Le ventre de Paris

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Cependant si nous nous arrêtions à cette description réaliste de la jeune femme, des éléments seront oubliés. En effet une caricature est dressée dans cet extrait.

Zola a dressé le portrait d’une charcutière positionnée à côté de sa vitrine. Tout au long du texte, il décrit cette nourriture vendue par la femme « elle mettait du bonheur de plus au milieu de toutes ces gaités grasses », il y une sorte de comparaison, assez désagréable, entre la beauté de la charcutière et ces aliments. Il ne faut pas oublier que la description est faite à partir d’un homme affamé sortant du bagne, il y a donc un climat de faim, et de gourmandise, il peut donc associé la faim avec les beautés de la femme. D’ailleurs, la première phrase peut s’adresser envers la femme mais aussi le contenu de la vitrine située juste à côté. L’utilisation des couleurs rosés et blanches nous font penser aux charcuteries (couleurs dominantes), ainsi « la peau fine et rosée » l.9 est donc immédiatement associé au travail et à l’expression suivant ces mots « les graisses et les viandes crues » l.8. « Les épaules rondes » l.14, « le corsage plein » l.15, « le corset tendait l’étoffe » l.15 ne sont pas des expressions très gentilles à propos d’une femme, mais plutôt des renvois à la nourriture (gourmandise de Florent). Cependant les expressions «le corsage plein » et « le corset tendait l’étoffe, extrêmement » .15, renvoient à la netteté de la personne, et même à l’obsession de l’hygiène « bridé » l.12, qui est moins élégant que le besoin d’être correctement habillé.

Le fait qu’elle « ne clignait pas les paupières » l.18, indique le strict de cette personne, comme l’assemblage des couleurs blanches « Dans tout ce blanc » l.16 et noirs « sa robe de cachemire noire » l.14.

Le portrait de la charcutière est donc à double sens, sous la lumière, on voit une femme épanouie, sans défauts, heureuse, mais lorsque l’on regarde les éléments extérieurs, il y a un sentiment qui apparaît, une caricature stricte, associé à la nourriture et intéressée par la réussite de son commerce.

Le naturaliste doit peindre, ou exprimer la réalité sur un travail basé sur la vérité, le vraisemblable, avec de nombreuses recherches auparavant. Ici, dans cet extrait du Ventre de Paris reflète des éléments du naturaliste. Nous pouvons lire un portait d’une charcutière ravie de faire son métier, travaillant dès le matin. Comme toutes personnes, elle apprécie la netteté de son commerce, mais aussi de son apparence. De plus, son physique n’est pas modifié, ce n’est pas un physique idéale mais vrai. Pour cela, il utilise des figures de style, comme la comparaison, des énumérations. Les effets de couleurs sont importants dans le texte, ils permettent de faire le lien avec l’impressionniste et le naturaliste, en effet de nombreuses couleurs sont exprimées dans le texte, bleu, rose, noire.