Le temps dans le village de la honte de soro guefala
Par Orhan • 18 Novembre 2018 • 2 238 Mots (9 Pages) • 4 410 Vues
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Dieu Tangbalé
Tangbalé était le dieu des habitants de Gopanledouo. Une fille était mariée à cette divinité, ainsi elle était exclue dans une case à l’entrée du village. Privée de liberté, elle était à la merci des hommes, pour satisfaire leur appétit sexuel. Ici exclusion sociale était une évidence.
IV- Les conséquences de l’exclusion sociale
Les victimes de l’exclusion sont atteintes dans leur propre dignité ils sont profanées et reléguées au second plan. La société aussi en souffre car c’est victimes représentent une opportunité de développement pour la société l’exclusion sociale est alors une entrave au bien-être
Conclusion
En définitive nous retenons que, l’exclusion sociale est une source de destruction pour la société de notre part, elle doit être éradiquée pour le bonheur des hommes et le progrès de la société.
Toute fois l’exclusion sociale n’a-t-elle pas des aspects positifs ?
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE
ET DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE Union-Discipline-Travail
(COLLEGE MODERNE LE PHOENIX DE BOUAFLE)
CLASSE : …..e ………
THEME : LE VOYAGE INITIATIQUE DE KODONGO DANS LE VILLAGE DE LA HONTE DE SORO GUEFALA
PLAN DE L’EXPOSE
Introduction
I- PRESENTATION DE L’AUTEUR ET DE L’ŒUVRE
1- Présentation de l’auteur
2- Présentation de l’œuvre
II- L’exclusion sociale
1- Définition
2 - Vu générale
III- Les causes de l’exclusion sociale dans le village de la honte
1- La maladie mystérieuse
2- Les jumeaux
3- La mort
4- Le Dieu Tangbalé
IV- Les conséquences de l’exclusion sociale
Conclusion
Introduction
La société est confrontée à plusieurs problèmes. Des personnes en souffrent de ces injustices posées par leurs contemporains.
L’exclusion sociale est l’une de ces vices qui minent parmi lesquels Soro guéfala s’est préoccupé de ce tare de la société. Dans son œuvre romanesque intitulé le village de la honte il met en relief l’amertume des opprimés. Dans notre étude nous montrerons le traitement de l’exclusion sociale dans le village de la honte de Soro Guéfala
I- PRESENTATION DE L’AUTEUR ET DE L’ŒUVRE
1- Présentation de l’auteur
SORO Guéfala est né à Komborodougou dans le département de Korhogo (Côte d’Ivoire). Professeur Certifié de lettres modernes, il a enseigné pendant dix ans au lycée moderne de Dimbokro avant d’entrer dans l’encadrement pédagogique.
2- Présentation de l’œuvre
Contrairement aux attentes du lecteur, le village de la honte n’est pas un réccueil de contes mais plutôt un seul et même conte construit en pédagogique.
Kodongo, le personnage principal, parcourt le monde (au prétexte d’aller sur la lune) en traversant des contrées et autant d’aires culturelles différentes. Il decouvre, au cours de ce périple, des us et coutumes, plus étranges (pour ne pas dire barbares) les uns que les autres.
II- UN VOYAGE INITIATIQUE
1- Définition
C’est un voyage dans lequel une personne se trouve confrontée à des épreuves, aux nouvelles expériences qui lui permettent de passer à l’âge adulte. Ce thème a été utilisé de façon récurrente, notamment dans la littérature, la peinture et le cinéma.
2- Vu générale et rapport du temps par rapport au voyage de Kodongo
Étudier le temps dans un roman conduit à évaluer la durée des événements rapportés. Cette durée peut être brève ou au contraire étendue.
Une narration ne rapporte pas toujours les faits dans leur déroulement chronologique. L’ordre de succession des événements peut s’interrompre pour laisser place à un « retour en arrière ».
Lorsqu’une période de temps n’est pas racontée, on dit qu’il y a ellipse dans le récit. L’ellipse met en valeur le fait qui la suit en attirant l’attention du lecteur.
La temporalité dans le roman dépend également de la vitesse du récit. Il est important de mettre en relation la durée de la fiction et la longueur de la narration. Une longue période peut être racontée en quelques mots. Au contraire, une rencontre de quelques minutes peut donner lieu à une narration de plusieurs pages. Ces variations suggèrent une hiérarchie dans les faits et donnent au roman son rythme propre.
III- LE TEMPS DANS LE VILLAGE DE LA HONTE
1. Le temps de l’enfance
Dans les premières lignes de son roman, l’auteur utilise une expression assez propre au conte et légende pour nous parler de l’enfance de Kodongo en disant : En ce temps là, notre Héro Kodongo était différent des autres enfants de son âge qui passait leur temps à aller à la chasse aux margouillats ou aux oiseaux ; mais lui personne ne l’avait jamais vu rire ou faire des choses d’enfant.
Au contraire il était plutôt attiré par les cercles des anciens. Tout cela pour nous dire que notre Héro bien qu’étant enfant n’a pas pleinement profité de son temps d’enfance comme le faisait tous les
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