Le poème.
Par Andrea • 5 Juillet 2018 • 899 Mots (4 Pages) • 378 Vues
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Ce sonnet écrit en alexandrins décrit son malaise à travers le temps qui passe le tragique de la vie, la mort, la vieillesse contre quoi Baudelaire ni aucun homme ne peut rien faire.
Le lyrisme domine ce sonnet.
Dans le titre '' Recueillement '' on peut déjà avoir l'idée de la tournure du poème.
A travers la personnification de sa douleur, il exprime sa mélancolie en attendant la nuit qui se voit comme une métaphore de la mort.
Des le premier vers, Baudelaire nous fais part de sa douleur, il la personnifie avec '' Ma chère ''.
Cela donne un aspect familier à sa douleur.
Au fil du sonnet la mélancolie se traduit par son passé '' Regret '' V.11 '' Robes surannées '' V,10
qui désigne des robes dans l'ancien temps.
Il y a notamment la nostalgie '' Remords '' (V.7)
Après la nostalgie, place au plaisir sans aucuns intérêts pour l'Auteur ,'' Sous le fouet du Plaisir '' qui nous montre un léger contraste qui peut être traduit par son rejet.
A travers de nombreuses personnifications, Baudelaire donne corps à des idées abstraites (la douleur, la mort, le plaisir) tout en les poétisant grâce à la musicalité
La progression verticale du poème jusqu’au dernier vers reproduit la descente progressive du soleil couchant jusqu’à l’obscurité de la nuit .
Cette descente est marquée dès le vers 2 par une gradation paradoxalement ascendante :
« Tu réclamais le Soir ; il descend ; le voici »
Mais ce coucher de soleil apparaît ici comme une métaphore de la mort.
Après un retour nostalgique sur le passé et un recueillement aux accents mélancoliques, c’est dans le calme et le soulagement que le poète attend la mort.
Ce poème donne le titre et le ton du livre. Par sa thématique, son atmosphère sombre, aussi bien que par sa valeur musicale. Texte très travaillé.
Cette hésitation est traduite au plan syntaxique par une distorsion très marquée entre mètre et syntaxe : Sur les 8 phrases qui le composent, 3 seulement voient leur fin coïncider avec celle d’un vers.
Le texte se laisse assez aisément découper en trois moments à peu près symétriques quant au nombre de vers :
Les cinq premiers vers posent le cadre nocturne, inquiétant, car tempétueux et le débordement fantastique de l’extérieur vers l’intérieur. Une espèce d’heure fatale : le milieu de la nuit marqué par une profonde solitude.
Les cinq vers suivants font entendre un appel mal identifiable, objet de doute, de spéculation (« on jurerait », « ou bien », « dit-on ») qui pourrait être aussi bien le bruit du vent dans les feuillages d’un noisetier proche.
Les cinq derniers vers proposent une explication suivie immédiatement de l’angoisse de la mort qu’elle suscite : il s’agit de l’effraie / de l’effroi. C’est en vérité la mort qui appelle dans la nuit
une montée de l’angoisse, signifiée notamment par un terme violent « pourriture », par l’image de l’os perçant la peau, mais contenue aussi bien puisque allégorisée.
Quatre éléments se réunissent de façon inquiétante : la nuit, la cité, le vent, le lit : les frontières entre le dehors inquiétant et le dedans rassurant sont effacées
On observera qu’en ce poème non rimé les reprises homo phoniques nombreuses
Le texte s’achève sur la vision du cadavre. Blancheur de la peau et blancheur du petit jour. On revient à la cité du début avec l’effondrement des étoiles
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