Leur permettent une véritable insertion dans la vie active, c’est leur donner l’espoir de s’en sortir. A la suite de quoi la vision perçue sur la banlieue changera de regard.

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